Des nouvelles de John C. Wright
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Des nouvelles de John C. Wright
Des nouvelles de John C. Wright. Il évoque ses projets dans une interview à lire ici
"JJA: Any new work of yours just out or forthcoming you'd like to mention, or anything else you'd like to add?
John C. Wright: Yes. My latest book is called NULL-A CONTINUUM.
With the kind permission of the estate, I was authorized to write a sequel to A.E. van Vogt’s brilliant and seminal novels WORLD OF NULL-A and PLAYERS OF NULL-A. This is not a once in a lifetime opportunity, because one would have to be a Hindu with a hundred lifetimes for such a chance to come again.
This is my favorite book by my favorite author, and, in all modesty, I am the only writer alive today with the skill and inclination to write a Vanvogtian tale of superscientific wonder, give it the mood and flavor of the 1940’s, and introduce a new plot twist every 800 words, just as van Vogt would have done. If you want to read a good old fashioned space opera from the John C. Campbell Junior days of the golden age of SF, this is your last chance ever.
I also have written a short story taking place in the background of Jack Vance’s “Dying Earth” series, appearing alongside the most impressive lineup of names in modern fantasy in an anthology titled SONGS OF THE DYING EARTH, edited by Gardner Dozois and George R.R.Martin, published by Subterranean Press. I wrote a sequel to Guyal of Sfere, if you catch that reference."
"JJA: Any new work of yours just out or forthcoming you'd like to mention, or anything else you'd like to add?
John C. Wright: Yes. My latest book is called NULL-A CONTINUUM.
With the kind permission of the estate, I was authorized to write a sequel to A.E. van Vogt’s brilliant and seminal novels WORLD OF NULL-A and PLAYERS OF NULL-A. This is not a once in a lifetime opportunity, because one would have to be a Hindu with a hundred lifetimes for such a chance to come again.
This is my favorite book by my favorite author, and, in all modesty, I am the only writer alive today with the skill and inclination to write a Vanvogtian tale of superscientific wonder, give it the mood and flavor of the 1940’s, and introduce a new plot twist every 800 words, just as van Vogt would have done. If you want to read a good old fashioned space opera from the John C. Campbell Junior days of the golden age of SF, this is your last chance ever.
I also have written a short story taking place in the background of Jack Vance’s “Dying Earth” series, appearing alongside the most impressive lineup of names in modern fantasy in an anthology titled SONGS OF THE DYING EARTH, edited by Gardner Dozois and George R.R.Martin, published by Subterranean Press. I wrote a sequel to Guyal of Sfere, if you catch that reference."
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
Salut,
Bon, nous avons deux bousiers mâles, et toujours pas de femelle. L'espèce disparaîtra-t-elle donc?
A+
Patrice
Mort de rire!!!!This is my favorite book by my favorite author, and, in all modesty, I am the only writer alive today with the skill and inclination to write a Vanvogtian tale of superscientific wonder, give it the mood and flavor of the 1940’s, and introduce a new plot twist every 800 words, just as van Vogt would have done. If you want to read a good old fashioned space opera from the John C. Campbell Junior days of the golden age of SF, this is your last chance ever.







Bon, nous avons deux bousiers mâles, et toujours pas de femelle. L'espèce disparaîtra-t-elle donc?
A+
Patrice
Ne vous moquez pas de John C. Wright, c'est un homme, un vrai, un philosophe couillu qui a accepté Jésus grâce à sa démarche ontologique essentiellement virile :
http://www.conversiondiary.com/2007/03/ ... tbeat.html
Maintenant, fort de ses certitudes, le noble Wright part régulièrement en guerre contre la sodomie, l'avortement et l'islam.
Alléluia !
JDB
Et il en remet une couche:I would look at the rigorous logic of St. Thomas Aquinas, the complexity and thoroughness of his reasoning, and compare that to the scattered and mentally incoherent sentimentality of some poseur like Nietzsche or Sartre. I can tell the difference between a rigorous argument and shrill psychological flatulence. I can see the difference between a dwarf and a giant.
La totale ici, entre autres lieux de salut :A philosopher (and I mean a serious and manly philosopher, not a sophomoric boy) does not use philosophy to flinch away from truth or hide from it. A philosophy composed of structural false-to-facts assumptions is insupportable.
