Non, mais je ne suis pas sûr que Jérôme Lavadou ait déjà accouché.Erion a écrit :T'as été crucifié ? Nan, même pas sur les forums.Transhumain a écrit : Un peu comme les Evangiles, quoi.
Bifrost n°52
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Transhumain
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jlavadou
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Peut-être, je n'ai pas lu. C'est de qui ?Transhumain a écrit :Un peu comme les Evangiles, quoi.jlavadou a écrit :Ce que je voulais dire, c'est que quand tu lis Dufour, tu te prends une grande claque car elle t'assène des vérités qui te touchent profondément parce que tu les vis toi-même au quotidien.
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jlavadou
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Si c'est arrivé, je n'en ai aucun souvenir, et c'est mieux comme ça. Ou alors, ce serait ça, cette cicatrice ?...Transhumain a écrit :Non, mais je ne suis pas sûr que Jérôme Lavadou ait déjà accouché.
Je parlais bien sûr du recueil en général, pas spécifiquement de L'Immaculée conception. Qui, par ailleurs, ne parle pas que de grossesse et d'accouchement, en tout cas au début.
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Transhumain
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Mais les Evangiles ne parlent pas que de crucifixion non plus. Tu le saurais si tu les avais lus.jlavadou a écrit :Si c'est arrivé, je n'en ai aucun souvenir, et c'est mieux comme ça. Ou alors, ce serait ça, cette cicatrice ?...Transhumain a écrit :Non, mais je ne suis pas sûr que Jérôme Lavadou ait déjà accouché.
Je parlais bien sûr du recueil en général, pas spécifiquement de L'Immaculée conception. Qui, par ailleurs, ne parle pas que de grossesse et d'accouchement, en tout cas au début.
J'ai le narcisse qui frétille. Wa.
+ 1 avec Fabrice : le milieu SF est extraordinairement intelligent (j'assimile toujours curiosité intellectuelle et ouverture d'esprit à intelligence) par rapport à euh... ce que je connais de la litt' gèn', c'est des pétasses en robe noire qui t'expliquent que leur fils vient d'entrer à Sciences Po (Paris) et des pétasseux en costume déstructuré qui te parlent pitch en fixant obstinément un point situé légèrement au dessus de ton épaule gauche. Ou je ne connais pas les bons, ha ?
Mais faut être clair : quel autre prix que le GPI aurait pu décrocher l'histoire d'une gonzesse qui fourre son bébé dans le frigo pour s'en débarrasser ? Sans finir en taule ou en dépression ? J'ai aussi, comme thèmes, "Le péril vieux", "La pédonécrophilie" et "Les psylocibes". Sans oublier mes fées, qui fument comme des volcans et se broutent la chatte avec enthousiasme. Franchement, ça aurait pu paraître *où*, à part en SFFF ?
Moi je dis, cette littérature reste le coin où on peut à peu près tout se permettre. La seule licence que se permette la blanche, c'est du cul, du cul, du cul, en faisant semblant que c'est encore transgressif. Sinon, quand un enfant meurt chez Darrieussecq, c'est un drame ; quand on s'aime chez Lévy, c'est en couple hétérosexuel ; quand on gagne du fric chez Houellebecq, on finit triste, seul et dépressif passqu'au fond, l'argent, c'est mal.
La blanche répète les antiennes du temps, la SFFF essaye d'en découvrir d'autres.
Moi je dis : heureusement qu'on existe. Mais il ne faut pas s'étonner de ne plaire qu'à peu de gens. C'est sûrement le prix à payer et il n'est pas élevé. Entre temps, je suis bien contente d'évoluer dans un milieu où le livre est encore un outil d'exploration de l'âme, et non un yaourt qu'on avale entre un sudoku et un épisode des "Experts".
Hugh.
+ 1 avec Fabrice : le milieu SF est extraordinairement intelligent (j'assimile toujours curiosité intellectuelle et ouverture d'esprit à intelligence) par rapport à euh... ce que je connais de la litt' gèn', c'est des pétasses en robe noire qui t'expliquent que leur fils vient d'entrer à Sciences Po (Paris) et des pétasseux en costume déstructuré qui te parlent pitch en fixant obstinément un point situé légèrement au dessus de ton épaule gauche. Ou je ne connais pas les bons, ha ?
