Piratage. Quoi, qui, pourquoi...
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Piratage. Quoi, qui, pourquoi...
Quelques échanges récents m'amènent à me poser des questions sur le piratage. Vous pouvez vous moquer, mais je n'y connais rien!
D'abord, qui met sur le Net des trucs que l'on peut pirater, et pourquoi? Je suppose que cela ne rapporte pas d'argent, c'est donc ou pour faire le malin et épater les copains, par défi, ou dans l'espoir que les autres feront pareil pour d'autres produits de manière à profiter soi-même de la synergie (ou les deux).
Eventuellement par vice, pour ruiner ceux qui proposent des trucs payants...
J'en oublie? Quels seraient les motifs les plus importants?
Qui sont ces gens? Ne sont-ils pas surtout très jeunes? (et donc représentent peu de monde dans les pays riches). Ce qui proposent des trucs pirates se confondent-ils exactement avec ceux qui en profitent, ou bien pour 1 qui met un truc sur le Net, il y a 100.000 faignasses qui en profitent?
Ensuite, quoi? Musique, film, ça semble clair. Par contre, quand je parle de textes, je fais rigoler tout le monde. Peut-on, par exemple, trouver le dernier Bauverger en pirate sur le Net? Les "Fondation" d'Asimov? (en anglais, en français...)? ou le fameux polar suédois qui cartonne, là? etc...
Si ce n'est pas le cas, pourquoi? L'argument "ça intéresse trop de gens" est a priori recevable, mais tout de même ne me paraît pas suffisant: il n'y a pas besoin que des tas de gens mettent le Beauverger sur le Net, UNE SEULE personne suffit!
Le cas particulier des comics, BD et autres mangas. Sont-ils aussi piratés que les films, la musique, etc...? par rapport aux textes?
J'oubliais. Important: en se développant (ça va aller de plus en plus vite...), le livre électronique ne va-til pas formidablement faciliter le, et inciter au piratage?
Vos avis?
Oncle Joe
D'abord, qui met sur le Net des trucs que l'on peut pirater, et pourquoi? Je suppose que cela ne rapporte pas d'argent, c'est donc ou pour faire le malin et épater les copains, par défi, ou dans l'espoir que les autres feront pareil pour d'autres produits de manière à profiter soi-même de la synergie (ou les deux).
Eventuellement par vice, pour ruiner ceux qui proposent des trucs payants...
J'en oublie? Quels seraient les motifs les plus importants?
Qui sont ces gens? Ne sont-ils pas surtout très jeunes? (et donc représentent peu de monde dans les pays riches). Ce qui proposent des trucs pirates se confondent-ils exactement avec ceux qui en profitent, ou bien pour 1 qui met un truc sur le Net, il y a 100.000 faignasses qui en profitent?
Ensuite, quoi? Musique, film, ça semble clair. Par contre, quand je parle de textes, je fais rigoler tout le monde. Peut-on, par exemple, trouver le dernier Bauverger en pirate sur le Net? Les "Fondation" d'Asimov? (en anglais, en français...)? ou le fameux polar suédois qui cartonne, là? etc...
Si ce n'est pas le cas, pourquoi? L'argument "ça intéresse trop de gens" est a priori recevable, mais tout de même ne me paraît pas suffisant: il n'y a pas besoin que des tas de gens mettent le Beauverger sur le Net, UNE SEULE personne suffit!
Le cas particulier des comics, BD et autres mangas. Sont-ils aussi piratés que les films, la musique, etc...? par rapport aux textes?
J'oubliais. Important: en se développant (ça va aller de plus en plus vite...), le livre électronique ne va-til pas formidablement faciliter le, et inciter au piratage?
Vos avis?
Oncle Joe
Modifié en dernier par Lensman le ven. mars 13, 2009 2:06 pm, modifié 2 fois.
Pour le manga, historiquement, c'est bien la BD qui était le plus piraté, parce que dans le début des années 90, la numérisation des séries télé restait hors de portée du commun des étudiants (qui étaient les pourvoyeurs essentiels). On avait donc les premières traduction de séries, chapitre par chapitre, faites par des fans qui commandaient les gros magazines mensuels au Japon.
La traduction était rapide, tant et si bien que certains éditeurs peu scrupuleux repiquaient la traduction des fans pour sortir leur version traduite (aux USA). Même pas besoin de payer un traducteur.