A philosopher goes where the truth leads, and has no patience with mere emotion.
http://www.conversiondiary.com/2007/03/ ... tbeat.html
Maintenant, fort de ses certitudes, le noble Wright part régulièrement en guerre contre la sodomie, l'avortement et l'islam.
Alléluia !
JDB
Nietzsche et saint Thomas d'Aquin, petits joueurs en comparaison de van Vogt!
Personnellement, je n'aurais pas osé le dire, vu le mauvais esprit ambiant.
Mais là, je crois que plus personne ne peut contester.
Certains essaient encore de s'en sortir par l'ironie, le sarcasme.
C'est facile, ça peut arracher un sourire aux inconscients, mais au fond, ça ne soulage que les faibles.
A genoux, larves, et adorez van Vogt!
"Ce qui ne me fait pas rire augmente mon sens de l'humour".
Nietzsche (et oui!)
Oncle Joe
Personnellement, je n'aurais pas osé le dire, vu le mauvais esprit ambiant.
Mais là, je crois que plus personne ne peut contester.
Certains essaient encore de s'en sortir par l'ironie, le sarcasme.
C'est facile, ça peut arracher un sourire aux inconscients, mais au fond, ça ne soulage que les faibles.
A genoux, larves, et adorez van Vogt!
"Ce qui ne me fait pas rire augmente mon sens de l'humour".
Nietzsche (et oui!)
Oncle Joe
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@ JDB: outre les réflexes idéologiques de notre ami Wright, qui sont très réels visiblement, ce qui m'amuse dans les quelques lignes que tu as citées, c'est sa façon très "philo américaine" de dénigrer tout élargissement ou toute remise en cause de la compréhension de la rationalité, le tout au nom d'une compréhension en général très simpliste de la vérité (y a des choses en soi, et on est juste là pour dire ces choses en soi, na).
En termes de tonalité intellectuelle, ça me rappelle le titre hilarant de Frankfurt: On bullshit,
(voir ici pour plus de détails: http://www.actu-philosophia.com/spip.php?article60 )
Ce que Wright oublie de se demander, c'est si Nietzsche et Sartre n'avaient pas lu Thomas.
Si jamais ils l'ont lu, se demander pourquoi ils y ont renoncé, pourquoi ils ont délaissé cette forme de rationalité...
Dans le genre redécouverte et relecture des médiévaux, je trouve tout de même Dantec bien plus pertinent que Wright, sur ce coup-là.
En termes de tonalité intellectuelle, ça me rappelle le titre hilarant de Frankfurt: On bullshit,
(voir ici pour plus de détails: http://www.actu-philosophia.com/spip.php?article60 )
Ce que Wright oublie de se demander, c'est si Nietzsche et Sartre n'avaient pas lu Thomas.
Si jamais ils l'ont lu, se demander pourquoi ils y ont renoncé, pourquoi ils ont délaissé cette forme de rationalité...
Dans le genre redécouverte et relecture des médiévaux, je trouve tout de même Dantec bien plus pertinent que Wright, sur ce coup-là.
Bruno - http://systar.hautetfort.com
Pour redevenir sérieux cinq minutes et revenir à la SF, il serait intéressant d'étudier les affinités entre :
-- le cycle du non-A (et plus particulièrement le thème du double et des "clones" de Gosseyn) ;
-- Aristoi de Walter Jon Williams ;
-- la trilogie de l'Age d'or de Wright ;
-- Implied Spaces de Walter Jon Williams, que je viens de traduire pour L'Atalante et qui sortira sans doute en 2009.
JDB
-- le cycle du non-A (et plus particulièrement le thème du double et des "clones" de Gosseyn) ;
-- Aristoi de Walter Jon Williams ;
-- la trilogie de l'Age d'or de Wright ;
-- Implied Spaces de Walter Jon Williams, que je viens de traduire pour L'Atalante et qui sortira sans doute en 2009.
JDB
Décidément, je ne me lasse pas du blog de John C. Wright. Ca doit être ce que Conrad appelait "la fascination de l'abomination".
En ce moment, il est en plein trip sur le droit de porter des armes. Tout dans la nuance ("Etre contre le port d'armes, c'est être pour le viol.")