Mais faut être clair : quel autre prix que le GPI aurait pu décrocher l'histoire d'une gonzesse qui fourre son bébé dans le frigo pour s'en débarrasser ? Sans finir en taule ou en dépression ? J'ai aussi, comme thèmes, "Le péril vieux", "La pédonécrophilie" et "Les psylocibes". Sans oublier mes fées, qui fument comme des volcans et se broutent la chatte avec enthousiasme. Franchement, ça aurait pu paraître *où*, à part en SFFF ?
Moi je dis, cette littérature reste le coin où on peut à peu près tout se permettre. La seule licence que se permette la blanche, c'est du cul, du cul, du cul, en faisant semblant que c'est encore transgressif. Sinon, quand un enfant meurt chez Darrieussecq, c'est un drame ; quand on s'aime chez Lévy, c'est en couple hétérosexuel ; quand on gagne du fric chez Houellebecq, on finit triste, seul et dépressif passqu'au fond, l'argent, c'est mal.
La blanche répète les antiennes du temps, la SFFF essaye d'en découvrir d'autres.
Moi je dis : heureusement qu'on existe. Mais il ne faut pas s'étonner de ne plaire qu'à peu de gens. C'est sûrement le prix à payer et il n'est pas élevé. Entre temps, je suis bien contente d'évoluer dans un milieu où le livre est encore un outil d'exploration de l'âme, et non un yaourt qu'on avale entre un sudoku et un épisode des "Experts".
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Transhumain
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Vieille antienne, justement. La SFFF, moins conformiste que la littérature générale ?... Non. On est toujours le yaourt de quelqu'un d'autre.Katioucha a écrit :La blanche répète les antiennes du temps, la SFFF essaye d'en découvrir d'autres.
Moi je dis : heureusement qu'on existe. Mais il ne faut pas s'étonner de ne plaire qu'à peu de gens. C'est sûrement le prix à payer et il n'est pas élevé. Entre temps, je suis bien contente d'évoluer dans un milieu où le livre est encore un outil d'exploration de l'âme, et non un yaourt qu'on avale entre un sudoku et un épisode des "Experts".
Hugh.
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Virprudens
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Bouse Bleuâtre
Et même que des fois elle y arrive. Parce que la SF — et, à un degré moindre, la fantasy — s'adresse à des lecteurs qui acceptent d'être surpris, voire recherchent à l'être, par la nature du monde.Katioucha a écrit :La blanche répète les antiennes du temps, la SFFF essaye d'en découvrir d'autres.
Surtout que, sans nous et ceux qui nous ont précédé, la blanche n'aurait pas grand chose à piller, maintenant qu'elle a — bon, quasiment — épuisé la source du polar.Katioucha a écrit :Moi je dis : heureusement qu'on existe. Mais il ne faut pas s'étonner de ne plaire qu'à peu de gens. C'est sûrement le prix à payer et il n'est pas élevé.
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Bouse Bleuâtre
M'étonnerait. Je n'ai pas souvenir qu'une œuvre de fiction ait été condamnée pour provocation à l'usage depuis la loi de 1970 qui a instauré le délit en question.Katioucha a écrit :En blanche, j'aurais déjà deux procès pour plagiat et trois pour incitation à la consommation de stupéfiants.
Par contre, plusieurs magazines en ont fait les frais, notamment Viper, Éléphant rose, qui ont dû cesser de paraître.
Code Santé Publique article L. 3421-4
La provocation au délit prévu par l'article L. 3421-1 ou à l'une des infractions prévues par les articles 222-34 à 222-39 du code pénal, alors même que cette provocation n'a pas été suivie d'effet, ou le fait de présenter ces infractions sous un jour favorable est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 500 000 F d'amende.
Est punie des mêmes peines la provocation, même non suivie d'effet, à l'usage de substances présentées comme ayant les effets de substances ou plantes classées comme stupéfiants.
Lorsque le délit prévu par le présent article est commis par voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables.
