Gagner la guerre de Jean-Phillipe Jaworski

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Don Lorenjy
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Message par Don Lorenjy » jeu. mai 07, 2009 4:56 pm

Vous faites ch... J'ai plus de sous, mais je vais me l'acheter.
A Scylla ce samedi, autour de 10 heures (s'il y en a qui passent et acceptent de payer un café à un indigent)
Les marques Don Lorenjy et Don Lo sont retirées des rayons

hollyv
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Message par hollyv » mer. mai 20, 2009 10:12 pm

Certes, c'est bien écrit (limite indigeste parfois...) mais le style masque le manque de fond et l'absence de réflexion, de plus j'ai l'impression d'avoir lus cette histoire des centaines de fois et souvent en mieux.
Bref, rien vraiment de bien original, idem pour "Juana Vera" (plus diversifié mais tout aussi peu original).

Je suis déçus :)

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Hoêl
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Message par Hoêl » jeu. mai 21, 2009 9:30 am

Assez d'accord avec hollyv , j'en suis aux environs de la 200ème page et ça ne décolle pas vraiment ; certes , c'est bien écrit mais pour ce qui me concerne , La chanson d'Arbonne ou La mosaïque de Sarance de Guy Gavriel Kay , avec des thématiques et des univers assez proches de ceux de Jaworski , m'avaient nettement plus convaincu . La faute sans doute au personnage narrateur qui , malgré toutes ses avanies , garde un sang-froid imperturbable qui lasse ; bon , j'imagine que certains y trouvent justement un certain charme , mais à la longue , cela me paraît relever de l'artifice .J'espère que la suite sera plus palpitante .
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"

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Hoêl
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Message par Hoêl » mer. juin 10, 2009 10:44 am

Je l'ai terminé hier et mon opinion n'a pas changé pour les mêmes motifs .En revanche , je viens de m'enfiler trois nouvelles de Janua Vera qui me plaisent nettement plus et qui elles aussi sont narrées dun point-de-vue externe .
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Lhisbei
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Message par Lhisbei » jeu. juil. 16, 2009 8:56 pm

Jacques Baudou en parle dans Le Monde
Malheureusement, les progrès de la science sont souvent comme une hache dans les mains d’un criminel pathologique - Albert Einstein

systar
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Message par systar » ven. août 21, 2009 9:44 am

Dévoré il y a quelque temps, ce livre.
C'est magistral.
Et effectivement, on sent clairement les influences de Machiavel, d'une certaine Italie, de Julien Gracq, comme Jaworski l'indiquait fort bien, par quelques très belles lectures, dans la conférence enregistrée disponible sur le site.
L'écriture est d'une fluidité parfaite, et ce qui est impressionnant, en termes de style, est que Jaworski a une plume efficace, élégante, toujours précise, le bon mot tombe toujours au bon endroit, mais l'ensemble ne donne jamais l'impression de rechercher la "belle page", ou le moment de bravoure stylistique en soi, et on en vient presque à oublier à quel point l'ouvrage est bien écrit.

Il y a quelques scènes d'anthologie... (Benvenuto et Clarissima, évidemment, la baston de Benvenuto, Sassanos, les deux Ouromands contre la bande du Rempailleur, l'assaut donné contre la bande du Rempailleur...). Et ce sens des intrigues, du raisonnement politique poussé à son paroxysme (nombreux cas de discussions passionnantes "que sait-il à ce moment-là de la discussion? que dois-je dire pour deviner ce qu'il sait, et pour obtenir tel effet sur lui?", etc.), c'est parfaitement délicieux. On finit presque déçu qu'après la "vendetta", le roman s'achève aussi abruptement, on aurait bien redemandé une bonne centaine de pages d'intrigues ciudaliennes, histoire de savoir ce que Ducatore va faire par la suite.

Non, vraiment, tout est vraiment parfait. J'en redemande.

Seul point légèrement surprenant par sa relative faiblesse: la répartition des chapitres, et leurs titres, qui sont finalement assez peu sexys par rapport à leur contenu. Cas typique: "le rempailleur et la sorcière": deux épisodes distincts sans grand rapport entre eux autre que de succession chronologique, groupés dans un même chapitre... Mais c'est vraiment bénin.

