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par Eric » ven. sept. 19, 2008 11:40 am
Céline -> Deux choses, en fait. Effectivement, l'éditeur n'est, comme le dit Tonton, pas un prof, mais si il refuse un manuscrit, ce n'est pas nécessairement parce qu'il hait l'engeance écrivaine, juste parce que ce n'est pas :
a) assez bon
b) commercialement viable
c) en adéquation avec sa ligne éditoriale
Raye la mention inutile, mais il n'en reste pas moins que toutes ses raisons sont valables. Il ne te viendrait pas à l'idée d'en vouloir à un fabriquant d'électroménager de refuser le prototype de hula-hop, ou l'essoreuse à manivelle que tu lui amènes. Pourquoi donc un éditeur devrait-il être un immonde salaud si, lui, refuse, des projets qui ne sont pas dans sa logique commerciale.
Concernant les avis de lecteurs, dès l'instant que tu te sens assez sûre de ce que tu fais pour nourrir cette idée saugrenue de la soumettre à l'approbation d'autrui par le truchement tout aussi saugrenu d'un éditeur, il faut te faire à l'idée qu'elle ne t'appartient plus tout à fait, et ne pas t'étonner que les gens puissent avoir un avis dessus. Même con.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.