Conférence Buffy contre les Vampires

[jeromolko]

Vendredi 26 juin se tenais une conférence Buffy contre les Vampires à la Cité universitaire de Paris (XIVème).

Tout au long de la journée, spécialistes (ou pas) se sont succédés pour parler de l'évolution de la série durant ces sept années d'existence, mais également des thèmes qui traverse et structure la série.

Parmi les différentes interventions, celle sur le féminisme supposé de la série nous a paru particulièrement intéressante.

L'oratrice s'est engagée à démontrer en quoi la série Buffy, the vampire slayer était une série féministe. La série est l'une des premières à faire d'une jeune fille blonde une héroïne, dont son seule pouvoir est sa force physique. Elle utilise son don pour faire son boulot (to do her job). Mais tout au long de la série, Buffy ne cessera d'affirmer se différence de jeune fille puis de jeune femme par rapport à un monde éminemment masculin, tant vis-à-vis des bad guys de la série, qui tous, à une ou deux exceptions près seront de sexe masculins, que du conseil des observateurs, là-aussi quasi uniquement composé d'hommes, et en tout cas dirigé par eux.

Un autre aspect de la conférence abordait la violence dans la série. Thème qui rejoint en partie le précédent. Buffy, en tant que Tueuse est la dépositaire du pouvoir légale de la série, c'est elle qui détient le pouvoir, qu'elle s'approprie, souvent au détriment des hommes de la série.

Durant cette journée, il fut dommage que certains détails de la série ait été mélangé. Le rôle de personnages importants ayant été minimisé (Spike).

[Julien d'Hem]

Ca avait l'air bien (vraiment hein^^).

Cette série à plus de fond qu'elle n'en a l'air de prime abord...

[Stéphane]

Je ne veux pas dévaloriser le propos de l'oratrice, mais on peut faire dire presque tout le temps des choses très profondes à la production la plus superficielle qui soit...
C'est un peu le rôle des universitaires, non ?

[Erion]

Je ne veux pas dévaloriser le propos de l'oratrice, mais on peut faire dire presque tout le temps des choses très profondes à la production la plus superficielle qui soit...
C'est un peu le rôle des universitaires, non ?

Buffy, superficielle ? Tu n'as pas dû voir la série dans sa totalité, je pense.

[Stéphane]

Je ne veux pas dévaloriser le propos de l'oratrice, mais on peut faire dire presque tout le temps des choses très profondes à la production la plus superficielle qui soit...
C'est un peu le rôle des universitaires, non ?

Buffy, superficielle ? Tu n'as pas dû voir la série dans sa totalité, je pense.

J'ai du voir deux trois épisodes sans intérêt. En général ça me suffit pour arrêter de regarder une série.

[Lune]

L'oratrice s'est engagée à démontrer en quoi la série Buffy, the vampire slayer était une série féministe. La série est l'une des premières à faire d'une jeune fille blonde une héroïne, dont son seule pouvoir est sa force physique.

Buffy c'est un gros bras, version féminine. Et par ailleurs, ils l'ont vraiment faite blonde (extérieur et intérieur). Je ne vois pas trop en quoi ça donne une bonne image de la femme...

[Roland C. Wagner]

J'ai du voir deux trois épisodes sans intérêt. En général ça me suffit pour arrêter de regarder une série.

Buffy c'est un gros bras, version féminine. Et par ailleurs, ils l'ont vraiment faite blonde (extérieur et intérieur). Je ne vois pas trop en quoi ça donne une bonne image de la femme...

[Sybille]

J'ai du voir deux trois épisodes sans intérêt. En général ça me suffit pour arrêter de regarder une série.

Buffy c'est un gros bras, version féminine. Et par ailleurs, ils l'ont vraiment faite blonde (extérieur et intérieur). Je ne vois pas trop en quoi ça donne une bonne image de la femme...

Ne t'en fais pas, ils font ça juste pour vérifier qu'on est toujours là et qu'on ne dort pas malgré l'arrivée de la chaleur... n'est-ce pas, hein ? C'était pas sérieux ? *regard plein d'espoir*

[Stéphane]

J'ai du voir deux trois épisodes sans intérêt. En général ça me suffit pour arrêter de regarder une série.

Buffy c'est un gros bras, version féminine. Et par ailleurs, ils l'ont vraiment faite blonde (extérieur et intérieur). Je ne vois pas trop en quoi ça donne une bonne image de la femme...

Ne t'en fais pas, ils font ça juste pour vérifier qu'on est toujours là et qu'on ne dort pas malgré l'arrivée de la chaleur... n'est-ce pas, hein ? C'était pas sérieux ? *regard plein d'espoir*

1) J'ai pas suivi la série Buffy parce que voir une gonzesse (ou un mec) casser du vampire mal maquillé, ça ne m'intéresse pas.

2) J'ai bien lancer un troll au début du sujet. Malheureusement, ce n'est pas sur le point que je croyais que les gens ont réagi. C'est d'ailleurs assez affligeant quand on y pense...

