La méthode à Bernard Werber pour devenir un best-seller

[jerome]

Voici un article sur une conférence/Atelier d'écriture de Bernard Werber sur le site du Nouvel Observateur.

Bon, l'article ne le met pas trop en valeur...
"
Pour bien commencer un roman, il faut écrire une note d'intention : «Ce sera le contrat que vous passez avec vous-même. Et notez tout ce que vous voulez, le genre, la couleur de la couverture, le nombre de pages, les prix littéraires dont vous rêvez. Soyez clairs ! Alors les anges se magneront le cul pour vous aider.» Et l'important est de finir son roman : «Un vrai écrivain, c'est celui qui termine.» Mais c'est aussi celui qui se sert de son imagination : «Vous pouvez raconter n'importe quoi. Assumez ! Toute erreur assumée devient un choix artistique. L'art moderne, c'est ça, non ? Déconnectez-vous de la télé, et reconnectez-vous à vous-même.»"

[M le maudit]

Toute erreur assumée devient un choix artistique. L'art moderne, c'est ça, non ?

Quel immense artiste (moderne), ce Bernard... Et quelle modestie, j'en crève d'envie tiens !
Vivement sa prochaine grande messe.

[gutboy]

Toute erreur assumée devient un choix artistique. L'art moderne, c'est ça, non ?

Ben moi je suis plutot d'accord avec cette phrase.
N'importe quel tacheron commettant n'importe quelle connerie pourra toujours dire que c'est fait exprès il y a aura toujours une ribambelle de critiques pour s'en extasier et le considérer comme le roi de l'audace qui brise tous les codes, s'affranchi de tous les clichés et ouvre la voie à toute une nouvelle forme d'expression artistique totalement originale et libérée des carcans du classicisme, bouleversant nos habitudes au risque même de les choquer mais c'est pour mieux nous dire à quel point dans sa modernité résolument puissante, l'Artiste est à la fois libre et libérateur, définitivement à la pointe de l'art dans son acception la plus absolue.

[Stéphane]

«Qui c'est qui lit un livre par semaine ? Par mois ? Par jour ? Par an ?» Un type qui avait lu tout Werber lève le bras : il lit un livre par an. Donc un Werber.

[marc]

Pour bien commencer un roman, il faut écrire une note d'intention : «Ce sera le contrat que vous passez avec vous-même. Et notez tout ce que vous voulez, le genre, la couleur de la couverture, le nombre de pages, les prix littéraires dont vous rêvez

Autant rédiger un contrat qui indique qu'on veut décrocher le prochain Goncourt

Soyez clairs ! Alors les anges se magneront le cul pour vous aider.»

C'est plutôt botter le cul de l'écrivain qu'il faut faire.

Vous pouvez raconter n'importe quoi.

On voit qu'il en connait un bout en n'importe quoi.

[Patrice]

Salut,

Qui c'est qui écrit comme un balai et donne des conseils en parlant comme un manche?

Il explique que Darwin croyait à l'élimination des espèces fragiles, mais que Lamarck défendait leur adaptation aux conditions de vie. «Je suis pour le lamarckisme des écrivains : le darwinisme des écrivains, c'est pas cool.»

Ben si.

A+

Patrice

[M le maudit]

Toute erreur assumée devient un choix artistique. L'art moderne, c'est ça, non ?

Ben moi je suis plutot d'accord avec cette phrase.
N'importe quel tacheron commettant n'importe quelle connerie pourra toujours dire que c'est fait exprès il y a aura toujours une ribambelle de critiques pour s'en extasier et le considérer comme le roi de l'audace qui brise tous les codes, s'affranchi de tous les clichés et ouvre la voie à toute une nouvelle forme d'expression artistique totalement originale et libérée des carcans du classicisme, bouleversant nos habitudes au risque même de les choquer mais c'est pour mieux nous dire à quel point dans sa modernité résolument puissante, l'Artiste est à la fois libre et libérateur, définitivement à la pointe de l'art dans son acception la plus absolue.

On peut être d'accord avec cette assertion (ce qui est mon cas), tout en la déplorant... Evidemment que n'importe quel artiste peut se réfugier derrière cet argument pour justifier n'importe quelle daube qu'il aurait produite au nom d'une modernité artistique révolutionnaire. De là à le reconnaître devant public...

