Obelix comme lanceur de missiles?Nicky a écrit :Ah je savias depuis le début que les menhirs et dolmens sont concernés !
Missiles anti-OVNIS pour les 1ers, et tables holographiques tactiques pour les seconds.

Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Obelix comme lanceur de missiles?Nicky a écrit :Ah je savias depuis le début que les menhirs et dolmens sont concernés !
Missiles anti-OVNIS pour les 1ers, et tables holographiques tactiques pour les seconds.
Bien-entendu, on peut être amateur de SF sans faire partie du fandom.Eons a écrit :Par exemple, je suis amateur de SF depuis mon enfance, mais sans avoir aucun lien avec le fandom SF pendant plusieurs dizaines d'années. Cela ôte-t-il quoi que ce soit à mon statut d'amateur de SF ?
Définir les limites du fandom (sans parler de "fandom étendu" est effectivement assez difficile; Qui a le droit d'entrer dans la forteresse-ghetto?Matthieu a écrit :Bien-entendu, on peut être amateur de SF sans faire partie du fandom.Eons a écrit :Par exemple, je suis amateur de SF depuis mon enfance, mais sans avoir aucun lien avec le fandom SF pendant plusieurs dizaines d'années. Cela ôte-t-il quoi que ce soit à mon statut d'amateur de SF ?
Cependant, j'ai déjà entendu certains, que l'on retrouve régulièrement dans les festivals et très actifs dans le milieu, prétendre qu'ils ne font pas partie du fandom et tenir des propos condescendant sur les membres du fandom.
Cela c'est paradoxal, et plus proche de la situation de Lagrange.
Ben c'est quand même le ghetto le plus ouvert que je connaisse.bormandg a écrit :Qui a le droit d'entrer dans la forteresse-ghetto?
?Roland C. Wagner a écrit :Ben c'est quand même le ghetto le plus ouvert que je connaisse.bormandg a écrit :Qui a le droit d'entrer dans la forteresse-ghetto?
Le fandom, c'est tout le contraire d'un club.
Je pense surtout que les "chercheurs" auxquels tu fais allusion ont largement surestimé leur propre valeur dans le domaine de la vérification des sources, compétence qui est tout de même le minimum demandé à un universitaire, avant qu'il ne parte dans de grandes théories, interprétations ou évaluations. Parce que, pour parler sans savoir, il n'y a pas besoin d'être universitaire, tout le monde sait le faire, et ce, sans aucune formation ni éthique particulière...Askaris a écrit : Néanmoins, au-delà du préjugé social et culturel qu'implique cette vision des "masses", ne peut-on surtout y voir la marque d'une surestimation de l'influence des nouveaux médias plus qu'autre chose ?
Je ne saurais dire s'ils ont "fauté" en termes de méthodologie. Je pense qu'ils ont surtout été aveuglés par leur souci de faire coller leurs statistiques à leurs théories. Ce n'est pas un signe de manque d'éthique en soi. Je pense que l'histoire des premiers sociologues des médias regorge de cas similaires. Comme tous les pionniers d'une discipline, ils ont forgé leurs instruments d'analyse au fur et à mesure de l'avancement de leurs recherches. J'ai oublié le terme exact qu'utilisent les épistémologues des sciences pour désigner le prisme déformant que peut induire une vision téléologique ou hypercritique de l'histoire d'une science. Mais, pour dire les choses plus clairement, on ne peut juger le passé d'une discipline à l'aune de nos propres critères épistémologiques. Si Cantril et ses amis ont fauté, ils furent loin d'être les seuls et des figures aussi remarquables qu'Élias Canetti n'ont pas manqué également de disserter "à vide" sur d'imaginaires "masses". François Dosse dans son histoire du structuralisme a longuement montré la prégnance des thèmes du "collectif" ("inconscient","psyché","imaginaire","mentalités") dans la plupart des sciences humaines et sociales de l'époque.Lensman a écrit :Je pense surtout que les "chercheurs" auxquels tu fais allusion ont largement surestimé leur propre valeur dans le domaine de la vérification des sources, compétence qui est tout de même le minimum demandé à un universitaire, avant qu'il ne parte dans de grandes théories, interprétations ou évaluations. Parce que, pour parler sans savoir, il n'y a pas besoin d'être universitaire, tout le monde sait le faire, et ce, sans aucune formation ni éthique particulière...Askaris a écrit : Néanmoins, au-delà du préjugé social et culturel qu'implique cette vision des "masses", ne peut-on surtout y voir la marque d'une surestimation de l'influence des nouveaux médias plus qu'autre chose ?
Oncle Joe
Tu veux dire qu'en 1940, un universitaire peut ne pas considérer qu'il est indispensable d'examiner le phénomène qu'il étudie avant de disserter dessus, et que ça paraissait assez normal à tout le monde? J'ai comme un doute...Askaris a écrit :[Mais, pour dire les choses plus clairement, on ne peut juger le passé d'une discipline à l'aune de nos propres critères épistémologiques. Si Cantril et ses amis ont fauté, ils furent loin d'être les seuls et des figures aussi remarquables qu'Élias Canetti n'ont pas manqué également de disserter "à vide" sur d'imaginaires "masses". François Dosse dans son histoire du structuralisme a longuement montré la prégnance des thèmes du "collectif" ("inconscient","psyché","imaginaire","mentalités") dans la plupart des sciences humaines et sociales de l'époque.
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Sans doute, sans doute...AMHA...il faudrait se pencher sur ces documents et les étudier à la lumière des pratiques de l'époque. Si quelqu'un a dépouillé les travaux de Lagrange, peut-être pourra-t-on avoir des réponses plus circonstanciées.Lensman a écrit :Tu veux dire qu'en 1940, un universitaire peut ne pas considérer qu'il est indispensable d'examiner le phénomène qu'il étudie avant de disserter dessus, et que ça paraissait assez normal à tout le monde? J'ai comme un doute...Askaris a écrit :[Mais, pour dire les choses plus clairement, on ne peut juger le passé d'une discipline à l'aune de nos propres critères épistémologiques. Si Cantril et ses amis ont fauté, ils furent loin d'être les seuls et des figures aussi remarquables qu'Élias Canetti n'ont pas manqué également de disserter "à vide" sur d'imaginaires "masses". François Dosse dans son histoire du structuralisme a longuement montré la prégnance des thèmes du "collectif" ("inconscient","psyché","imaginaire","mentalités") dans la plupart des sciences humaines et sociales de l'époque.
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Ne pourrait-on pas dire plus simplement qu'il s'agissait d'un travail qui n'était déjà pas sérieux en 1940, et qui ne l'est pas plus aujourd'hui?
Avec en plus la conséquence, sur laquelle il est intéressant de réfléchir, que ce travail pas sérieux continue à exercer une certaine influence, voire à fournir des exemples précis, ce qui est tout de même un comble.
Oncle Joe