Salut,
Reçu hier. Intéressant ce Bifrost-là, par son énorme dossier / interview sur Richard Canal, un auteur qu'on a tendance à oublier de nos jours.
Comme pour Galaxies, je n'ai pas encore lu les nouvelles, pour me concentrer sur la partie rédactionnelle. Pierre Stolze démolit à juste titre Le Complexe du chimpanzé, pour sa technique graphique qui tient de l'escroquerie. Il nous remet aussi en mémoire (sic!) le fabuleux Memories de Katsuhiro Otomo et Satoshi Kon, un fabuleux dessin animé (un des meilleurs DA de SF, pour ma part).
Les critiques sont toutes intéressantes et motivées et le langage y est toujours aussi fleuri (la palme revient à Laurent Leleu qui nous informe que résumer le roman de Kriss Vila "revient à faire un fist fucking à un éléphant").
La page 105 n'a de toute évidence pas été relue.
Et, information majeure s'il en est: Gilles Dumay a perdu 20 kg !!!
A+
Patrice
Bifrost n°54
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bormandg
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Re: Bifrost n°54
Il est allé les réclamer rue des Morillons?Patrice a écrit :Salut,
Et, information majeure s'il en est: Gilles Dumay a perdu 20 kg !!!
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Patrice
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Re: Bifrost n°54
Comme le général Morillon? ou comme mon général Morillon??bormandg a écrit :Il est allé les réclamer rue des Morillons?
comme le raisin ?
comme le champignon?
comme les oiseaux?
comme la pierre précieuse?
La première fois que je suis allé dans cette rue, j'ai été fasciné - et je le suis toujours - par le nombre de significations de ce mot.
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)
Salut,
Et voilà maintenant l'avis sur les nouvelles, deux seulement hélas, plus qu'hélas.
Celle de Peter Watts est très intéressante, car non seulement il nous livre un cadre détaillé, mais c'est doublé d'une intéressante réflexion sur la vie en milieu extrême. Et cerise sur la gâteau, il évite le dernier poncif à la mode, c'est-à-dire la quasi-obligatoire scène de lesbiennes (ses deux personnages sont des femmes coincées dans une station de grande profondeur). Pas mal du tout, sans être révolutionnaire.
La nouvelle de Richard Canal est très belle, mais elle pêche par sa structure. Comment donc une petite infirmière peut se retrouver convoyeuse d'objets de très grande valeur poursuivie par une mafia? Cette incongruité est une peu gênante, et surtout il manque quelque chose: des détails sur la ville, qui, il me semble, reste le personnage principal du texte.
Quel dommage quand même que l'interview de Richard Canal par Richard Comballot soit si longue! Ca n'est pas que ce soit inintéressant, bien au contraire, mais 38 pages! Il aurait mieux valu faire un recueil de l'auteur, avec cette interview en postface. Il le mérite.
A+
Patrice
Et voilà maintenant l'avis sur les nouvelles, deux seulement hélas, plus qu'hélas.
Celle de Peter Watts est très intéressante, car non seulement il nous livre un cadre détaillé, mais c'est doublé d'une intéressante réflexion sur la vie en milieu extrême. Et cerise sur la gâteau, il évite le dernier poncif à la mode, c'est-à-dire la quasi-obligatoire scène de lesbiennes (ses deux personnages sont des femmes coincées dans une station de grande profondeur). Pas mal du tout, sans être révolutionnaire.
La nouvelle de Richard Canal est très belle, mais elle pêche par sa structure. Comment donc une petite infirmière peut se retrouver convoyeuse d'objets de très grande valeur poursuivie par une mafia? Cette incongruité est une peu gênante, et surtout il manque quelque chose: des détails sur la ville, qui, il me semble, reste le personnage principal du texte.
Quel dommage quand même que l'interview de Richard Canal par Richard Comballot soit si longue! Ca n'est pas que ce soit inintéressant, bien au contraire, mais 38 pages! Il aurait mieux valu faire un recueil de l'auteur, avec cette interview en postface. Il le mérite.
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Patrice
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Olivier Girard
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Seulement 2 nouvelles ? Ce que tu oublies de dire, c'est que l'une fait plus 80 000 signes traduits de l'anglais, ce qui représente un investissement considérable pour la revue, et que l'autre pèse tout de même ses 50 000 signes. Bifrost propose sur chaque n° entre 100 000 et 170 000 signes de fictions inédites. Nous ne pouvons pas faire plus en l’état actuel des choses, sauf à passer à 250 pages, ce qui est hors de question.Patrice a écrit :Salut,
Et voilà maintenant l'avis sur les nouvelles, deux seulement hélas, plus qu'hélas.
Celle de Peter Watts est très intéressante, car non seulement il nous livre un cadre détaillé, mais c'est doublé d'une intéressante réflexion sur la vie en milieu extrême. Et cerise sur la gâteau, il évite le dernier poncif à la mode, c'est-à-dire la quasi-obligatoire scène de lesbiennes (ses deux personnages sont des femmes coincées dans une station de grande profondeur). Pas mal du tout, sans être révolutionnaire.