[Transhumain]

Toute erreur assumée devient un choix artistique. L'art moderne, c'est ça, non ?

Ben moi je suis plutot d'accord avec cette phrase.
N'importe quel tacheron commettant n'importe quelle connerie pourra toujours dire que c'est fait exprès il y a aura toujours une ribambelle de critiques pour s'en extasier et le considérer comme le roi de l'audace qui brise tous les codes, s'affranchi de tous les clichés et ouvre la voie à toute une nouvelle forme d'expression artistique totalement originale et libérée des carcans du classicisme, bouleversant nos habitudes au risque même de les choquer mais c'est pour mieux nous dire à quel point dans sa modernité résolument puissante, l'Artiste est à la fois libre et libérateur, définitivement à la pointe de l'art dans son acception la plus absolue.

Des exemples précis, peut-être ?

[fabrice]

De mon point de vue, les choses ont commencé à déconner avec Vincent Van Gogh.

[orcusnf]

au moins il aime asimov et dick, il n'est pas totalement perdu.

[fabrice]

au moins il aime asimov et dick, il n'est pas totalement perdu.

Si, justement.

[Transhumain]

De mon point de vue, les choses ont commencé à déconner avec Vincent Van Gogh.

Comme on dit à la Ligue Deu : lol, mdr

[MF]

On peut être d'accord avec cette assertion (ce qui est mon cas), tout en la déplorant... Evidemment que n'importe quel artiste peut se réfugier derrière cet argument pour justifier n'importe quelle daube qu'il aurait produite au nom d'une modernité artistique révolutionnaire. De là à le reconnaître devant public...

Effectivement, il vaut mieux le taire. Des fois que le public arriverait à comprendre qu'il se fait entuber.

C'est étonnant, Werber expose et revendique, peu ou prou, tous les défauts qui lui sont reprochés, par exemple sur ce forum, et vous n'êtes pas contents.

Comme on dit ailleurs, vivement que les chinois arrivent et qu'on passe à l'autocritique de masse.

[M le maudit]

C'est étonnant, Werber expose et revendique, peu ou prou, tous les défauts qui lui sont reprochés, par exemple sur ce forum, et vous n'êtes pas contents.

Content ou pas, ce n'est pas la question. Qu'il expose et revendique ses défauts, admettons. Mais ce qui est désespérant, c'est de constater le peu d'impact que cela provoque auprès de son auditoire.

Bernard devrait songer à monter une secte, il a déjà un terreau de "fidèles" inconditionnels. Moi, à sa place (parce que si je le critique, c'est que je suis un envieux. Je connais mes classiques ), je le ferai.

[Bull]

Toute erreur assumée devient un choix artistique. L'art moderne, c'est ça, non ?

Ben moi je suis plutot d'accord avec cette phrase.
N'importe quel tacheron commettant n'importe quelle connerie pourra toujours dire que c'est fait exprès il y a aura toujours une ribambelle de critiques pour s'en extasier et le considérer comme le roi de l'audace qui brise tous les codes, s'affranchi de tous les clichés et ouvre la voie à toute une nouvelle forme d'expression artistique totalement originale et libérée des carcans du classicisme, bouleversant nos habitudes au risque même de les choquer mais c'est pour mieux nous dire à quel point dans sa modernité résolument puissante, l'Artiste est à la fois libre et libérateur, définitivement à la pointe de l'art dans son acception la plus absolue.

Des exemples précis, peut-être ?

Oui.

Quelque chose m`intrigue à quelques pas de moi Il y a un attroupement autour de je ne sais quoi .

Je me rapproche, je jette un oeil "oula, c`est quoi ça?"

"C`est de l`art, mon cher, au cas où vous ne le sauriez pas"


Je ne vois pas où il veut en venir c`est pas que c`est moche Mais, il l`a peint avec l`oreille.... gauche?


Tout le monde me regarde d`un air indigné.


Quoi qu`est-ce qu`il y a c`est pas de ma faute si c`est laid

(...)
Et j`ai pris du Ketchup dans ma main droite. J`ai choisi un tableau, bien visé... splash !

Bien entendu il y a bien eu 5 ou 6 couillons Les cheuveux dans le genre Godefroi de Bouillon Pour s`extasier devant la tâche :

"ce peintre est un chef Admire la perspective, les couleurs, quel relief"