Pourquoi les romans de SF et de Fantasy sont aussi long...
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
-
- Messages : 2278
- Enregistré le : mer. oct. 24, 2007 10:35 am
- Localisation : St Léonard
- Contact :
Personnellement j'aime m'immerger à fond dans un univers. Et j'aime lire des pavés. Des romans courts ont tendance à me laisser sur ma faim.
Quand on voit le nombre de romans baclés dans les FNA de la grande époque pour cause de calibrage à 180/200 pages. Un certain nombre de ces auteurs auraient sans doute fait des oeuvres de bien meilleures qualités sur 300 ou 400 pages (le nom de Gabriel Jan me vient instantanément à l'esprit mais il ne doit pas être le seul).
J'aime que les auteurs prennent le temps d'installer leurs univers et leurs intrigues et ne soient pas obligés d'aller à cent à l'heure simplement pour faire court. Je suis peut être un lecteur atypique.
Je précise que j'aime aussi la nouvelle et la novella.
Quand on voit le nombre de romans baclés dans les FNA de la grande époque pour cause de calibrage à 180/200 pages. Un certain nombre de ces auteurs auraient sans doute fait des oeuvres de bien meilleures qualités sur 300 ou 400 pages (le nom de Gabriel Jan me vient instantanément à l'esprit mais il ne doit pas être le seul).
J'aime que les auteurs prennent le temps d'installer leurs univers et leurs intrigues et ne soient pas obligés d'aller à cent à l'heure simplement pour faire court. Je suis peut être un lecteur atypique.
Je précise que j'aime aussi la nouvelle et la novella.
Bienvenu chez Pulp Factory :
http://pulp-factory.ovh
Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com
http://pulp-factory.ovh
Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com
-
- Messages : 2270
- Enregistré le : dim. sept. 10, 2006 10:28 am
- Localisation : Auxerre (Yonne)
Moi, en général j’aime mieux deux livres de 300 pages qu’un seul de 600 !
Cela dit, ce qui est agaçant, bien plus que les pavés, c’est les suites, surtout quand elles sont publiées après coup en raison du succès du premier opus. D’autant plus agaçant que la qualité va souvent en diminuant.
Certains livres, évidemment, demandent de l’ampleur. Dans ce cas, la longueur ou le nombre de volume ne me dérange pas, mais malheureusement ce n’est pas le cas le plus fréquent.
Et quand un cycle s’allonge démesurément, devenant peu a peu l’unique œuvre de l’auteur, je me demande si ce n’est pas préjudiciable à l’auteur lui-même (du moins, du point de vue artistique – sa réputation et son compte en banque peuvent sans doute s’en accommoder)
Maintenant, si tout le monde y trouve sont compte. Le lecteur qui en redemande, l’éditeur qui pense au chiffre des ventes et l’auteur, heureux de se replonger dans son univers – alors tout va bien !
Cela dit, ce qui est agaçant, bien plus que les pavés, c’est les suites, surtout quand elles sont publiées après coup en raison du succès du premier opus. D’autant plus agaçant que la qualité va souvent en diminuant.
Certains livres, évidemment, demandent de l’ampleur. Dans ce cas, la longueur ou le nombre de volume ne me dérange pas, mais malheureusement ce n’est pas le cas le plus fréquent.
Et quand un cycle s’allonge démesurément, devenant peu a peu l’unique œuvre de l’auteur, je me demande si ce n’est pas préjudiciable à l’auteur lui-même (du moins, du point de vue artistique – sa réputation et son compte en banque peuvent sans doute s’en accommoder)
Maintenant, si tout le monde y trouve sont compte. Le lecteur qui en redemande, l’éditeur qui pense au chiffre des ventes et l’auteur, heureux de se replonger dans son univers – alors tout va bien !
Je ne pense pas que tu sois moins, nii plus atypique que la plupart des lecteurs de cette liste... (un original de plus, pour tout dire...).Fabien Lyraud a écrit :Personnellement j'aime m'immerger à fond dans un univers. Et j'aime lire des pavés. Des romans courts ont tendance à me laisser sur ma faim.
