Ah ben pas de problème, on est tous amis, non ? A noter toutefois qu'il me semble que le PGEFF ne s'intéresse qu'aux productions actuelles, et pas à l'histoire du fanzinat, on ne vise donc pas le même but.Lucie a écrit :Il y a le PGEF qui est plus complet que nooSFere (malgré tout l'amour que je porte à nooSFere)
Et si on ouvrait un fil juste sur le fanzinat ?
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La question était évidente y'a quelques années, avec le numérique : le fanzine était réalisé avec des photocopies, tandis que la revue pro sortait de chez l'imprimeur.Hoêl a écrit :Une question : qu'est-ce qui pour vous distingue le professionnalisme dufanzinat (mises à part les questions pécuniaires)?
Aujourd'hui, entre l'impression numérique, les sites d'amateurs ou pro, etc. la seule distinction, ça peut se résumer à la façon dont on s'auto-présente.
- bormandg
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Nous en avions deux au dernier Remparts pour réaliser Uvsedec (je dirais presque Mâtin, quel fanzine, mais il parait que ce slogan est pris.Bouse Bleuâtre a écrit :Qui sait où trouver une ronéo à alcool ?

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Globalement d'accord avec ça, m'enfin il ne faut pas non plus négliger l'aspect financier : pour moi, une revue rétribue ses auteurs voire ses collaborateurs, un fanzine non.Cibylline a écrit :La question était évidente y'a quelques années, avec le numérique : le fanzine était réalisé avec des photocopies, tandis que la revue pro sortait de chez l'imprimeur.
Aujourd'hui, entre l'impression numérique, les sites d'amateurs ou pro, etc. la seule distinction, ça peut se résumer à la façon dont on s'auto-présente.
- Eons
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Inexact : Les nouvelles parues dans Rhodaniens étaient payées à leurs auteurs.Bruno a écrit :Globalement d'accord avec ça, m'enfin il ne faut pas non plus négliger l'aspect financier : pour moi, une revue rétribue ses auteurs voire ses collaborateurs, un fanzine non.
Si.
(même si, au final, j'y ai été largement de ma poche)
Modifié en dernier par Eons le sam. mars 07, 2009 7:39 pm, modifié 1 fois.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
- orcusnf
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Lensman a écrit :J'ai fait un serment: dès que sort le prochain "Nous les Martiens", je sors le dernier numéro (double) de "Etudes Lovecraftiennes" (certains abonnés seraient encore vivants, malgré mes efforts...).
Inutile de préciser que je fais tout pour ralentir la re-sortie de "Nous les Martiens"...
Oncle Joe
hmm, rien que pour embêter tonton, je propose un abonnement massif aux études lovecraftiennes !
http://www.fantastinet.com l'actualité de la littérature de l'imaginaire
Bruno a écrit :Eons a écrit :Inexact : Les nouvelles parues dans Rhodaniens[/i ] étaient payées à leurs auteurs.
Si.
Il faut toujours un contre-exemple...
Et puis, ce n'est même pas un contre-exemple: c'est le collaborateur du fanzine qui a payé, ce qu'il fait, c'est son problème (il a dépensé son argent pour le fanzine, à titre privé, comme tous les collaborateurs). Un fanzine, c'est un truc en collaboration bénévole: les collaborateurs non seulement ne sont pas payés, mais payent. Ceux qui sont payés ne font pas partie du fanzine, ce sont simplement des frais.
Oncle Joe
Suis-je la seule pour qui tes propos sont obscurs ?Lensman a écrit :Et puis, ce n'est même pas un contre-exemple: c'est le collaborateur du fanzine qui a payé, ce qu'il fait, c'est son problème (il a dépensé son argent pour le fanzine, à titre privé, comme tous les collaborateurs). Un fanzine, c'est un truc en collaboration bénévole: les collaborateurs non seulement ne sont pas payés, mais payent. Ceux qui sont payés ne font pas partie du fanzine, ce sont simplement des frais.
Pour beaucoup de gens, ce qui distingue le fanzine de la revue pro est que les auteurs (des nouvelles ?) sont payés. Si le fanéditeur a payé les textes, c'était donc logiquement une revue pro. S'il n'est pas rentré dans ses frais, c'est le cas de pas mal de petits éditeurs dont au moins une partie de l'activité est à perte.
Si cet exemple a un sens, c'est bien celui de nous rappeler que, dans un petit milieu comme la SF, la distinction pro/bénévole est assez tirée par les cheveux.
Bien sûr, il y a des éditeurs comme Bragelonne ou Denoël, mais, dès qu'on regarde les structures plus petites, une grosse partie de l'énergie qui fait vivre ces boîtes est bénévole.
La SF n'est qu'un gros fanzine