Donc, les pirates se faisaient pirater par les éditeurs professionnels. Ca donnait des choses amusantes puisque les sites de fans ne donnaient leurs traductions qu'à des groupes de gens sûrs. Je passe les détails, mais c'était fun.
Ensuite, quand la numérisation des séries télés est devenue à la portée de n'importe qui, ce fut l'explosion. La plupart des épisodes diffusés par la télé japonaise, sont récupérés et traduits dans la journée, par des équipes de 4 ou 5 personnes qui assurent la traduction et le sous-titrages en quelques heures. Plus la série est populaire, plus la diffusion mondiale par les traductions de fan devient quasi instantanée.
Du coup, pour les éditeurs pros, la situation est paradoxale : la popularité d'une série se mesure au nombres de groupes qui la traduisent (car en plus, il n'y a pas UN seul groupe qui traduit une série, mais plusieurs qui proposent des traductions différentes que l'on peut choisir en fonction de la qualité), mais une série populaire traduite, ca ne signifie pas que ces amateurs vont l'acheter en DVD ou en manga.
Un des exemples dont je me souviens, ce fut la série sur le go, "Hikaru no Go", immense "buzz" sur le net, j'en ai lu pas mal de planches via plusieurs sites qui les proposaient en anglais. Quand le premier volume de la série est sorti en France, il a été épuisé en moins d'une semaine. La lecture sur écran n'a pas cannibalisé la sortie sur papier, mais a au contraire favorisé ses ventes. A l'inverse, les séries télés populaires ne tirent pas un bénéfice équivalent quand elles sortent en DVD (les amateurs se contentent du fichier vidéo, ils n'ont pas besoin d'avoir une matérialisation).
La traduction était rapide, tant et si bien que certains éditeurs peu scrupuleux repiquaient la traduction des fans pour sortir leur version traduite (aux USA). Même pas besoin de payer un traducteur.
Donc, les pirates se faisaient pirater par les éditeurs professionnels. Ca donnait des choses amusantes puisque les sites de fans ne donnaient leurs traductions qu'à des groupes de gens sûrs. Je passe les détails, mais c'était fun.
Ensuite, quand la numérisation des séries télés est devenue à la portée de n'importe qui, ce fut l'explosion. La plupart des épisodes diffusés par la télé japonaise, sont récupérés et traduits dans la journée, par des équipes de 4 ou 5 personnes qui assurent la traduction et le sous-titrages en quelques heures. Plus la série est populaire, plus la diffusion mondiale par les traductions de fan devient quasi instantanée.
Du coup, pour les éditeurs pros, la situation est paradoxale : la popularité d'une série se mesure au nombres de groupes qui la traduisent (car en plus, il n'y a pas UN seul groupe qui traduit une série, mais plusieurs qui proposent des traductions différentes que l'on peut choisir en fonction de la qualité), mais une série populaire traduite, ca ne signifie pas que ces amateurs vont l'acheter en DVD ou en manga.
Un des exemples dont je me souviens, ce fut la série sur le go, "Hikaru no Go", immense "buzz" sur le net, j'en ai lu pas mal de planches via plusieurs sites qui les proposaient en anglais. Quand le premier volume de la série est sorti en France, il a été épuisé en moins d'une semaine. La lecture sur écran n'a pas cannibalisé la sortie sur papier, mais a au contraire favorisé ses ventes. A l'inverse, les séries télés populaires ne tirent pas un bénéfice équivalent quand elles sortent en DVD (les amateurs se contentent du fichier vidéo, ils n'ont pas besoin d'avoir une matérialisation).
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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- Enregistré le : jeu. avr. 24, 2008 1:16 pm
- Localisation : De moins en moins sur Terre
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Sujet très interessant (et en plein dans l'actualité)
Je vais donner ma propre réponse, en prenant mon cas, et ceux de mon entourage proche, comme base, pour donner quelques pistes (théories).
D'abords, différencier les populations.
