Ce passage montre à quel point le principe de précaution est une grosse connerie. A force d'avoir peur de tout, on en vient à cette négation de l'avenir qui est "ne faites plus d'enfants parce qu'ils vont souffrir".Nicky a écrit : Mais moi j'avoue que les gens qui *veulent* des enfants aujourd'hui, je me demande s'ils lisent ou regardent les infos parfois. Paske bon, est-ce un désir sadique inconscient qui veut que ces adultes rationnels et sérieux éjectent de jeunes gens dans le monde terrifiant qui les attend ? (Déjà qu'il était pas cool à la base...)
Sauf que, quoi qu'on fasse, les enfants souffriront toujours.On désire les protéger, certes, mais au final, cette protection est parfaitement illusoire. Si on ne faisait des enfants qu'en étant certain, à 100%, qu'ils ne vivraient jamais de catastrophes, qu'ils ne seraient jamais malades, ne verraient jamais d'autres personnes mourir, n'entendraient jamais parler de guerre, faut vite se stériliser fissa.
Qu'on ne fasse pas d'enfants parce que ce n'est pas la vie que soi-même, en tant que couple, on a envie de mener, ou parce qu'on ne veut pas que ces enfants se rajoutent à la population humaine déjà pléthorique, ce sont des arguments valides. Il n'est pas inscrit dans nos gènes que nous devons procréer absolument, et on peut bien ne pas vouloir rajouter un élément à l'espèce humaine.
Mais le refus de faire des enfants au nom de leur protection... non. Ce n'est pas rationnel. On ne donne pas naissance à des enfants-bulle. Et leurs épreuves, leurs souffrances, c'est ce qui les rendent adultes.