Et tant qu'il y est, il y va de son ode à l'Age d'or campbellien où tous les auteurs de SF étaient de droite, alors que ça a bien changé depuis.
Je n'invente rien.
JDB
En ce moment, il est en plein trip sur le droit de porter des armes. Tout dans la nuance ("Etre contre le port d'armes, c'est être pour le viol.")
Et tant qu'il y est, il y va de son ode à l'Age d'or campbellien où tous les auteurs de SF étaient de droite, alors que ça a bien changé depuis.
Je n'invente rien.
JDB
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Il n'a pas du lire Stanley Weinbaum alors. Et je pense qu'il ne devait pas etre le seul à avoir une sensibilité progressiste, mais je connais mal la SF des roaring 30's.Et tant qu'il y est, il y va de son ode à l'Age d'or campbellien où tous les auteurs de SF étaient de droite, alors que ça a bien changé depuis.
Bienvenu chez Pulp Factory :
http://pulp-factory.ovh
Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com
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Il a pas du lire Nat Schachner non plus (dont, jadis, un recueil était paru chez J'ai Lu, "L'homme dissocié"). Mais on aime tous, parfois sans s'en rendre compte (hum) les jugements à l'emporte pièce, qui nous permettent de simplifie le monde... Un peu de philosophie non-A appliquée devrait arranger tout ça!Fabien Lyraud a écrit :Il n'a pas du lire Stanley Weinbaum alors. Et je pense qu'il ne devait pas etre le seul à avoir une sensibilité progressiste, mais je connais mal la SF des roaring 30's.Et tant qu'il y est, il y va de son ode à l'Age d'or campbellien où tous les auteurs de SF étaient de droite, alors que ça a bien changé depuis.
Oncle Joe
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Je suppose que l'opinion politiques des auteurs de cette époque reflétait probablement l'opinion politique de la population américaine de la même l'époque (enfin je suppose )
Les auteurs n'étant ni plus intelligents, ni plus bête, que le commun des mortelles.
Si on remonte un peu plus loin et même si ce n'est pas un auteur spécialisé.(mais il a écrit de la SF avant l'heure). Il y a London - on se demande même, si, aujourd'hui, un éditeur n'y regarderai pas à deux fois avant de publier (d'un auteur inconnu) 'Le talon de fer" ou même "Le vagabond des étoiles" (le refus ne serait pas - si refus il y a - un refus par conviction politique, mais par peur des emmerdes)
Les auteurs n'étant ni plus intelligents, ni plus bête, que le commun des mortelles.
Si on remonte un peu plus loin et même si ce n'est pas un auteur spécialisé.(mais il a écrit de la SF avant l'heure). Il y a London - on se demande même, si, aujourd'hui, un éditeur n'y regarderai pas à deux fois avant de publier (d'un auteur inconnu) 'Le talon de fer" ou même "Le vagabond des étoiles" (le refus ne serait pas - si refus il y a - un refus par conviction politique, mais par peur des emmerdes)
Je suis bien d'accord avec toi sur ces histoires de convictions politiques des auteurs: il faut se replacer dans le contexte, et y regarder à deux fois avant de cataloguer trop vite. Il faut aussi consulter des documents d'époque, si on veut se faire une idée, et pas seulement des avis proférés un demi siècle, sinon plus, après.Papageno a écrit :Je suppose que l'opinion politiques des auteurs de cette époque reflétait probablement l'opinion politique de la population américaine de la même l'époque (enfin je suppose )
Les auteurs n'étant ni plus intelligents, ni plus bête, que le commun des mortelles.
Si on remonte un peu plus loin et même si ce n'est pas un auteur spécialisé.(mais il a écrit de la SF avant l'heure). Il y a London - on se demande même, si, aujourd'hui, un éditeur n'y regarderai pas à deux fois avant de publier (d'un auteur inconnu) 'Le talon de fer" ou même "Le vagabond des étoiles" (le refus ne serait pas - si refus il y a - un refus par conviction politique, mais par peur des emmerdes)
Pour les éditeurs, ma foi, ne sous-estime pas leur courage et leur goût de "provoquer", qui peut leur poser des problèmes, mais aussi susciter ventes et publicité...
Oncle Joe