Lensman a écrit :Un écrivain comme Alpheus Hyatt Verrill a commis des histoires de mondes perdus extrêmement étranges qui valent aussi largement le détour.
[...] à force de lire partout que la littérature des pulps ne valait pas grand chose, on risque de se faire une idée incorrecte et injuste. Et surtout, de passer à côté de grands plaisirs !
Oncle Joe
Puisque nous sommes sur un topic en partie consacré à
Micromégas, et pour que
on puisse s'en faire une idée plus juste, signalons que Messac consacre une part importe son étude à des récits de
pulps et notamment
le Monde des fourmis géantes et
le Prisme vert (qui valent bien sûr le détour) de A. H. Verrill.
À propos du
Monde des Fourmis géantes, Messac écrit : « Le récit quoiqu’assez long est bien mené. L’auteur s’est fort bien assimilé à la technique de Poe et réussit à créer une atmosphère de merveilleux autour de ses personnages. Il connaît évidemment bien les divers thèmes de la littérature scientifique et leur rend hommage au passage […]. »
Sur
le Prisme vert, on peut lire : « S’il se trouve dans ce récit quelques maladresses ou négligences, il n’en reste pas moins que l’auteur s’est donné plus de mal que la plupart des collaborateurs des magazines de vulgarisation scientifique et que la plupart des aspects du sujet ne lui ont pas échappé. Avec plus ou moins de bonheur, il s’efforce de rendre compte des pouvoirs du fameux prisme, laissant ou rejetant dans l’ombre du mystère ce qui serait contraire aux données acquises de la science. »