[Erion]

Je ne veux pas dévaloriser le propos de l'oratrice, mais on peut faire dire presque tout le temps des choses très profondes à la production la plus superficielle qui soit...
C'est un peu le rôle des universitaires, non ?

Buffy, superficielle ? Tu n'as pas dû voir la série dans sa totalité, je pense.

J'ai du voir deux trois épisodes sans intérêt. En général ça me suffit pour arrêter de regarder une série.

Et après, on critique Lensman qui a pas lu "La route" et se fie aux commentaires.

Mais je t'accorde que c'est vrai pour toutes les séries. J'ai vu le premier épisode de Battlestar Galactica, et j'ai vu que c'était sans intérêt. J'ai même regardé le dernier épisode, et c'était encore pire que le premier épisode.

Pour Buffy, justement, ce qui en a fait sa particularité, c'est son évolution entre la série pour ados de base, et la suite. Comme Whedon a modifié le cadre. Je n'ai jamais été un fan, mais le peu que j'ai vu à partir d'un bon nombre de saisons (en gros à partir de l'université), était plutôt sympa, et bien foutu (et bien fun).

[Roland C. Wagner]

1) J'ai pas suivi la série Buffy parce que voir une gonzesse (ou un mec) casser du vampire mal maquillé, ça ne m'intéresse pas.

L'intérêt est sans doute ailleurs.

[Lune]

J'ai du voir deux trois épisodes sans intérêt. En général ça me suffit pour arrêter de regarder une série.

Buffy c'est un gros bras, version féminine. Et par ailleurs, ils l'ont vraiment faite blonde (extérieur et intérieur). Je ne vois pas trop en quoi ça donne une bonne image de la femme...

Ne t'en fais pas, ils font ça juste pour vérifier qu'on est toujours là et qu'on ne dort pas malgré l'arrivée de la chaleur... n'est-ce pas, hein ? C'était pas sérieux ? *regard plein d'espoir*

1) J'ai pas suivi la série Buffy parce que voir une gonzesse (ou un mec) casser du vampire mal maquillé, ça ne m'intéresse pas.

2) J'ai bien lancer un troll au début du sujet. Malheureusement, ce n'est pas sur le point que je croyais que les gens ont réagi. C'est d'ailleurs assez affligeant quand on y pense...

J'ai regardé la série quand elle passait sur M6, et j'ai aimé. Mais je ne partage pas votre avis quant à la bonne image de la femme. Après j'ai regardé la série il y a un bout de temps (une dizaine d'année je pense), et les souvenirs qui m'en restent sont : Buffy qui ne comprend rien à ce que Giles lui raconte, et les combats. Il y a peut-être des idées plus profondes dans Buffy, mais il faudrait sûrement que je visionne la série une nouvelle fois. Je n'en ai pas envie.

[Roland C. Wagner]

Pour Buffy, justement, ce qui en a fait sa particularité, c'est son évolution entre la série pour ados de base, et la suite. Comme Whedon a modifié le cadre. Je n'ai jamais été un fan, mais le peu que j'ai vu à partir d'un bon nombre de saisons (en gros à partir de l'université), était plutôt sympa, et bien foutu (et bien fun).

Extrait d'une interview de Joss Wedhon :

Q: So you were trying to create an icon?

A: Yes. It was supposed to be something that, you know, little girls would play with Barbie dolls that had Kung-Fu grip. It was supposed to subvert our notions of what a hero is, very specifically. At the same time, it was supposed to do it in a fun disarming fashion. As I’ve said before, I wasn’t trying to make Buffy The Lesbian Separatist, because I didn’t think anyone would show up.

[Nicky]

Bien sûr que Buffy est une série féministe. C'est un de ses objectifs, et il est difficile de nier qu'il est atteint. Les relations entre hommes et femmes y sont souvent traitées, et en général du point de vue féminin.
Mais elle l'est sans pour autant faire des hommes des êtres inutiles et inférieurs. Même les personnages "inutiles" au niveau de l'intrigue (càd sans super pouvoirs ou super entraînements) ont leur place au niveau humain.
Cela dit, Whedon revient souvent sur certains archétypes à tendance sexistes (du genre à mettre la femme sur un piédestal où elle a jamais voulu se hisser), du genre la femme qui se sacrifie pour le bien de tous, ou encore le couple lesbien idéalisé.

M'enfin à la base, c'est en effet une série pour ados avec des pif paf boum. Je peux pas en vouloir aux gens qui n'ont pas fait l'effort de suivre plus longtemps pour décuvrir toutes ses qualités. Pour les gens de ma génération, c'était plus facile : on était ados, on a été d'abord attiré par le pif paf boum, et on est resté pour toute la profondeur qui s'est développé petit à petit.
Mais mince ! C'était super rigolo dès le 1er épisode ! Comment passer à côté de son humour ?

[Roland C. Wagner]

C'était super rigolo dès le 1er épisode !

Ayant eu la chance de tomber par hasard en toute innocence sur la première scène du premier épisode, avec une jolie inversion de situation, je ne peux que plussoyer.

Comment passer à côté de son humour ?

L'humour, c'est pas tendance.