Quand on voit le nombre de romans baclés dans les FNA de la grande époque pour cause de calibrage à 180/200 pages. Un certain nombre de ces auteurs auraient sans doute fait des oeuvres de bien meilleures qualités sur 300 ou 400 pages (le nom de Gabriel Jan me vient instantanément à l'esprit mais il ne doit pas être le seul).
J'aime que les auteurs prennent le temps d'installer leurs univers et leurs intrigues et ne soient pas obligés d'aller à cent à l'heure simplement pour faire court. Je suis peut être un lecteur atypique.
Je précise que j'aime aussi la nouvelle et la novella.
Je pense par contre que le plaisir retiré de la lecture d'un roman "d'immersion" est tout à fait différent de celui que l'on tire d'une nouvelle. Il n'y a pas de contradiction, mais l'on peut préférer davantage tel type de plaisir que que tel autre.
Dans le cas des Fleuve que tu soulèves, j'ai avis que ces romans étaient assez souvent des romans du type immersion, et donc qui fonctionnaient de façon peu satisfaisante car il n'étaient pas asser développés. D'où la frustration. D'ailleurs, à une certaine époque, ils ont été proposés en tranche, car ils étaient plus longs que prévu par le calibrage.
Evidemment, un texte "court" doit être conçu comme tel. Si c'est "forcé" par le calibrage du Fleuve, ça ne peut aboutir qu'à un résultat bancal...
Les écrivains vont me contredire, mais je pense aussi qu'il est souvent plus "facile" d'allonger la sauce que de viser à la concision. Mon avis personnel (et je le partage) est qu'en matière artistique, il faut se méfier de la tendance facile (même si cela n'aboutit pas nécessairement à une oeuvre ratée).
Une dernière remarque: quand tu parles de "300 ou 400 pages", on est dans le raisonnable. Je pensai pltuôt aux pavés de 600 pages et plus, et qui ne constituent parfois que le premier volume d'une trilogie en 4 ou 5 volumes...
Oncle Joe
Modifié en dernier par Lensman le jeu. janv. 08, 2009 1:51 pm, modifié 1 fois.
-
- Messages : 2278
- Enregistré le : mer. oct. 24, 2007 10:35 am
- Localisation : St Léonard
- Contact :
Pour répondre à Papageno, je dirais oui et non. Il y a des auteurs qui construisent un univers depuis souvent leur plus jeune age, qui porte une oeuvre en eux et qui savent où ils vont romans après romans.
Et c'est vrai qu'à coté de ça, il y a des Terry Brooks qui alignent romans sur romans dans un monde secondaire caricatural parce qu'ils ont trouvé la recette qui rempli leur compte en banque.
Et c'est vrai qu'à coté de ça, il y a des Terry Brooks qui alignent romans sur romans dans un monde secondaire caricatural parce qu'ils ont trouvé la recette qui rempli leur compte en banque.
Bienvenu chez Pulp Factory :
http://pulp-factory.ovh
Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com
http://pulp-factory.ovh
Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com
- Virprudens
- Messages : 1550
- Enregistré le : mer. févr. 07, 2007 11:34 am
- Localisation : Exception raised
Je ne te suivrai pas sur ce chemin, Fabien. J'ai tendance à penser que la piètre qualité de ces bouquins vient du fait qu'ils étaient écrits en deux mois (voire moins), d'un seul jet et sans aucune réflexion préalable (structure, sens, style). Auraient-ils fait 300 pages qu'ils auraient été encore bien pires.Fabien Lyraud a écrit :Quand on voit le nombre de romans baclés dans les FNA de la grande époque pour cause de calibrage à 180/200 pages. Un certain nombre de ces auteurs auraient sans doute fait des oeuvres de bien meilleures qualités sur 300 ou 400 pages (le nom de Gabriel Jan me vient instantanément à l'esprit mais il ne doit pas être le seul).
Je préfère cent fois un court roman dans lequel le moindre mot serait pesé à une pavé logorrhéique à peine relu.
Etant très peu lecteur de Fantasy, je ne dirai rien sur les auteurs de ce genre. Mais en SF, je vois vraiment surtout des suites qui tirent sévèrement à la ligne, et de la part d'auteurs que j'adore par ailleurs.... Je n'ai pas tellement l'impression d'un bel univers intérieur qui s'agence harmonieusement devant mes yeux (mais peut-être suis-je mauvais public).Fabien Lyraud a écrit :Il y a des auteurs qui construisent un univers depuis souvent leur plus jeune age, qui porte une oeuvre en eux et qui savent où ils vont romans après romans..
