Souhaiteriez-vous que la science-fiction soit plus littérair
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Pour la survie de l'humanité, ça me ferait bien rigoler... Mais pour les amateurs de science-fiction, pas de doute!Bouse Bleuâtre a écrit :Robert A. Heinlein a écrit :« Une histoire de science-fiction mal fagotée contenant une seule idée neuve valide a plus de valeur pour la survie de l'humanité qu'une étagère entière de non-science-fiction à la forme sublime. »
Oncle Joe
J'ai découvert Jean Ray à cause de Bob Morane, ou plus précisément à cause d'Henri Vernes. Il y avait, sur un présentoir Marabout, un gros recueil des meilleures histoires fantastiques de Jean Ray, et il était recommandé en 4e de couv par... Henri Vernes. Comme j'étais un fondu de Bob Morane, j'ai acheté.justi a écrit :Aaaaah !
Jean Ray, c'est mon idole. L'homme comme l'écrivain.
Il a déjà sa page dans les "incontournables" ?
Ce fut un émerveillement dont je ne suis jamais sorti...
Oncle Joe
La Science Fiction sans la science s'appelle la littérature générale...
Je veux dire par là que la question "SF plus littéraire?" ne doit se poser qu'en second lieu. La question à poser avant, amha c'est: aimeriez vous une SF plus scientifique?
Je pense notamment à la SF française, qui manque cruellement de science à mes yeux. Le nombre d'écrivains de SF à base scientifique en France est très très faible, et je ne parle même pas d'écrivains de Hard SF....D'excellents stylistes littéraires, nous n'en manquons pas dans tous les domaines de la littérature.
Une des caractéristiques de la SF selon moi, qui la distingue des autres, ce n'est pas la forme. La forme doit être au service du fond, pas l'objectif principal.
[EDIT] Ah, mince, je n'avais pas vu que la Bouse Bleuâtre avait dit à peu près la même chose avec plus de, heu... punch? [/EDIT]
Je veux dire par là que la question "SF plus littéraire?" ne doit se poser qu'en second lieu. La question à poser avant, amha c'est: aimeriez vous une SF plus scientifique?
Je pense notamment à la SF française, qui manque cruellement de science à mes yeux. Le nombre d'écrivains de SF à base scientifique en France est très très faible, et je ne parle même pas d'écrivains de Hard SF....D'excellents stylistes littéraires, nous n'en manquons pas dans tous les domaines de la littérature.
Une des caractéristiques de la SF selon moi, qui la distingue des autres, ce n'est pas la forme. La forme doit être au service du fond, pas l'objectif principal.
[EDIT] Ah, mince, je n'avais pas vu que la Bouse Bleuâtre avait dit à peu près la même chose avec plus de, heu... punch? [/EDIT]
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)
+1 aussi... Mais ça ne se décrète pas non plus, hélas.gutboy a écrit :La Science Fiction sans la science s'appelle la littérature générale...
Je veux dire par là que la question "SF plus littéraire?" ne doit se poser qu'en second lieu. La question à poser avant, amha c'est: aimeriez vous une SF plus scientifique?
Je pense notamment à la SF française, qui manque cruellement de science à mes yeux. Le nombre d'écrivains de SF à base scientifique en France est très très faible, et je ne parle même pas d'écrivains de Hard SF....D'excellents stylistes littéraires, nous n'en manquons pas dans tous les domaines de la littérature.
Une des caractéristiques de la SF selon moi, qui la distingue des autres, ce n'est pas la forme. La forme doit être au service du fond, pas l'objectif principal.
Oncle Joe
- Virprudens
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Non, on s'en branle pas. Les idées, d'accord. Mais pas que.Bouse Bleuâtre a écrit :Cette histoire de recherche stylistique me casse les couilles. On s'en branle du style. Ce qui compte, c'est les idées.
C'est quoi la spécificité ? D'avoir des idées et d'écrire comme des merdes ? Raaaaah...Bouse Bleuâtre a écrit :Conservons ce qui fait la spécificité de la science fiction et pissons à la raie de ses contempteurs snobs et ignares !
Bordel, je comprends pourquoi elle meurt cette putain de SF.
Ca me gonfle de voir dans les critiques 'au moins (insérer ici l'auteur/trice qui va bien) écrit bien'. On devrait pas avoir à le dire ça, merde !
T'es pas le seul.Bouse Bleuâtre a écrit :(Putain, je tiens une de ces formes, ce matin !)
- Please, be polite.
- Go fuck yourself.
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Sauf que, comme je l'ai dit dans mon premier message, faudrait que tu nous dises quels auteurs francophones écrivent comme de la merde de la SF.Virprudens a écrit :C'est quoi la spécificité ? D'avoir des idées et d'écrire comme des merdes ? Raaaaah...Bouse Bleuâtre a écrit :Conservons ce qui fait la spécificité de la science fiction et pissons à la raie de ses contempteurs snobs et ignares !
Bordel, je comprends pourquoi elle meurt cette putain de SF.
