gutboy a écrit :Ben comment dire? C'est par parce qu'un coup de fusil fait plus de dégat qu'un coup de poing dans la gueule qu'un coup de poing dans la gueule n'est pas une agression.
Tu sais, des pubs radio et des billboards d'entrée de stream (c'est le terme qu'on emploie pour ce qui a déclenché cette logorrhée), ça fait quinze ans que j'en écris, et produit tous les jours. Et crois-moi, ça, ce n'est pas de la pub. Pas même techniquement.
gutboy a écrit :Non. A la radio, quand la pub commence, je change de station. Systématiquement. C'est devenu un réflexe, au point que la plupart des gens avec lesquels ils m'arrive de voyager ne comprennent pas pourquoi je zappe. Pour eux la pub est un élément normal de l'ecoute d'une station de radio. Pas pour moi. Et ca ne devrait l'etre pour personne, si tu veux mon avis.
Bel effort. Hélas vain, puisque toutes les radios passent leurs écrans au même moment, puor que justement, quand tu zappes sur la concurrence, tu te retrouves aussi sur de la pub. C'est comme ça que ton premier écran est toujours à 20, et le second à 50 (comme ça tu peux la ramener en disant que tu passes 30 minutes sans pub).
Après, que la pub soit tout sauf de l'art ou du mécénat, je te le concèdes volontiers. Cela étant, je reprends l'exemple d'une radio, c'est le seul produit qu'elle fabrique, le paradoxe étant qu'elle passe plus de temps à travailler sur le packaging (les programmes et la musique) que sur le produit en lui-même. Ce qui, parfois, autorise l'apparition de vrais programmes, et de vraies initiatives. Comme par exemple, passer quelque chose qui te tient à cœur, comme admettons la lecture de texte de SF. Voilà quelque chose qui, hors le sponsoring (ou co-branding ou bartering, si tu veux causer pub), n'auraient aucune chance de voir le jour, parce que ton auditeur (ou ici l'usager de la SNCF) s'en bat les couilles. Mais alors là, d'une force...
Résultat, tu lui donnes une légimité, en le rentrant au forceps dans une logique économique. Je ne te dis pas que c'est bien. Ni que c'est mal, d'ailleurs. Juste que c'est comme ça. Ce genre d'initiative est la seule possibilité aujourd'hui, de faire vivre quelques éléments d'intérêt sur les médias privés qui en sont largement dépourvus. D'intérêt.
C'est pourquoi je suis beaucoup plus choqué de savoir qu'une structure comme Radio France Régie (chargée de commercialiser les programmes de RF) existe. Ça c'est abérrant.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.