Oncle Joe
C'est ce que j'aime chez un auteur comme Neal Stephenson, c'est qu'il peut pondre un bouquin comme Zodiac, ou Snow Crash qui fond entre 300 et 500 pages puis passer au Cryptonomicon et ses 1500 pages, enchaîner le Cycle Baroque ou The Baroque Cycle (puisqu'il n'est TOUJOURS PAS traduit en France) 3000 pages (je crois) en (trois tomes)
Puis revenir avec Anathem (ok il fait environ 800 ou 900 pages mais en un volume seulement) et j'arrête là les parenthèses.
Puis revenir avec Anathem (ok il fait environ 800 ou 900 pages mais en un volume seulement) et j'arrête là les parenthèses.
Ma remarque était générale.
A une certaine époque, déjà lointaine pour les jeunes du forum, quand on recommandait un roman de SF à des amis, c'était des trucs comme "Cristal qui songe", "Le maître du Haut-Chateau", "Ubik", "Le monde vert", "Le temps incertain", "Simulacron 3"... regardez le nombre de pages... un roman comme "Le Vagabon" de Leiber apparaissait comme énorme... A peine le premier tome d'une série mastok, de nos jours...
Il y a bien quelque chose qui se passe.
Oncle Joe
A une certaine époque, déjà lointaine pour les jeunes du forum, quand on recommandait un roman de SF à des amis, c'était des trucs comme "Cristal qui songe", "Le maître du Haut-Chateau", "Ubik", "Le monde vert", "Le temps incertain", "Simulacron 3"... regardez le nombre de pages... un roman comme "Le Vagabon" de Leiber apparaissait comme énorme... A peine le premier tome d'une série mastok, de nos jours...
Il y a bien quelque chose qui se passe.
Oncle Joe
C'est vrai Ubik est une perle et il ne fait que 300 pages (je crois). En même temps je ne crois pas que le grand Dick ait pondu un jour un pavé.Lensman a écrit :Ma remarque était générale.
A une certaine époque, déjà lointaine pour les jeunes du forum, quand on recommandait un roman de SF à des amis, c'était des trucs comme "Cristal qui songe", "Le maître du Haut-Chateau", "Ubik", "Le monde vert", "Le temps incertain", "Simulacron 3"... regardez le nombre de pages... un roman comme "Le Vagabon" de Leiber apparaissait comme énorme... A peine le premier tome d'une série mastok, de nos jours...
Il y a bien quelque chose qui se passe.
Oncle Joe
Est ce que cela est spécifique à la SF / F, Dan Simmons écrit des livres de 300 pages quand c'est des polars et quand il écrit de la SF / F c'est souvent des bloques de 700 à 900 pages.
Peter F Hamilton a dit que l'aube de la nuit n'est qu'un seul et même livre, mais évidemment pour des raisons pratiques divisé en plusieurs tomes. Plus 5000 pages pour un livre! Qui dit mieux?
- Virprudens
- Messages : 1550
- Enregistré le : mer. févr. 07, 2007 11:34 am
- Localisation : Exception raised
- orcusnf
- Messages : 2406
- Enregistré le : mer. mai 24, 2006 8:55 pm
- Localisation : Stuttgart
- Contact :
l'intégrale de ses nouvelles en deux volumes remplit ce rôle ) la perfection. Près de 2500 pages...travis a écrit :C'est vrai Ubik est une perle et il ne fait que 300 pages (je crois). En même temps je ne crois pas que le grand Dick ait pondu un jour un pavé.
http://www.fantastinet.com l'actualité de la littérature de l'imaginaire
et avec un avantage sur les gros romans d'aujourd'hui: on peut lire les chapitres séparément, et dans n'importe quel ordre...orcusnf a écrit :l'intégrale de ses nouvelles en deux volumes remplit ce rôle ) la perfection. Près de 2500 pages...travis a écrit :C'est vrai Ubik est une perle et il ne fait que 300 pages (je crois). En même temps je ne crois pas que le grand Dick ait pondu un jour un pavé.
Oncle Joe