Ben voilà, après la V.O.D, le B.O.D... On est vraiment dans le monde du tout, tout de suite, et chez moi de préférence...Erion a écrit :Et je rajoute, pour le même prix, pour ceux qui pensent que les livres, ça se pirate pas tellement, l'index des torrents de mininova consacrés aux livres : http://www.mininova.org/sub/50
Et y'a des livres en français.
Et si on regarde bien, ça confirme ce que disent les chiffres de GFK, ce qu'on trouve le plus souvent piraté sur le net, ce sont les livres techniques (informatique, cuisine, etc...)
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J'entends souvent dire que les études de lettres ne servent à rien pour bosser dans l'édition et qu'aujourd'hui il vaut mieux avoir fait une école de commerce. Il s'agit bien sûr des gros éditeurs pas des petits ou des moyens qui eux continuent à embaucher des passionnés.Jean-Claude Dunyach a écrit :Comme qui, par exemple ?Fabien Lyraud a écrit :Cela se rajoute chez nous au fait que dans de grandes maisons les postes éditoriaux sont aux mains de diplômés d'école de commerce qui ne connaissent pas grand chose à la littérature.
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Ben oui, puisque c'est techniquement possible. Quand on avait pas d'imprimerie et de scanner chez soi, on pouvait attendre, on avait le temps. Maintenant qu'avec un matériel peu coûteux on peut scanner, éditer, imprimer, pourquoi attendre ? C'est aux éditeurs de se montrer plus réactifs, pas aux consommateurs de se limiter au nom d'un quelconque impératif moral.M le maudit a écrit : Ben voilà, après la V.O.D, le B.O.D... On est vraiment dans le monde du tout, tout de suite, et chez moi de préférence...
Avant qu'internet existe, les gens attendaient la traduction d'un livre non pas parce qu'ils étaient moraux, mais parce qu'ils n'avaient pas le choix.
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OK, bien essayé, mais :Fabien Lyraud a écrit :J'entends souvent dire que les études de lettres ne servent à rien pour bosser dans l'édition et qu'aujourd'hui il vaut mieux avoir fait une école de commerce. Il s'agit bien sûr des gros éditeurs pas des petits ou des moyens qui eux continuent à embaucher des passionnés.
En gras, des affirmations qui semblent aller au-delà du simple "on dit". Toujours pas d'exemple ?Fabien Lyraud a écrit :Cela se rajoute chez nous au fait que dans de grandes maisons les postes éditoriaux sont aux mains de diplômés d'école de commerce qui ne connaissent pas grand chose à la littérature.
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Un certain nombre d'offre d'emploi sur les site de l'ANPE et de l'Apec m'ont quand permis de vérifier que la légende reposait sur un fond de vérité. Il y en a une ou deux qui m'avait fait hurler quand je les avait lu.`
Par contre sur les annonces de l'ASFORED c'est plutôt un bagage littéraire qui est demandé.
Ce n'est peut être pas radical. Mais on recrute bien des diplômés d'écoles de commerce à des postes éditoriaux dans certaines maisons d'édition. C'est peut être un phénoméne récent, je n'en sais rien.
Par contre sur les annonces de l'ASFORED c'est plutôt un bagage littéraire qui est demandé.
Ce n'est peut être pas radical. Mais on recrute bien des diplômés d'écoles de commerce à des postes éditoriaux dans certaines maisons d'édition. C'est peut être un phénoméne récent, je n'en sais rien.
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Bien... Tout cela manque encore d'exemples concrets mais avançons.
Ce que j'essaye de t'expliquer (et Jean-Claude, sans doute, aussi) c'est que ton affirmation péremptoire est vérifiée dans un nombre de cas relativement limité et n'explique donc rien par elle-même. Un diplômé d'école de commerce, j'en ai un devant moi. Et il en connaît sur la littérature bien plus que je n'en saurai jamais. Après, est-ce que ça en fait un meilleur éditeur ou un moins bon que moi qui aie une licence de Lettres Modernes (et crois-moi ou pas mais ce diplôme ne m'aide en rien de rien dans mon travail) ? Je crois bien que le problème n'est vraiment pas là.
Ça, c'est une vérité universelle ? Une légende urbaine ?...Fabien Lyraud a écrit :diplômés d'école de commerce qui ne connaissent pas grand chose à la littérature
Ce que j'essaye de t'expliquer (et Jean-Claude, sans doute, aussi) c'est que ton affirmation péremptoire est vérifiée dans un nombre de cas relativement limité et n'explique donc rien par elle-même. Un diplômé d'école de commerce, j'en ai un devant moi. Et il en connaît sur la littérature bien plus que je n'en saurai jamais. Après, est-ce que ça en fait un meilleur éditeur ou un moins bon que moi qui aie une licence de Lettres Modernes (et crois-moi ou pas mais ce diplôme ne m'aide en rien de rien dans mon travail) ? Je crois bien que le problème n'est vraiment pas là.
