Il ne s'agit pas de favoriser un point de vue ; il s'agit de favoriser la mise en place de points de repères utiles, que chacun est libre ou non d'utiliser.Sand a écrit :Mais alors marteler qu'il faut favoriser un point de vue par rapport à un autre, désolée, vous abusez.
Or, l'étiquette imaginaire n'offre pas de valeur ajoutée pour se repérer. Elle se superpose à des étiquettes déjà existantes, sans fournir d'éléments de compréhension supplémentaires. Elle ne répond donc à aucun besoin, mais crée une catégorie regroupant arbitrairement des genres pré-existants.
Je ne m'oppose pas à son emploi, mais je ne vais pas lui reconnaître des qualités qu'elle n'a pas.
L'absence du terme d'imaginaire n'a jamais empêché des lecteurs de se servir dans tous les rayons s'ils le désiraient. Et s'il y avait dans les librairies un grand rayon "imaginaire" dans lequel se côtoyeraient Tolkien, asimov, Hobb et Hamilton (un peu comme dans Presse Pocket, en fait), j'ai l'impression que cela gênerait plutôt que cela ne libèrerait le lecteur.