- Le pirate : c'est celui qui va craquer le logiciel, ripper la vidéo ou le cd, etc. et mettre le résultat sur le web. Ses motivations : nombreuses, et tu les as à peu près déjà toutes cernées (montrer qu'ils en sont capable, jouer à l'anarchiste pseudo révolutionnaire ou l'inverse, devenir célèbre)
- Le profiteur : C'est celui qui va télécharger tous ces contenus mis à disposition par la première catégorie. A priori ce sont eux qui vont aller en prison. Les premiers sont trop difficiles à attraper ! Et quand on les choppe on prèfére souvent leur filer un contrat d etravail dans une boite de sécurité.
Element important : L'age. Le pirate n'est pas necessairement jeune, sauf si on considère que jeune c'est <50ans (et moi ça m'arrangerait). Parce que le piratage ça ne date pas d'hier, ça remonte même aux années 80 pour la musique et la vidéo (mais ce n'était pas sur Internet, puisque pas encore né).
Autre chose : il n'existe pas, à ma connaissance de véritable réseau organisé de textes pirates sur le web. On parle bien de temps à autres de sites chinois qui diffusent des écrits subversifs en chine ( Picsou magasine, la démocratie pour les nuls, ...) mais ce n'est pas du vrai piratage dans le sens où le marché visé n'est pas concerné par ces produits.
Enfin, si, demain, les livres electroniques gagnent du terrain et deviennent un vrai média de diffusion de textes (vrai, au sens commercial du terme) il est plus que probable que les bouquins et BD seront sur le web avant même leur sortie en librairie (ca a faillit être le cas avec un sorcier qui devait passer son bac).
Les arguments récurrents des pirates : les films c'est trop cher, la musique c'est trop cher, etc... (oui, je sais, c'est toujours le même argument). D'ou l'impression d'être des robin des bois qui volent aux riches pour donner aux pauvres.
Bon toutes ces explications sont un peu en vrac et je ne sais pas si elles répondent vraiment à tes questions. I cross my fingers!
Je vais donner ma propre réponse, en prenant mon cas, et ceux de mon entourage proche, comme base, pour donner quelques pistes (théories).
D'abords, différencier les populations.
- Le pirate : c'est celui qui va craquer le logiciel, ripper la vidéo ou le cd, etc. et mettre le résultat sur le web. Ses motivations : nombreuses, et tu les as à peu près déjà toutes cernées (montrer qu'ils en sont capable, jouer à l'anarchiste pseudo révolutionnaire ou l'inverse, devenir célèbre)
- Le profiteur : C'est celui qui va télécharger tous ces contenus mis à disposition par la première catégorie. A priori ce sont eux qui vont aller en prison. Les premiers sont trop difficiles à attraper ! Et quand on les choppe on prèfére souvent leur filer un contrat d etravail dans une boite de sécurité.
Element important : L'age. Le pirate n'est pas necessairement jeune, sauf si on considère que jeune c'est <50ans (et moi ça m'arrangerait). Parce que le piratage ça ne date pas d'hier, ça remonte même aux années 80 pour la musique et la vidéo (mais ce n'était pas sur Internet, puisque pas encore né).
Autre chose : il n'existe pas, à ma connaissance de véritable réseau organisé de textes pirates sur le web. On parle bien de temps à autres de sites chinois qui diffusent des écrits subversifs en chine ( Picsou magasine, la démocratie pour les nuls, ...) mais ce n'est pas du vrai piratage dans le sens où le marché visé n'est pas concerné par ces produits.
Enfin, si, demain, les livres electroniques gagnent du terrain et deviennent un vrai média de diffusion de textes (vrai, au sens commercial du terme) il est plus que probable que les bouquins et BD seront sur le web avant même leur sortie en librairie (ca a faillit être le cas avec un sorcier qui devait passer son bac).
Les arguments récurrents des pirates : les films c'est trop cher, la musique c'est trop cher, etc... (oui, je sais, c'est toujours le même argument). D'ou l'impression d'être des robin des bois qui volent aux riches pour donner aux pauvres.
Bon toutes ces explications sont un peu en vrac et je ne sais pas si elles répondent vraiment à tes questions. I cross my fingers!
Ma foi, toutes ces réponses sont intéressantes!
Celles d'Erion sont en plus très étonnantes et très spécifiques. Les principes généraux semblent simples à comprendre, mais quand on rentre dans le détail, c'est très curieux!
Oncle Joe
Celles d'Erion sont en plus très étonnantes et très spécifiques. Les principes généraux semblent simples à comprendre, mais quand on rentre dans le détail, c'est très curieux!
