Salut,
Juste que le mot "littérature de l'imaginaire" n'a aucun sens. Il n'en a jamais eu, il n'en aura jamais. La visibilité est nulle.
C'est peut-être vrai en France, où l'imaginaire est finalement aussi présent dans les collections et chez les éditeurs de "blanche", mais pas partout. Je vais encore faire mon "russocentré", mais là, bas, avec la chape de plomb de la littérature réaliste soviétique, le mot imaginaire à un sens. On emploie le terme de
Fantastika pour englober ces genres que sont la SF, le Fantastique, la Fantasy, etc. Le tout sans réelles barrières. Quand Vladimir Vassiliev écrit
Les Techniciens de la ville de Kiev, il fait du Fantastika: c'est de la Fantasy (il y a des rois, des chevaliers et tout ça), mais aussi de la SF (à cause du niveau technologique: les chevaliers n'ont pas de chevaux, mais des véhicules à moteurs - camions, etc.) et du Fantastique (les dits véhicules sont dotés d'une conscience propre, et certains sont même à l'état sauvage). Et ça ne choque personne. C'est de l'imaginaire. Et c'est bien visible: c'est étiqueté comme tel dans les librairies. Personnellement, j'accepte de plus en plus cette définition.
A+
Patrice