Joël Houssin et la télé
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Démonstration sans faille.
La culture télévisuelle existe désormais au même titre que la culture livresque, même s'il elle n'affiche pas la même richesse, faute de temps. On peut s'y retrouver ou y débattre de conceptions différentes (voir le débat sur Buffy), mais dans tous les cas, sans les référents adéquats, on se retrouve avec les mêmes problèmes : si on a pas le background adéquat, on passe à côté de la possibilité d'en juger de la qualité.
C'était ma contribution chiante du jour.
La culture télévisuelle existe désormais au même titre que la culture livresque, même s'il elle n'affiche pas la même richesse, faute de temps. On peut s'y retrouver ou y débattre de conceptions différentes (voir le débat sur Buffy), mais dans tous les cas, sans les référents adéquats, on se retrouve avec les mêmes problèmes : si on a pas le background adéquat, on passe à côté de la possibilité d'en juger de la qualité.
C'était ma contribution chiante du jour.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
Tiens bin à cause de cette discussion, j'ai regardé les 2 épisodes de Fringe d'hier sur TF1, histoire de voir quoi.
C'est pas que c'est dépourvu d'idées potentiellement intéressantes (perso, j'aime bien l'idée de sciences alternatives farfelues). C'est juste que la forme est totalement diluée et très bateau.
On a l'impression d'être devant des épisodes du complot d'X-Files (qui en général étaient vraiment pas terribles) : plein de questions sans réponses, qui s'accumulent, l'impression que la moitié de l'univers connaît toutes les réponses mais ne dira rien à nos héros. Les témoins qui meurent en 5 minutes...
Plein de ficelles narratives déjà vues et revues, et les personnages n'apportent rien. L'héroïne est fadasse, le jeune génie est inutile. Le vieux fou aurait pu être intéressant, mais il ne sert que de deus ex machina à l'intention de scénaristes mous du bulbes.
Des 2 épisodes d'hier, toutes les avancées de scénar étaient provoquées par des deus ex machina ! Fantômes, visions, mails impossibles, ou souvenirs plus ou moins précis du vieux fou qui sait tout sur tout.
Il n'y a aucune enquête un peu policière avec pistes et indices : pour une histoire de complot sur le long terme, c'est quand même gênant.
Et puis putain, les épisodes durent 40 minutes mais ce que c'est lent ! Les éléments viennent au compte goutte, et il n'y a que des scènes clichés et creuses pour lier les deus ex machina entre eux. Il y a probablement moins d'idées dans un épisode de Fringe (40 minutes) que dans un épisode de Malcolm (20 minutes).
J'ose pas parler de la série UK State of Play, que je suis en train de regarder, qui arrive à mettre l'équivalent d'un film entier dans chaque épisode (1 heure) : la différence de densité d'informations, de structure, de maîtrise narrative, et de richesse des persos me crève les yeux.
C'est pas que c'est dépourvu d'idées potentiellement intéressantes (perso, j'aime bien l'idée de sciences alternatives farfelues). C'est juste que la forme est totalement diluée et très bateau.
On a l'impression d'être devant des épisodes du complot d'X-Files (qui en général étaient vraiment pas terribles) : plein de questions sans réponses, qui s'accumulent, l'impression que la moitié de l'univers connaît toutes les réponses mais ne dira rien à nos héros. Les témoins qui meurent en 5 minutes...
Plein de ficelles narratives déjà vues et revues, et les personnages n'apportent rien. L'héroïne est fadasse, le jeune génie est inutile. Le vieux fou aurait pu être intéressant, mais il ne sert que de deus ex machina à l'intention de scénaristes mous du bulbes.
Des 2 épisodes d'hier, toutes les avancées de scénar étaient provoquées par des deus ex machina ! Fantômes, visions, mails impossibles, ou souvenirs plus ou moins précis du vieux fou qui sait tout sur tout.
Il n'y a aucune enquête un peu policière avec pistes et indices : pour une histoire de complot sur le long terme, c'est quand même gênant.
Et puis putain, les épisodes durent 40 minutes mais ce que c'est lent ! Les éléments viennent au compte goutte, et il n'y a que des scènes clichés et creuses pour lier les deus ex machina entre eux. Il y a probablement moins d'idées dans un épisode de Fringe (40 minutes) que dans un épisode de Malcolm (20 minutes).
J'ose pas parler de la série UK State of Play, que je suis en train de regarder, qui arrive à mettre l'équivalent d'un film entier dans chaque épisode (1 heure) : la différence de densité d'informations, de structure, de maîtrise narrative, et de richesse des persos me crève les yeux.
Et bien je m'en prends plein les gencives avec Fringe.