La nouvelle de Richard Canal est très belle, mais elle pêche par sa structure. Comment donc une petite infirmière peut se retrouver convoyeuse d'objets de très grande valeur poursuivie par une mafia? Cette incongruité est une peu gênante, et surtout il manque quelque chose: des détails sur la ville, qui, il me semble, reste le personnage principal du texte.
Quel dommage quand même que l'interview de Richard Canal par Richard Comballot soit si longue! Ca n'est pas que ce soit inintéressant, bien au contraire, mais 38 pages! Il aurait mieux valu faire un recueil de l'auteur, avec cette interview en postface. Il le mérite.
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Patrice
Quant à l’ITW de Canal, c’est vrai qu’elle est longue. Mais c’est un choix que nous assumons depuis des années : donner l’espace nécessaire pour que les auteurs s’expriment en toute liberté (d’autant que quelqu’un comme Richard Canal ne parle pour ainsi dire jamais). C’est toujours pareil : certains trouvent les ITW trop longues ; d’autres très bien ; certains pensent qu’il y a trop de nouvelles dans Bifrost, d’autres pas assez… C’est ainsi. Quant à l’idée d’un recueil de nouvelles de Canal, c’est un truc sur lequel nous réfléchissons avec Richard Comballot. Et si nous allons au terme de ce projet, il ne fait pas de doute que nous reprendrons l’ITW de Canal publiée dans Bifrost, comme nous l’avons fait pour Catherine Dufour dans son recueil, et comme nous le ferons en septembre avec Joëlle Wintrebert. Publier une ITW dans une revue n’interdit pas de reprendre ladite ITW quelques années plus tard (avec une mise à jour, naturellement) au sein d’un gros recueil best of comme nous les affectionnons au Bélial’…
Salut Olivier,
Surtout ne te méprend pas: pour moi le bilan de ce numéro est très positif. Les nouvelles sont très agréables à lire et c'est l'essentiel. Et du coup, on en redemande, d'où le "deux seulement hélas, plus qu'hélas...".
En tout cas, voilà une bonne nouvelle, ce que tu dis sur l'éventualité d'un recueil "Richard Canal"... Ca fait plaisir!
A+
Patrice
Surtout ne te méprend pas: pour moi le bilan de ce numéro est très positif. Les nouvelles sont très agréables à lire et c'est l'essentiel. Et du coup, on en redemande, d'où le "deux seulement hélas, plus qu'hélas...".
En tout cas, voilà une bonne nouvelle, ce que tu dis sur l'éventualité d'un recueil "Richard Canal"... Ca fait plaisir!
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Patrice
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Eons
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J'ai une meilleure idée : limite drastiquement les critiques systématiquement négatives et sans intérêt de Sid Vicious alias GD alias TD, ça libèrera quelques dizaines de pages pour des textes plus intéressants.Olivier Girard a écrit :(...) Bifrost propose sur chaque n° entre 100 000 et 170 000 signes de fictions inédites. Nous ne pouvons pas faire plus en l’état actuel des choses, sauf à passer à 250 pages, ce qui est hors de question. (...)
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
Apropos de Sid Vicious alias etc... , il y a quelque chose de marrant dans la première nouvelle de This is not america , c'est que le narrateur s'appelle Ed Cochrane et qu'Eddy Cochrane est le créateur du tube immortel "Come on everybody" dont Sid Vicious avait fait la reprise en solo (je parle du membre des Sex Pistols) .Peut-être que ses alter ego devraient en prendre de la graine ...Eons a écrit :J'ai une meilleure idée : limite drastiquement les critiques systématiquement négatives et sans intérêt de Sid Vicious alias GD alias TD, ça libèrera quelques dizaines de pages pour des textes plus intéressants.Olivier Girard a écrit :(...) Bifrost propose sur chaque n° entre 100 000 et 170 000 signes de fictions inédites. Nous ne pouvons pas faire plus en l’état actuel des choses, sauf à passer à 250 pages, ce qui est hors de question. (...)
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
Dont acte : Cid (notez le C et non le S, ça fait toute la différence) Vicious n'est plus au sommaire de Bifrost depuis 8 numéros...Eons a écrit :J'ai une meilleure idée : limite drastiquement les critiques systématiquement négatives et sans intérêt de Sid Vicious alias GD alias TD, ça libèrera quelques dizaines de pages pour des textes plus intéressants.
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Eons
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Bruno a écrit :Mais ses alter ego, si...Eons a écrit :Dont acte : Cid (notez le C et non le S, ça fait toute la différence) Vicious n'est plus au sommaire de Bifrost depuis 8 numéros...
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Cibylline
J'aime bien la notion de "presque positive"...Patrice a écrit :En attendant, tu aurais tort de te plaindre: tu as une critique presque positive de Lunatique 81 par ledit Gilles Dumay. Et dans ce numéro de Bifrost, il n'y a aucune critique complètement incendiaire.
Sinon, Patrice, ton avatar est super flippant, sérieux.
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Cibylline