Le Silence de la Cité, mon premier Vonnarburg. C'était d'ailleurs son premier à elle aussi.
Impression mitigée. La thématique post-apo n'est pas vraiment une de celle qui me galvanise le plus. De même les huis-clos dans des villes abanonnées, ne sont pas trop ma tasse de thé. Ensuite, le côté MLF me gonfle un peu.
Mais le roman a pour lui d'avoir été porté par l'auteur. On sent que c'est un premier projet assez viscéral. Ensuite, et en dépit de tics d'écritures assez agaçants, mais qui étaient monnaie courante au début des années 80, comme ce "glaçage" de l'écriture façon cyberpunk, on arrive vite à se passionner pour les aventures de l'héroïne, spécialement dès qu'on sort de la Cité. Et puis enfin, Vonnarburg a un sens du rythme et du découpage assez impressionnant. Surtout un sens de l'ellipse particulièrement bien amenée, qui lui évite de tomber dans des lourdeurs de structures qui seraient fatales au roman.
Finalement un premier bouquin, mais qui m'a donné envie de m'essayer à la Maison des mères un de ces quatre.
Elisabeth Vonnarburg
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Elisabeth Vonnarburg
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
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