Chapeau, donc!

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Goldeneyes
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Message par Goldeneyes » mer. août 26, 2009 11:13 pm

« Celui qui est cause qu’un autre devient puissant se ruine lui-même. »
Machiavel.

Bon. Ben il fallait bien le lire, celui-là… Déjà que Janua Verra avait tapé dans l’œil des petits cafards auxquels j'appartiens. Et puis la chronique de K2R2, et puis le Prix des Imaginales pour ce premier roman. Zut. Pour un écrivain français, ça commençait à faire beaucoup. Adonc, j’achète le gros pavé de sept cent pages un kilo tout rond, je prépare ma spallière et ma pertuisane, et je plonge.

Poc ! Premier choc. La langue. Tout à fait délectable. Ma queue d’esthète littéraire amouraché des jolis mots et des belles tournures de phrase en frétille d'allégresse. Un registre de langue soutenu, donc, mais jamais ampoulé, avec des phrases élongées mais jamais amphigouriques. Un champ lexical maritime et guerrier maîtrisé. Et puis des emprunts à l’ancien français, et puis un bon nombre d’italianismes… Tout cela pour faciliter l’immersion du lecteur dans un univers insolemment réaliste et tout imprégné de la période Renaissance italienne. On s’attendrait presque à rencontrer, au détour des sombres corridors de la Maison Ducatore, les grandes figures de cette époque : un Pétrarque, un Michel-Ange, un dénommé Machiavel… Et Ciudalia, ne serais-ce pas l’image déchirée d’une lointaine Florence ? Passons. JP JAWORSKI est professeur es lettres. Ceci explique peut-être la richesse de son style et légitime assurément les quelques clins d’œil savoureux à ses pères dont il ponctue son roman. La richesse de son style ? A vrai dire, non. Puisque dans Gagner la Guerre, tout le mérite revient au narrateur de l’histoire, l’ignoble et redoutable Don Benvenuto (dont le sourire ressemble un peu à celui de Pat, vous l’aurez remarqué…), sicaire et spadassin de métier au verbe aussi fleuri que le maniement de ses dagues est mortel. Et là, d’entrée de jeu, le lecteur de tiquer un peu… Parce que pour une canaille ayant été élevée dans les bas quartiers de sa cité avant d’embrasser une carrière de soudard, le bougre écrit diablement bien… D’ailleurs c’est amusant, car il possède un souci du détail qui confine à l’obsession. Son oeil de peintre, certainement. En tout cas, ses descriptions évoquent, par leur méticulosité, leur justesse, leur poésie, et parfois leur longueur, celles plus lointaines d’un HUGO, voire – soyons fous – d’un GAUTIER (cf. : les dix premières pages du Capitaine Fracasse). Conséquence : la prose de Gagner la guerre n’est pas sans nous servir quelques quartiers assez drolatiques, où notre sicaire en pleine action, tout affairé à un déploiement de passes d’armes dans un sanglant duel où il joue sa vie, extirpe la tête du cliquetis des lames pour se perdre subitement dans la contemplation miraculeuse de la toiture particulièrement ouvragée de telle rotonde, ou s’ébaubir devant la trame si puissamment émaillée des meneaux d’une fenêtre en pignon… Je caricature ? A peine. Des descriptions qui paraissent donc parfois trop envahissantes, et qui ralentissent le rythme de certaines scènes d’action, au détriment de la spontanéité.

Mais je suis bien mauvaise langue. Car exceptés ces menus détails, hormis l’errance un brin ennuyeuse de certains chapitres (je pense en particulier à « L’exil »), et en dépit d’une construction narrative parfois hésitante due à cette fichue narration à la première personne – focalisation interne qui restreint forcément le champ de vision…l’écrivain en a parfaitement conscience, d’ailleurs, et va même jusqu’à s’en amuser : Cf. : la réflexion de Don Benvenuto, le narrateur, à ce propos P434 –, Gagner la Guerre est incontestablement un roman de fantasy comme on voudrait en lire plus souvent, qui érige le genre sur un fort joli piédestal en lui conférant toutes ses lettres de noblesse.