Oncle Joe
Modifié en dernier par Lensman le ven. mars 13, 2009 3:15 pm, modifié 1 fois.
- crazy guide
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- Enregistré le : jeu. avr. 24, 2008 1:16 pm
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+1 La réponse d'Erion me donne une autre question :
Est-ce qu'on peut considerer que c'est du piratage lorsqu'on met à disposition un "oeuvre" non disponible ?
Si un manga (ou n'importe quoi d'autre) n'est disponible en version française (ou sur le territoire Français) je ne vois même pas le souci moral de diffusion "non autorisée". pour moi ce n'est pas du piratage.
Est-ce qu'on peut considerer que c'est du piratage lorsqu'on met à disposition un "oeuvre" non disponible ?
Si un manga (ou n'importe quoi d'autre) n'est disponible en version française (ou sur le territoire Français) je ne vois même pas le souci moral de diffusion "non autorisée". pour moi ce n'est pas du piratage.
Re: Piratage. Quoi, qui, pourquoi...
Pour le fun et pour épater les filles !Lensman a écrit :D'abord, qui met sur le Net des trucs que l'on peut pirater, et pourquoi?
Il me semble qu'en P2P, c'est le bon vieux principe du troc.
Toi, moi, n'importe qui...Lensman a écrit :Qui sont ces gens?
Tu le fais fréquemment sur ce forum dès que tu met en ligne une citation extraite d'un texte sans indiquer explictement l'auteur et la source.
Parce que la musique et les films sont, déjà numérisés sur leurs supports commercial. Ça permet de les mettre sa copie privée à disposition sans avoir à faire de manipulation technique.Ensuite, quoi? Musique, film, ça semble clair. Par contre, quand je parle de textes, je fais rigoler tout le monde. Peut-on, par exemple, trouver le dernier Bauverger en pirate sur le Net? Les "Fondation" d'Asimov? (en anglais, en français...)? ou le fameux polar suédois qui cartonne, là? etc...
Si ce n'est pas le cas, pourquoi?
Attends que les ouvrages littéraires soient disponibles, en masse, sur support électronique (pour liseuse) et la mise à disposition de sa copie privée suivra.
Ne pas confondre le "piratage" (téléchargement illégal) et la mise à disposition sur un réseau d'une œuvre dont on dispose des droits de représentation et de copie privée.J'oubliais. Important: en se développant (ça va aller de plus en plus vite...), le livre électronique ne va-til pas formidablement faciliter le, et inciter au piratage?
Pour qu'il y ait téléchargement illégal (je parle ici du privé), encore faut-il qu'il y ait envie de profiter de l'œuvre.
Sérieusement, qui songerait à aller télécharger Le Surfulgur...
quelques réponses juridiques : http://maitre-eolas.fr/2009/02/20/1321- ... r-les-nulscrazy guide a écrit :Est-ce qu'on peut considerer que c'est du piratage lorsqu'on met à disposition un "oeuvre" non disponible ?
Si un manga (ou n'importe quoi d'autre) n'est disponible en version française (ou sur le territoire Français) je ne vois même pas le souci moral de diffusion "non autorisée". pour moi ce n'est pas du piratage.
Vu la gueule qu'on fait les éditeurs japonais qui faisaient les salons américains où on diffusait les fansubs, et vu les réguliers rappels à l'ordre de ces groupes par les éditeurs eux-mêmes via le mail, je peux t'assurer que c'est totalement illégal.crazy guide a écrit :+1 La réponse d'Erion me donne une autre question :
Est-ce qu'on peut considerer que c'est du piratage lorsqu'on met à disposition un "oeuvre" non disponible ?
Si un manga (ou n'importe quoi d'autre) n'est disponible en version française (ou sur le territoire Français) je ne vois même pas le souci moral de diffusion "non autorisée". pour moi ce n'est pas du piratage.
C'est tacitement toléré, mais les éditeurs peuvent lancer les avocats dès qu'ils le veulent, si ça leur chante, et ruiner n'importe quel gamin. La plupart des gros groupes de fansubs (ceux qui ont entre 10 et 12 personnes s'occupant de plusieurs séries en même temps, avec un site dédié, tout ça) ont créé leur propre règle morale d'arrêter de sous-titrer des épisodes dès que la série est achetée par un éditeur local.
Mais en général, quand ça se passe, un autre groupe prend le relais.