On a l'impression qu'on est SUBMERGE de SF franco écrite n'importe comment et que cela étouffe les "vrais, les purs" auteurs et que cela expliquerait tout.
Donc, balance les noms.
Et si tu mets Werber dans le tas, tu as un gage, parce qu'il vend beaucoup et que donc, ca plaiderait plutôt pour moins bien écrire, que l'inverse.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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C'est pas le pb de la SF française, mais de la littérature française contemporaine en général. Ils se foutent de poser un univers, une ambiance, d'exposer un décor... Les bases de la littérature, quoi. Pour eux c'est dépassé, c'est ringard. Alors on écrit à la première personne et on raconte sa vie (oups, pardon : la vie de son narrateur, qui bien sûr n'a rien à voir avec l'auteur). J'ai cité Notomb, je peux citer Angout, ils font tous ça. Des fois j'ai envie de les forcer à lire Lovecraft avec un fusil à pompe braqué sur la tempe pour qu'ils apprennent les bases de la littérature.
« J’ai un projet, devenir fou. »
Charles Bukowski
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En effet. La manière dont un texte de SF est écrit est tout à fait secondaire par rapport au fond dudit texte. L'écriture doit servir l'histoire, et tout le reste est superfétatoire.Virprudens a écrit :Ca me gonfle de voir dans les critiques 'au moins (insérer ici l'auteur/trice qui va bien) écrit bien'. On devrait pas avoir à le dire ça, merde !
Heu oui, mais là, le sujet c'est "science fiction littéraire". Je doute que la science-fiction sauve la littérature française et surtout qu'elle doive le faire. Le lecteur s'en fout.Florent a écrit :C'est pas le pb de la SF française, mais de la littérature française contemporaine en général. Ils se foutent de poser un univers, une ambiance, d'exposer un décor... Les bases de la littérature, quoi. Pour eux c'est dépassé, c'est ringard. Alors on écrit à la première personne et on raconte sa vie (oups, pardon : la vie de son narrateur, qui bien sûr n'a rien à voir avec l'auteur). J'ai cité Notomb, je peux citer Angout, ils font tous ça. Des fois j'ai envie de les forcer à lire Lovecraft avec un fusil à pompe braqué sur la tempe pour qu'ils apprennent les bases de la littérature.
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C'est con mais je préfère relire Demuth, Henneberg ou Verlanger que Guieu ou Limat. Ce qui veut dire que les idées ne suffisent pas peut être. Avoir des idées et un récit incohérent ça n'a jamais fait une oeuvre même en SF.
Mais je suis d'accord qu'il ne faut peut être pas aller chercher la déconstruction déridéenne (coucou Jeury) ou d'autres trucs du même genre pour faire un oeuvre. Ce n'est pas innover n'importe comment dans la forme du récit qui compte. Le fond prime la forme. La forme doit être au service du fond. Et avant tout un récit de SF (ou de fantasy) doit être une histoire cohérente, sinon Aubenque serait un génie.
Mais je suis d'accord qu'il ne faut peut être pas aller chercher la déconstruction déridéenne (coucou Jeury) ou d'autres trucs du même genre pour faire un oeuvre. Ce n'est pas innover n'importe comment dans la forme du récit qui compte. Le fond prime la forme. La forme doit être au service du fond. Et avant tout un récit de SF (ou de fantasy) doit être une histoire cohérente, sinon Aubenque serait un génie.
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Elle se meurt quand on place la forme avant le fond. Elle devient de la littérature générale. Je n'ai rien contre la littgen.Virprudens a écrit : Bordel, je comprends pourquoi elle meurt cette putain de SF.
J'aime les pommes. J'aimait particulièrement les Granny Smith parce qu'elles étaient acides. Depuis une dizaine d'années, elles ne le sont plus. Ce ne sont plus des Granny Smith. Ce sont des pommes comme les autres.
Si la SF devient une pomme comme les autres, elle perd une caractéristique essentielle. Elle devient de la littgen.
L'idéal, on est tous d'accord à mon avis, c'est de cumuler les deux.
Simplement je place, dans ma définition de la SF, l'idée avant le style
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J'irais plus loin. Je ne parlerais même pas de "secondaire". Je pense que la manière dont c'est écrit n'a pas à être distinguée du "fond". C'est un ensemble, à prendre ou à laisser.Bouse Bleuâtre a écrit :En effet. La manière dont un texte de SF est écrit est tout à fait secondaire par rapport au fond dudit texte. L'écriture doit servir l'histoire, et tout le reste est superfétatoire.Virprudens a écrit :Ca me gonfle de voir dans les critiques 'au moins (insérer ici l'auteur/trice qui va bien) écrit bien'. On devrait pas avoir à le dire ça, merde !
On souffre de cette pseudo-distinction pénible qui ne sert à rien, n'apporte rien, et fournit (si on y tient) des pseudo-arguments à des des pseudo-critiques nuls. Voilà, c'est dit!
Oncle Joe
Modifié en dernier par Lensman le ven. sept. 26, 2008 10:50 am, modifié 1 fois.