Au milieu de la galerie de personnages bigarrés qui traversent le roman, trois figures prévalent et marquent durablement le lecteur : celle de Don Benvenuto tout d’abord, en assassin acariâtre et redoutable, opiniâtre mais fidèle, à la personnalité plus complexe que ce que sa belle gueule cassée veut bien laisser paraître, tueur prodigue et prodige dont les prouesses criminelles pérenniseront la légende. Celle ensuite, de Don Ducatore, en maître des jeux ayant fait ses classes chez Machiavel, qui ourdit sous cape intrigues impossibles et complots morbides pour briguer la suprématie du pouvoir, qui déplace un à un sur l’échiquier politique du vieux royaume son armée de pions jusqu’à une victoire anticipée avec un brio tout…machiavélique. Celle, pour finir, de Ciudalia, la cité rêvée, seule fidèle au cœur de notre narrateur, seule porteuse de secrètes promesses et de rassurants repères, capitale fascinante qui ensorcelle ses habitants en les soumettant au joug de sa beauté méditerranéenne, au piment de son cosmopolitisme, et au raffinement de sa vie culturelle.

Il y a de la magie, dans ce roman. De la magie, avec de vrais magiciens. Il y a aussi des barbares. Et même des elfes. Et une princesse pimbêche autoglotte qu’on se ferait un plaisir d’abandonner à un distributeur de baffes automatiques. Il y a aussi de fortes thématiques qui supportent la trame complexe de l’intrigue : celle, pour ne citer qu’elle, de la relation maître / esclave caractérisant la relation de Don Benvenuto et du podestat Ducatore, relation peut-être héritée de la lointaine soumission du valet à son maître dans la comédie italienne… Allez savoir.

En bref, tout concourt à faire de la lecture de Gagner la Guerre un moment d’immersion totale. La langue est savoureuse. Les dialogues, pétris d'une sournoise intelligence. L’intrigue ne ménage pas son lot de rebondissements. Notre narrateur est tout à fait exquis dans sa cruauté impavide, tout à fait cocasse dans ses répliques cinglantes. Et n’étaient quelques longueurs et la systématisation parfois envahissante des descriptions, notre voyage dans les contrées du Vieux Royaume friserait l’ourlet délicat du Paradis du Lecteur, largement au-dessus des enfers où éructent M., L.... Bref, une fois Gagner la Guerre refermé, on ne peut s’empêcher de se dire que Messire JAWORSKI, avec ce premier roman, a placé la barre fichtrement haute… Et d’attendre la suite avec une impatience légitime…

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Thomas Geha
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Message par Thomas Geha » jeu. août 27, 2009 11:52 am

Goldeneyes a écrit :« Celui qui est cause qu’un autre devient puissant se ruine lui-même. »
Machiavel.

Bon. Ben il fallait bien le lire, celui-là… Déjà que Janua Verra avait tapé dans l’œil des petits cafards auxquels j'appartiens. Et puis la chronique de K2R2, et puis le Prix des Imaginales pour ce premier roman. Zut. Pour un écrivain français, ça commençait à faire beaucoup. Adonc, j’achète le gros pavé de sept cent pages un kilo tout rond, je prépare ma spallière et ma pertuisane, et je plonge.

