Sand a écrit :Assume tes goûts !
D'accord, tu as raison. Je ne le conteste pas. Je préfère le roman ! J'assume !
Sand a écrit :Pourquoi aller anoblir le roman et décrier la nouvelle et les auteurs de nouvelles ?
C'est le format de la nouvelle qui me pose problème. Pas les auteurs et pas la qualité des textes. Le format, et juste le format. Pour moi le roman se suffit à lui-même. Il peut se vendre une fois que l'auteur l'a remis à l'éditeur et que celui-ci accepte de le publier. La nouvelle, par contre, a besoin d'être encadrée, accompagnée, enrubannée pour être vendue. L'éditeur doit attendre d'autres textes, d'autres articles pour en faire un livre ou un magasine. A moins de vendre une longue nouvelle qui est proche d'un court roman, et de le proposer à un ou deux euros, il n'y a pas beaucoup de possibilités pour la vendre isolément.
Dans une nouvelle, j'ai toujours l'impression que quand l'histoire ou les personnages m'intéressent enfin, je suis déjà à la fin. C'est très vexant. Oui, c'est le terme exact : vexant. Trop court, trop vite terminé. C'est pourquoi je préfère lire une histoire qui oscille entre 300 et 500 pages.
Question : Est-ce qu'une anthologie sortie récemment (tout genres confondus, donc on vise très large), est devenue un best-seller? Si oui, y a t-il un exemple?