Heliot a écrit :Pays de Candi contre celui de la parano, un peu, je trouve...
Comme je ne suis pas parano, même pas un petit peu, je vais imaginer que tu as exagéré ton propos...
Non, chers Jean et Cibylline, je ne suis pas d'accord avec vos réserves. Et je ne me base pas sur ma seule expérience et / ou intuition pour cela, mais sur les faits (comme quoi la rationalité, je connais !), je connais à présent suffisamment d'auteurs publiés et d'éditeurs pour savoir ce qu'il en est en réalité. L'argument commercial, bien sûr, je n'ai jamais prétendu que l'édition était pure philanthropie, mais réduire cette activité aux seules lois de l'offre et de la demande c'est faire insulte au travail de nombreux directeurs et éditeurs passionnés dont certains réagissent parfois ici.
Tiens, par curiosité, j'aimerais bien connaître les noms des fameux 29 éditeurs dont on nous rebat ici les oreilles...
Tu sais très bien que ce nombre de 29 est purement fictif, une façon de parler.
Maintenant, soyons un peu logiques : l'important n'est pas le nombre d'auteurs publiés que tu connais, mais de savoir si tu ne connais aucun auteur non-publié dont les textes sont bons.
Et tu peux ne pas en connaître : cela ne permet aucune étude statistique.
Tu dis que tu te bases sur des faits alors que c'est impossible. Pourquoi ne pas simplement admettre que nous ne pouvons pas connaître réellement la réponse ?
(En plus, on connait tous des tas d'auteurs et d'éditeurs... Ca reste notre petit monde à nous. Même dans les auteurs publiés, ce ne sont pas toujours leurs "bons" textes qui sortent

)
Cela dit, si tu veux me prendre sur le domaine de l'affectif, genre que ça insulte le travail de blabla, laisse tomber. Je crois qu'aucun de nous n'a envie de jouer à ça, c'est tellement ridicule.
Et "pas se vendre à tout prix" ! Grands dieux, j'aimerais qu'on m'explique, là ! Qui sont donc ces auteurs prêts à tant d'horribles compromissions dans le milieu dont nous parlons ? Ne penses-tu pas exagérer un tantinet ta posture ?
Parce que tu mets des idées tordues derrière "se vendre à tout prix".
Des auteurs débutants n'hésitent pas à aller à tous les évènements, à faire le tour des éditeurs potentiels, discuter, séduire, éveiller l'intérêt.
Ce n'est pas "mal", mais conçois que tout le monde n'a pas l'envie, l'intérêt, l'énergie... d'une telle démarche.
Parce qu'il faut se faire remarquer, et que je n'aime pas me faire remarquer. J'en reste donc à l'étape basique de l'envoi d'un texte au milieu de tas d'autres. Et ça fait chou blanc.