Poc ! Premier choc. La langue. Tout à fait délectable. Ma queue d’esthète littéraire amouraché des jolis mots et des belles tournures de phrase en frétille d'allégresse. Un registre de langue soutenu, donc, mais jamais ampoulé, avec des phrases élongées mais jamais amphigouriques. Un champ lexical maritime et guerrier maîtrisé. Et puis des emprunts à l’ancien français, et puis un bon nombre d’italianismes… Tout cela pour faciliter l’immersion du lecteur dans un univers insolemment réaliste et tout imprégné de la période Renaissance italienne. On s’attendrait presque à rencontrer, au détour des sombres corridors de la Maison Ducatore, les grandes figures de cette époque : un Pétrarque, un Michel-Ange, un dénommé Machiavel… Et Ciudalia, ne serais-ce pas l’image déchirée d’une lointaine Florence ? Passons. JP JAWORSKI est professeur es lettres. Ceci explique peut-être la richesse de son style et légitime assurément les quelques clins d’œil savoureux à ses pères dont il ponctue son roman. La richesse de son style ? A vrai dire, non. Puisque dans Gagner la Guerre, tout le mérite revient au narrateur de l’histoire, l’ignoble et redoutable Don Benvenuto (dont le sourire ressemble un peu à celui de Pat, vous l’aurez remarqué…), sicaire et spadassin de métier au verbe aussi fleuri que le maniement de ses dagues est mortel. Et là, d’entrée de jeu, le lecteur de tiquer un peu… Parce que pour une canaille ayant été élevée dans les bas quartiers de sa cité avant d’embrasser une carrière de soudard, le bougre écrit diablement bien… D’ailleurs c’est amusant, car il possède un souci du détail qui confine à l’obsession. Son oeil de peintre, certainement. En tout cas, ses descriptions évoquent, par leur méticulosité, leur justesse, leur poésie, et parfois leur longueur, celles plus lointaines d’un HUGO, voire – soyons fous – d’un GAUTIER (cf. : les dix premières pages du Capitaine Fracasse). Conséquence : la prose de Gagner la guerre n’est pas sans nous servir quelques quartiers assez drolatiques, où notre sicaire en pleine action, tout affairé à un déploiement de passes d’armes dans un sanglant duel où il joue sa vie, extirpe la tête du cliquetis des lames pour se perdre subitement dans la contemplation miraculeuse de la toiture particulièrement ouvragée de telle rotonde, ou s’ébaubir devant la trame si puissamment émaillée des meneaux d’une fenêtre en pignon… Je caricature ? A peine. Des descriptions qui paraissent donc parfois trop envahissantes, et qui ralentissent le rythme de certaines scènes d’action, au détriment de la spontanéité.

Mais je suis bien mauvaise langue. Car exceptés ces menus détails, hormis l’errance un brin ennuyeuse de certains chapitres (je pense en particulier à « L’exil »), et en dépit d’une construction narrative parfois hésitante due à cette fichue narration à la première personne – focalisation interne qui restreint forcément le champ de vision…l’écrivain en a parfaitement conscience, d’ailleurs, et va même jusqu’à s’en amuser : Cf. : la réflexion de Don Benvenuto, le narrateur, à ce propos P434 –, Gagner la Guerre est incontestablement un roman de fantasy comme on voudrait en lire plus souvent, qui érige le genre sur un fort joli piédestal en lui conférant toutes ses lettres de noblesse.

Au milieu de la galerie de personnages bigarrés qui traversent le roman, trois figures prévalent et marquent durablement le lecteur : celle de Don Benvenuto tout d’abord, en assassin acariâtre et redoutable, opiniâtre mais fidèle, à la personnalité plus complexe que ce que sa belle gueule cassée veut bien laisser paraître, tueur prodigue et prodige dont les prouesses criminelles pérenniseront la légende. Celle ensuite, de Don Ducatore, en maître des jeux ayant fait ses classes chez Machiavel, qui ourdit sous cape intrigues impossibles et complots morbides pour briguer la suprématie du pouvoir, qui déplace un à un sur l’échiquier politique du vieux royaume son armée de pions jusqu’à une victoire anticipée avec un brio tout…machiavélique. Celle, pour finir, de Ciudalia, la cité rêvée, seule fidèle au cœur de notre narrateur, seule porteuse de secrètes promesses et de rassurants repères, capitale fascinante qui ensorcelle ses habitants en les soumettant au joug de sa beauté méditerranéenne, au piment de son cosmopolitisme, et au raffinement de sa vie culturelle.

Il y a de la magie, dans ce roman. De la magie, avec de vrais magiciens. Il y a aussi des barbares. Et même des elfes. Et une princesse pimbêche autoglotte qu’on se ferait un plaisir d’abandonner à un distributeur de baffes automatiques. Il y a aussi de fortes thématiques qui supportent la trame complexe de l’intrigue : celle, pour ne citer qu’elle, de la relation maître / esclave caractérisant la relation de Don Benvenuto et du podestat Ducatore, relation peut-être héritée de la lointaine soumission du valet à son maître dans la comédie italienne… Allez savoir.