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Hum, j’ai du mal a te suivre la !
D’une part, en quoi être diplôme d’une école de commerce serait une tare ?
Surtout dans un domaine ou l’aspect commerciale est si important quoi qu’on en dise.
D’autre part, en quoi être diplôme d’une école de commerce, empêcherait d’être aussi un passionné et de posséder une grande culture littéraire ?
Dans notre domaine du moins, il me semble que les gens qui sont a tête des différentes collection, diplômés ou pas, SONT avant tout des passionnés. Mais en plus, il sont aussi, réalistes – d’ailleurs c’est obligatoire!
Cela dit, ce n’est que mon avis.
(je repond à fabien)
D’une part, en quoi être diplôme d’une école de commerce serait une tare ?
Surtout dans un domaine ou l’aspect commerciale est si important quoi qu’on en dise.
D’autre part, en quoi être diplôme d’une école de commerce, empêcherait d’être aussi un passionné et de posséder une grande culture littéraire ?
Dans notre domaine du moins, il me semble que les gens qui sont a tête des différentes collection, diplômés ou pas, SONT avant tout des passionnés. Mais en plus, il sont aussi, réalistes – d’ailleurs c’est obligatoire!
Cela dit, ce n’est que mon avis.
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Je pense que la culture littéraire n'est pas suffisante pour faire de l'éditoriale mais qu'il faut possèder aussi des connaissances en linguistique française et en sémiotique également. En tout cas, je pense que ça doit pas mal aider.
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Pour résumer, de la culture et des connaissances dans différents domaines ne nuisent pas, et sont sûrement utiles. Après, je doute que ça puisse beaucoup servir à sélectionner efficacement les gens qui seront compétents dans l'édition... La culture et le flair critique sont aussi des choses que l'on peut acquérir de manière dilettante (encore heureux!), et même sans s'en apercevoir, un peu comme Mr Jourdain faisait de la prose...
Oncle Joe
Oncle Joe
Ah ? Bon, ben alors, là...Fabien Lyraud a écrit :Je pense que la culture littéraire n'est pas suffisante pour faire de l'éditoriale mais qu'il faut possèder aussi des connaissances en linguistique française et en sémiotique également. En tout cas, je pense que ça doit pas mal aider.
J'en reste sans voix.
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Gérard Klein, Gérard Klein !Jean-Claude Dunyach a écrit :Comme qui, par exemple ?Fabien Lyraud a écrit :Cela se rajoute chez nous au fait que dans de grandes maisons les postes éditoriaux sont aux mains de diplômés d'école de commerce qui ne connaissent pas grand chose à la littérature.
La preuve : il édite les suites de Dune.
- Please, be polite.
- Go fuck yourself.
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ça calme, hein !Pascal a écrit :J'en reste sans voix.Fabien Lyraud a écrit :Je pense que la culture littéraire n'est pas suffisante pour faire de l'éditoriale mais qu'il faut possèder aussi des connaissances en linguistique française et en sémiotique également. En tout cas, je pense que ça doit pas mal aider.
- Jean-Claude Dunyach
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Je répète : as-tu un exemple de quelqu'un qui:Fabien Lyraud a écrit :J'entends souvent dire que les études de lettres ne servent à rien pour bosser dans l'édition et qu'aujourd'hui il vaut mieux avoir fait une école de commerce. Il s'agit bien sûr des gros éditeurs pas des petits ou des moyens qui eux continuent à embaucher des passionnés.Jean-Claude Dunyach a écrit :Comme qui, par exemple ?Fabien Lyraud a écrit :Cela se rajoute chez nous au fait que dans de grandes maisons les postes éditoriaux sont aux mains de diplômés d'école de commerce qui ne connaissent pas grand chose à la littérature.
- occupe un poste éditorial (c'est-à-dire qui choisit les livres à publier) dans une grande maison
- sort d'une école de commerce
- ne connaît pas grand-chose à la littérature
Sinon, ce que tu dis est un mensonge. Tout simplement.
Donc à toi la main. On t'écoute : donne-nous des noms... Sinon, repars la queue entre les jambes, dans une envolée de ricanements moqueurs. Dont le mien.
Je compte pour 1. Comme chacun de vous...
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perdu, c'était science po option sociologie.Virprudens a écrit :Gérard Klein, Gérard Klein !Jean-Claude Dunyach a écrit :Comme qui, par exemple ?Fabien Lyraud a écrit :Cela se rajoute chez nous au fait que dans de grandes maisons les postes éditoriaux sont aux mains de diplômés d'école de commerce qui ne connaissent pas grand chose à la littérature.
La preuve : il édite les suites de Dune.
sinon, je sais que dans les débouchés de science po, l'édition est souvent citée, mais tu sais fabien, pour se diriger vers l'édition après une école de commerce/iep alors que tu peux faire des super métiers bien payés à 3000€ minimum par mois, faut être un passionné.
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