Pour le vieux fou, il n'est pas si fou que ça. Quant aux fantômes dont tu fais allusion, Niky, et ce qui va avec, il s'agit tout simplement des souvenirs inoculés (par Bishop), dans la mémoire d'Olivia Dunham. Des souvenirs appartenant à son ex-amant et coéquipier qui est mort. C'est alors, qu'elle retourne dans le caisson pour pénétrer à nouveau les souvenirs de son ex-amant afin de résoudre une énigme et une histoire de meurtre. Elle désire également que le professeur Bishop lui retire ces souvenirs qui ne lui appartiennent pas, elle ne veut plus avoir toutes ces visions ...
Le professeur Bishop à la limite de la folie est le spécialiste de la Fringe fiction, comme la téléportation, la régénération cellulaire, l'invisibilité la transmogrification, etc ... Ce vieil homme excentrique met un piment particulier avec toutes ces manips scientifiques. Je dirais que Fringe est le digne successeur d' X-files.
Par ailleurs, je tenais à souligner, chère Niky, que entre confondre goût et culture cela fait une marge, non ? Ce n'est pas parce qu'on aime un scénario qui ne plait pas forcément à tout le monde, qu'on est pour autant dépourvu de culture.
C'est vrai qu'on pourrait se plaindre de la lenteur du déroulement de l'histoire, mais on retrouve bien ici le style particulier, voir original, de J.J Brams. Si vous suivez Lost, vous pourrez vous rendre compte que le style reste le même, et cela même, si ce sont deux séries totalement différentes. J'aime ce style qui justement manque parfois de logique, car on ne sait à quoi s'attendre, contrairement à toutes ces séries dont on devine le dénouement dès les premiers épisodes. J.J Brams sait marquer le suspens nous n'avons pas la même vision sur son talent, c'est évident. Ce que je vois en lui est l'étoffe d'un grand scénariste. Il improvise, ce n'est pas du tout cuit à l'avance, c'est un vrai créateur. Le défaut vient très certainement des acteurs. D'autres auraient fait un meilleur carton pour cette série.
N'incriminons donc pas l'auteur, car si l'un de nos romans venait à être adapté, mais mal interprété, grande serait notre déception, ne croyez-vous pas ? Quel gâchis pour l'auteur qui aura travaillé à fond, dont le roman aura eu du succès, mais qui une fois au cinéma aura sombré.

Pour le vieux fou, il n'est pas si fou que ça. Quant aux fantômes dont tu fais allusion, Niky, et ce qui va avec, il s'agit tout simplement des souvenirs inoculés (par Bishop), dans la mémoire d'Olivia Dunham. Des souvenirs appartenant à son ex-amant et coéquipier qui est mort. C'est alors, qu'elle retourne dans le caisson pour pénétrer à nouveau les souvenirs de son ex-amant afin de résoudre une énigme et une histoire de meurtre. Elle désire également que le professeur Bishop lui retire ces souvenirs qui ne lui appartiennent pas, elle ne veut plus avoir toutes ces visions ...
Le professeur Bishop à la limite de la folie est le spécialiste de la Fringe fiction, comme la téléportation, la régénération cellulaire, l'invisibilité la transmogrification, etc ... Ce vieil homme excentrique met un piment particulier avec toutes ces manips scientifiques. Je dirais que Fringe est le digne successeur d' X-files.
Par ailleurs, je tenais à souligner, chère Niky, que entre confondre goût et culture cela fait une marge, non ? Ce n'est pas parce qu'on aime un scénario qui ne plait pas forcément à tout le monde, qu'on est pour autant dépourvu de culture.
C'est vrai qu'on pourrait se plaindre de la lenteur du déroulement de l'histoire, mais on retrouve bien ici le style particulier, voir original, de J.J Brams. Si vous suivez Lost, vous pourrez vous rendre compte que le style reste le même, et cela même, si ce sont deux séries totalement différentes. J'aime ce style qui justement manque parfois de logique, car on ne sait à quoi s'attendre, contrairement à toutes ces séries dont on devine le dénouement dès les premiers épisodes. J.J Brams sait marquer le suspens nous n'avons pas la même vision sur son talent, c'est évident. Ce que je vois en lui est l'étoffe d'un grand scénariste. Il improvise, ce n'est pas du tout cuit à l'avance, c'est un vrai créateur. Le défaut vient très certainement des acteurs. D'autres auraient fait un meilleur carton pour cette série.
N'incriminons donc pas l'auteur, car si l'un de nos romans venait à être adapté, mais mal interprété, grande serait notre déception, ne croyez-vous pas ? Quel gâchis pour l'auteur qui aura travaillé à fond, dont le roman aura eu du succès, mais qui une fois au cinéma aura sombré.

" La lecture d'un roman jette sur la vie une lumière."