En bref, tout concourt à faire de la lecture de Gagner la Guerre un moment d’immersion totale. La langue est savoureuse. Les dialogues, pétris d'une sournoise intelligence. L’intrigue ne ménage pas son lot de rebondissements. Notre narrateur est tout à fait exquis dans sa cruauté impavide, tout à fait cocasse dans ses répliques cinglantes. Et n’étaient quelques longueurs et la systématisation parfois envahissante des descriptions, notre voyage dans les contrées du Vieux Royaume friserait l’ourlet délicat du Paradis du Lecteur, largement au-dessus des enfers où éructent M., L.... Bref, une fois Gagner la Guerre refermé, on ne peut s’empêcher de se dire que Messire JAWORSKI, avec ce premier roman, a placé la barre fichtrement haute… Et d’attendre la suite avec une impatience légitime…
+1, ma meilleure lecture fantasy de l'année. De très loin.

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Lune
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Message par Lune » mer. nov. 04, 2009 3:54 pm

Je suis en pleine lecture, et franchement c'est vraiment bon ! Je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout Fantasy, et là j'ai accroché dès le premier chapitre ! Un vrai plaisir.
Ce n'est pas parce que je dis n'importe quoi que j'ai tort.

Sanahu
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Message par Sanahu » mar. déc. 01, 2009 12:11 pm

Bizare ce roman, je l'ai jugé à la fois génial par bien des aspects et étonnament faible sur d'autres.
J'en parle sur mon blog :

http://sanahultivers.over-blog.com/arti ... 85243.html

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Message par bormandg » mer. déc. 02, 2009 11:13 pm

Sanahu a écrit :Bizare ce roman, je l'ai jugé à la fois génial par bien des aspects et étonnament faible sur d'autres.
J'en parle sur mon blog :

http://sanahultivers.over-blog.com/arti ... 85243.html
Pas encore lu, mais il semble que tu aies la même façon de juger que moi: tu préfères un livre moyen à un presque chef-d'oeuvre dont les défauts sont d'autant plus insupportables que le livre vise haut. 8)
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Message par Don Lorenjy » jeu. mai 20, 2010 4:32 pm

Je viens de le finir, et de refermer à regrets cet univers où j'aurai passé plus de deux mois... par plaisir.

C'est vrai, j'ai pris mon temps juste parce que c'était bien, avec un petit sprint sur la fin, compréhensible vu le scénario.
Plus que l'univers d'ailleurs, c'est surtout les personnages - bien qu'ils soient tous gagnés par différents degrés de pourriture - et la musique de l'auteur qui m'ont retenu dans ce livre. D'habitude, les tueries sanglantes me laissent dans la marge, alors que là non. En plus, j'ai beaucoup aimé le traitement éthéré des elfes.
L'ampleur (plus que la grosseur) du livre a aussi joué son rôle dans la partition plaisir : je pouvais lire goulument sans craindre de finir trop vite.

Je manque de recul pour lui trouver des faiblesses, à part l'agaçante lacune du maquettiste qui ignore délibérément les espaces insécables.
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Message par Fifokaswiti » sam. mai 22, 2010 10:16 am

Don Lorenjy a écrit :Je manque de recul pour lui trouver des faiblesses, à part l'agaçante lacune du maquettiste qui ignore délibérément les espaces insécables.
Ce n'est pas la seule erreur de maquette, hélas...

AdHoc
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Message par AdHoc » lun. juin 28, 2010 4:03 pm

Ayant décroché de la fantasy depuis fort, fort longtemps, j'ai pourtant bien aimé ce livre.
Un très bon moment de lecture, une bonne aventure épique, très prenante.
Nota: je viens d'apprendre que c'est une suite. Je ne m'en étais pas rendu compte lors de la lecture.

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Message par orcusnf » lun. juin 28, 2010 4:22 pm

AdHoc a écrit :Ayant décroché de la fantasy depuis fort, fort longtemps, j'ai pourtant bien aimé ce livre.
Un très bon moment de lecture, une bonne aventure épique, très prenante.
Nota: je viens d'apprendre que c'est une suite. Je ne m'en étais pas rendu compte lors de la lecture.
c'est pas vraiment une suite. Il y a une nouvelle mettant en scene benvenuto dans le recueil janua vera, mais je vois ca plus comme un prologue qu'un episode précédent.
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