- bormandg
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A la limite, ça s'applique aussi à toute la littérature (sauf une courte liste de revues "pro"; mais quid alors de Fiction (celui des éditions Opta) et galaxie (Id;)?))Patrice a écrit :Salut,
Ma foi ça a presque toujours été le cas.La SF n'est qu'un gros fanzine Laughing
A+
Patrice

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
C'est vrai, je suis un peu obscur sur ce coup... Ce que je veux dire, c'est que l'entreprise dont parle Eons (le fanzine des cinglés de Perry Rhodan) n'est pas une entreprise à but commercial, c'est JUSTE pour s'amuser. Ce n'est donc pas "professionnel" au sens où l'entreprise est censée dégager des bénéfices, à distribuer aux employeurs et aux employés. Pour épater les copains, on peut céder à la tentation de payer des textes que l'on juge prestigieux... c'est mal (moralement, selon l'étique fanzinesque, il n'y a que l'imprimeur qui doit être payé, et encore, pas du temps des machines à alcool...) mais tu comprends, si ça provoque l'admiration (ou la jalousie) des voisins, ça vaut bien une petite dépense... Hé hé!Cibylline a écrit :Suis-je la seule pour qui tes propos sont obscurs ?Lensman a écrit :Et puis, ce n'est même pas un contre-exemple: c'est le collaborateur du fanzine qui a payé, ce qu'il fait, c'est son problème (il a dépensé son argent pour le fanzine, à titre privé, comme tous les collaborateurs). Un fanzine, c'est un truc en collaboration bénévole: les collaborateurs non seulement ne sont pas payés, mais payent. Ceux qui sont payés ne font pas partie du fanzine, ce sont simplement des frais.
Pour beaucoup de gens, ce qui distingue le fanzine de la revue pro est que les auteurs (des nouvelles ?) sont payés. Si le fanéditeur a payé les textes, c'était donc logiquement une revue pro. S'il n'est pas rentré dans ses frais, c'est le cas de pas mal de petits éditeurs dont au moins une partie de l'activité est à perte.
Si cet exemple a un sens, c'est bien celui de nous rappeler que, dans un petit milieu comme la SF, la distinction pro/bénévole est assez tirée par les cheveux.
Bien sûr, il y a des éditeurs comme Bragelonne ou Denoël, mais, dès qu'on regarde les structures plus petites, une grosse partie de l'énergie qui fait vivre ces boîtes est bénévole.
La SF n'est qu'un gros fanzine
Oncle Joe
C'est le cas des petits éditeurs, ils ne sont pas rentables et sont loin de payés des employés...Lensman a écrit :C'est vrai, je suis un peu obscur sur ce coup... Ce que je veux dire, c'est que l'entreprise dont parle Eons (le fanzine des cinglés de Perry Rhodan) n'est pas une entreprise à but commercial, c'est JUSTE pour s'amuser. Ce n'est donc pas "professionnel" au sens où l'entreprise est censée dégager des bénéfices, à distribuer aux employeurs et aux employés. Pour épater les copains, on peut céder à la tentation de payer des textes que l'on juge prestigieux... c'est mal (moralement, selon l'étique fanzinesque, il n'y a que l'imprimeur qui doit être payé, et encore, pas du temps des machines à alcool...) mais tu comprends, si ça provoque l'admiration (ou la jalousie) des voisins, ça vaut bien une petite dépense... Hé hé!