[ Louis Aragon ]
[ Louis Aragon ]
Artésia :
D'abord Nicky est un garçon...
Ensuite si tu fais attention, tu verras que c'est sur l'originalité des idées de scénar qu'on parle ici de culture SF. De manière évidente, il s'agit ici de critiquer le fond pas la forme.Et sur le fond, il est évident, pour ce que j'en lis de ceux qui ont vu les épisodes, que ça manque en effet cruellement d'originalité. Et pardonne-moi, mais ce que tu en dis toi-même ne fait que confirmer selon moi ce qu'en a dit Nicky.
Perso, la forme, je n'en parlerai pas, j'ai vu un épisode, je me suis ennuyée à mourir, j'ai laissé tomber...
Et fais-toi une raison, ma jolie, ici, tout le monde parle sans détour, il ne faut jamais prendre ça pour des attaques personnelles (sauf si tu les cherches, comme d'autres ailleurs, mais ça n'a pas l'air d'être ton style !)
Nicky : State of Play is a State of Art, un absolu de qualité. Intelligent jusqu'à l'excès, sur le fond comme sur la forme. Achetez le DVD au leu d'aller voir sa pâle copie hollywoodienne, vous ne le regretterez pas.
D'abord Nicky est un garçon...

Ensuite si tu fais attention, tu verras que c'est sur l'originalité des idées de scénar qu'on parle ici de culture SF. De manière évidente, il s'agit ici de critiquer le fond pas la forme.Et sur le fond, il est évident, pour ce que j'en lis de ceux qui ont vu les épisodes, que ça manque en effet cruellement d'originalité. Et pardonne-moi, mais ce que tu en dis toi-même ne fait que confirmer selon moi ce qu'en a dit Nicky.
Perso, la forme, je n'en parlerai pas, j'ai vu un épisode, je me suis ennuyée à mourir, j'ai laissé tomber...
Et fais-toi une raison, ma jolie, ici, tout le monde parle sans détour, il ne faut jamais prendre ça pour des attaques personnelles (sauf si tu les cherches, comme d'autres ailleurs, mais ça n'a pas l'air d'être ton style !)
Nicky : State of Play is a State of Art, un absolu de qualité. Intelligent jusqu'à l'excès, sur le fond comme sur la forme. Achetez le DVD au leu d'aller voir sa pâle copie hollywoodienne, vous ne le regretterez pas.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
Heu... Nicky a parfaitement compris le scénario, les souvenirs, toussa... Et c'est juste extrêmement deus ex machina comme idée (pour ne pas dire complètement con), et le deus ex machina est à éviter d'une façon générale, alors quand c'est systématique, la seule conclusion est que le scénariste est mauvais.
Quant au talent d'Abrams, je cherche encore. C'est un réalisateur tâcheron, parfois honnête, mais guère plus. Un bon directeur de supermarché télévisuel, quoi (c'est pas Bay ou Emmerich, quand même). Talentueux, on en est très très loin.
C'est pas en citant Lost (un ratage) ou Alias (une bouse) que ça va faire remonter le niveau.
Quelqu'un avec une culture cinéma et télévisuelle un minimum développée ne peut pas trouver Fringe bien fichu, car ce n'est pas le cas. Quelqu'un sans cette culture ne s'y laisse pas forcément prendre, d'ailleurs, parce que vraiment les ficelles sont de la dimension de câbles de remorquage de porte-containers.
Aimer/apprécier/avoir du goût pour, c'est autre chose.
Par exemple, j'aime beaucoup Charmed et Plus belle la vie. Mais tu ne me verras pas dire que c'est bien réalisé, que les scénarios se tiennent, ni qu'il y a une intelligence du propos. Objectivement, ce sont des séries bien pourries. Mais j'aime quand même.
Quant au talent d'Abrams, je cherche encore. C'est un réalisateur tâcheron, parfois honnête, mais guère plus. Un bon directeur de supermarché télévisuel, quoi (c'est pas Bay ou Emmerich, quand même). Talentueux, on en est très très loin.
C'est pas en citant Lost (un ratage) ou Alias (une bouse) que ça va faire remonter le niveau.
Quelqu'un avec une culture cinéma et télévisuelle un minimum développée ne peut pas trouver Fringe bien fichu, car ce n'est pas le cas. Quelqu'un sans cette culture ne s'y laisse pas forcément prendre, d'ailleurs, parce que vraiment les ficelles sont de la dimension de câbles de remorquage de porte-containers.
Aimer/apprécier/avoir du goût pour, c'est autre chose.
Par exemple, j'aime beaucoup Charmed et Plus belle la vie. Mais tu ne me verras pas dire que c'est bien réalisé, que les scénarios se tiennent, ni qu'il y a une intelligence du propos. Objectivement, ce sont des séries bien pourries. Mais j'aime quand même.
