Une grande réussite.

@+,
NicK.
P.S. : bonjour à toutes et tous qui ne me connaisse pas (du forum du C.C.).
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Je suis assez d'accord, la nouvelle de Thirry di Rollo mais un peu courte. Par contre celle de Catherine Dufour est un vrai bonheur (l'histoire d'un type qui raconte sa rencontre avec une fille sur le web avec les doutes qui vont avec et la suspicion sur ce genre de rencontre).Eric a écrit :Justement, je viens de la finir, et très franchement, je la trouve légère.
Thématique facile, manque de maturité dans l'approche. Vraiment gentillette.
En revanche, la tarte, c'est celle de Catherine Dufour. Univers complètement fou, très dense et qu'elle a le culot de ne même pas se donner la peine d'expliquer, parce que la construction est suffisamment habile pour qu'on se dispense d'en savoir plus, puisque le sujet n'est pas là. Et le sujet est éminemment subversif. De la très, très belle ouvrage. Je suis bluffé.
Là, j'en suis au début de la nouvelle de Thomas Day, et c'est surprenant de sa part, mais ça commence très bien.
Oui, j'ai vraiment adoré ce texte de Francis, qui reste pour moi de très très loin l'un des meilleurs auteurs de l'imaginaire francophone.Et puis, vraiment, le grand bonheur c'est Francis Berthelot avec une petite merveille et un peintre/sculpteur qui a une très belle relation avec les Toucan... A rapprocher un peu de la nouvelle de Pierre-Paul Durastanti.
Ben y'a pas vraiment besoin d'expliquer puisque le monde parait évident dans ce texte. Ses textes de SF sont trop forts, dommage qu'elle fasse de la fantasy de temps en tempsEric a écrit :En revanche, la tarte, c'est celle de Catherine Dufour. Univers complètement fou, très dense et qu'elle a le culot de ne même pas se donner la peine d'expliquer, parce que la construction est suffisamment habile pour qu'on se dispense d'en savoir plus, puisque le sujet n'est pas là.
D'accord. Et ça m'embête bien d'ailleurs, mais je ne suis vraiment pas rentré dedans.Olivier a écrit : Un peu déçu aussi par le Mauméjean...
jlavadou a écrit : - Ecken : vraiment excellent. Certs un peu long, mais bien écrit donc pas ennuyeux. Et puis je sais pas vous, mais moi j'ai trouvé l'ambiance très "X-Files" :) Du coup j'ai un peu flippé quand même :)
jlavadou a écrit :- Di Rollo : [...] en spoilant un petit peu : après 10000 ans, comment le gars peut-il avoir gardé le compte des jours et savoir qu'on est un 25 décembre ?...
Oué, ça n'a vraiment rien à voir avec ce qu'il fait d'habitude, tout du moins dans ses romans. Les trois au Bélial, c'est ambiance déprime et noirceur dans des mondes ultra-violents à la dérive avec des personnages toujours à la limite de la folie (voir souvent en pleine folie). Y'a beaucoup de morts, de désespoir et de trucs crades. Vraiment réjouissant quoi !Eric a écrit :Ah... toi aussi ça t'as gêné ? Franchement, sur une nouvelle de 4 pages, où tout doit ête absolument tiré au cordeau, où chaque mot compte et doit servir au maximum, ce genre de boulette ça casse tout. Et quand ça arrive à la 3ème page, ça ne te laisse pas beaucoup de place pour remonter ton ambiance.
Bon cela dit, c'est le seul texte que j'ai lu de Di Rollo, donc je me garderai bien de le juger dessus. D'autant que Girard précise bien qu'il n'est pas très à l'aise dans l'exercice. Dont acte.
Mais c'est pas de la science-fiction alors !!!jerome a écrit :Oué, ça n'a vraiment rien à voir avec ce qu'il fait d'habitude, tout du moins dans ses romans. Les trois au Bélial, c'est ambiance déprime et noirceur dans des mondes ultra-violents à la dérive avec des personnages toujours à la limite de la folie (voir souvent en pleine folie). Y'a beaucoup de morts, de désespoir et de trucs crades. Vraiment réjouissant quoi !
mais si, mais si, ça se passe toujours dans le futur, même si c'est violent et désespéré...jlavadou a écrit :Mais c'est pas de la science-fiction alors !!!jerome a écrit :Oué, ça n'a vraiment rien à voir avec ce qu'il fait d'habitude, tout du moins dans ses romans. Les trois au Bélial, c'est ambiance déprime et noirceur dans des mondes ultra-violents à la dérive avec des personnages toujours à la limite de la folie (voir souvent en pleine folie). Y'a beaucoup de morts, de désespoir et de trucs crades. Vraiment réjouissant quoi !
Oué, ca confirme que c'est un excellent novelliste. Moi c'est sûr, je préfère quand il fait court (et violent mais pas ibligatoirement)...Eric a écrit :Je viens de finir celle de Thomas Day, et au risque de choquer les fans, c'est certainement ce que j'ai lu de meilleur de lui. La subtilité n'est pas un registre où l'attend, et il s'en sort superbement.
N'étant pas un inconditionnel fanatique, ça va être dur pour moi de revenir "aux yakusas et aux démons à grosses bites".