Ce qui empêche les éditeurs japonais de frapper fort, c'est une question d'image et de mauvaise publicité, pas une question juridique. Dans le même temps, ils cognent très fort sur la presse papier qui ne paie pas les droits de reproduction des images (certains magazines français s'en souviennent douloureusement). Les japonais sont TRES tatillons sur les droits des auteurs, dans des proportions folles puisque même les éditeurs français de manga doivent supplier les éditeurs japonais pour avoir des illustrations afin de décorer les sites web ou la promotion.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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Re: Piratage. Quoi, qui, pourquoi...
A te lire, le piratage, c'est un truc de fainéants un peu irresponsables fait par des bofs vantards...MF a écrit :Pour le fun et pour épater les filles !Lensman a écrit :D'abord, qui met sur le Net des trucs que l'on peut pirater, et pourquoi?
Il me semble qu'en P2P, c'est le bon vieux principe du troc.
Toi, moi, n'importe qui...Lensman a écrit :Qui sont ces gens?
Tu le fais fréquemment sur ce forum dès que tu met en ligne une citation extraite d'un texte sans indiquer explictement l'auteur et la source.
Parce que la musique et les films sont, déjà numérisés sur leurs supports commercial. Ça permet de les mettre sa copie privée à disposition sans avoir à faire de manipulation technique.Ensuite, quoi? Musique, film, ça semble clair. Par contre, quand je parle de textes, je fais rigoler tout le monde. Peut-on, par exemple, trouver le dernier Bauverger en pirate sur le Net? Les "Fondation" d'Asimov? (en anglais, en français...)? ou le fameux polar suédois qui cartonne, là? etc...
Si ce n'est pas le cas, pourquoi?
Attends que les ouvrages littéraires soient disponibles, en masse, sur support électronique (pour liseuse) et la mise à disposition de sa copie privée suivra.
Ne pas confondre le "piratage" (téléchargement illégal) et la mise à disposition sur un réseau d'une œuvre dont on dispose des droits de représentation et de copie privée.J'oubliais. Important: en se développant (ça va aller de plus en plus vite...), le livre électronique ne va-til pas formidablement faciliter le, et inciter au piratage?
Pour qu'il y ait téléchargement illégal (je parle ici du privé), encore faut-il qu'il y ait envie de profiter de l'œuvre.
Sérieusement, qui songerait à aller télécharger Le Surfulgur...
C'est peut-être ça, au fond., essentieillement..
Cela dit, les explications d'Erion sur le piratage des trucs japs sont un peu plus élaborées...
Pour le Surfulgur, j'ai des noms, hélas, mais je préfère éviter de donner des pistes à la police...
Oncle Joe
Re: Piratage. Quoi, qui, pourquoi...
Que veux tu, à nos ages, on ne se refait plus...Lensman a écrit :A te lire, le piratage, c'est un truc de fainéants un peu irresponsables fait par des bofs vantards...MF a écrit :Toi, moi, n'importe qui...Lensman a écrit :Qui sont ces gens?
Sans doute, mais j'essayais de répondre à ta question : "D'abord, qui met sur le Net des trucs que l'on peut pirater, et pourquoi?"Lensman a écrit :Cela dit, les explications d'Erion sur le piratage des trucs japs sont un peu plus élaborées...
Maintenant, si la question change et devient "D'abord, qui pirate des trucs et les met sur le Net, et pourquoi?" ma réponse changera aussi.
Comment combinent-ils cette "tatilloneté" avec le développement colossal du piratage sur le Net? Les Japs, qui sont censés réfléchir aux évolutions de la technologie, ont-ils une philosophie là-dessus? Pensent-ils que le controle est vraiment possible? (à part d'un point de vue symbolique).Erion a écrit :[Les japonais sont TRES tatillons sur les droits des auteurs, dans des proportions folles puisque même les éditeurs français de manga doivent supplier les éditeurs japonais pour avoir des illustrations afin de décorer les sites web ou la promotion.
Oncle Joe
Re: Piratage. Quoi, qui, pourquoi...
Bon, eh bien, voyons ce que tu en dis...MF a écrit :
Maintenant, si la question change et devient "D'abord, qui pirate des trucs et les met sur le Net, et pourquoi?" ma réponse changera aussi.
Oncle Joe