Istéria (bah tu massacres mon pseudo, je te retourne la politesse) : prends moi pour un abruti (enfin, une abrutie, il semblerait), j'avais totalement besoin de tes explications, le scénario m'était tellement passé au-dessus de la tête >_>
C'est bien la seule raison pour laquelle je n'ai pu apprécier ce chef d'oeuvre, je suppose
Heureusment que tu es là pour me ressortir presque mot pour mot les éléments de la série (j'aime beaucoup cette énumération des sciences tordues, toujours la même ou presque... Et presque identique à des dialogues de la 1ere saison de Heroes, par ailleurs. "Original" ? Hin hin...)
Sauf que je t'expliquais que la définition de l'"originalité" n'est pas une question de goût, mais de culture justement. Et si tu n'es pas capable de comprendre cela, ce n'est pas de goût ou de culture que tu manques...
Paske si tu confonds un scénario qu'on aime et un scénario original c'est tu as quelques lacunes.
Donc à part ça, tu nous expliques que quand même, Lost et Fringe, c'est quand même la même chose, car Brams (BRAMS ???? Ton grand scénariste et tout mérite-t-il lui aussi de se faire tronquer le patronyme ?), donc car Abrams, disais-je, est tellement génial qu'il est incapable de changer de style...
Euuhh ?
Et puis c'est sûr que le manque d'originalité de ses dialogues, de ses situations, la bateauitude de sa réalisation, et les types de personnages qu'il met en scène... Tout ça, c'est la faute des acteurs. Quels salauds !
Navire > (désolé pour l'usage péjoratif du terme "bateau", mais toi tu sais que je t'aimeuh <3) J'ai récupéré State of play de chez mes cousins anglais ^^° Et c'est un peu la lose, paske les seuls sous titres récupérés sur le net sont assez mal calés, et puisque c'est l'Angleterre, ils ont tous un accent différent, parfois très incompréhensible XD. Enfin, je me sens moins coupable, je l'ai acheté pour l'anniv d'un copain. Et je vais me regarder la fin sur ce DVD, nyark nyark nyark)
Sand > Finit pas tes posts avec de tels exemples, tu te discrédites quand même ^_^°
C'est bien la seule raison pour laquelle je n'ai pu apprécier ce chef d'oeuvre, je suppose

Sauf que je t'expliquais que la définition de l'"originalité" n'est pas une question de goût, mais de culture justement. Et si tu n'es pas capable de comprendre cela, ce n'est pas de goût ou de culture que tu manques...
Paske si tu confonds un scénario qu'on aime et un scénario original c'est tu as quelques lacunes.
Donc à part ça, tu nous expliques que quand même, Lost et Fringe, c'est quand même la même chose, car Brams (BRAMS ???? Ton grand scénariste et tout mérite-t-il lui aussi de se faire tronquer le patronyme ?), donc car Abrams, disais-je, est tellement génial qu'il est incapable de changer de style...
Euuhh ?
Et puis c'est sûr que le manque d'originalité de ses dialogues, de ses situations, la bateauitude de sa réalisation, et les types de personnages qu'il met en scène... Tout ça, c'est la faute des acteurs. Quels salauds !
Navire > (désolé pour l'usage péjoratif du terme "bateau", mais toi tu sais que je t'aimeuh <3) J'ai récupéré State of play de chez mes cousins anglais ^^° Et c'est un peu la lose, paske les seuls sous titres récupérés sur le net sont assez mal calés, et puisque c'est l'Angleterre, ils ont tous un accent différent, parfois très incompréhensible XD. Enfin, je me sens moins coupable, je l'ai acheté pour l'anniv d'un copain. Et je vais me regarder la fin sur ce DVD, nyark nyark nyark)
Sand > Finit pas tes posts avec de tels exemples, tu te discrédites quand même ^_^°
- Lisore
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- Enregistré le : mer. oct. 08, 2008 9:26 am
- Localisation : Loin de toute librairie digne de ce nom :(
+ 1 avec le Cap'tain. Sois gentil avec la nouvelle, Nicky ^^
ouais, moi aussi j'ai regardé Charmed, j'assume, ça me faisait marrer
Ben quoi ? C'est drôle, Charmed. Tiens, un exemple marquant : le neveu qui a changé le passé (le sien) et à qui on souhaite "un bon retour dans un monde de paix et d'amour" (le nôtre). Si ça c'est pas du génie comique.Sand a écrit :je l'assume !
Mais je répète, j'irais pas dire que c'est bien ^^°
ouais, moi aussi j'ai regardé Charmed, j'assume, ça me faisait marrer
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