J'ai fait lire Ravage de Barjavel à une amie qui n'est pas fan de essèfe. J'ai peut-être un espoir de la convertir avec Francis Berthelot

Et ce malgré le fait d'avoir beaucoup apprécié l'écriture et le talent de conteur et accrodé "une chance" au roman (elle a été traumatisé par La Nuit des temps pour des raisons plus luittéraires cette fois-ci ) jusqu'à la description de l'utopie campagnarde.
Je monte alors sur mes grands chevaux, l'idée utopique/ angéliste/ naïve (rayer la mention inutile) d'une République des Artistes ou il faudrait "oublier les postions idéologiques de l'auteur".
Pour comprendre ma surprise face à ce qui suit, il faut s'imaginer mon idée que le pardon doive être inconditonnel, ne pas concerner pas seulement Céline ou Sartre (oui je pense aux anticommunistes, et sincérement, question de principe) mais nombres de cultures plus populaires bien que de qualités -idée normale quand on a fréquenté un milieu carabin où le même ami peut écouter Bob Marley comme le tendancieux (jugement à relativiser parait-il, pour les curieux je vous renvoie à Wiki) groupe de black métal Burzum.
Et voilà que la demoiselle fait sonner les trompettes de Jéricho : "il n'écris pas assez bien pour ça".
Et bang. Le "pardon" du lecteur ne serait pas incodntionnel. Céline peut se permettre d'être sacro-saint ( ce que je ne contredirai jamais) mais Barjavel ne pourrais l'être qu'en vertu de son importance dans la essèfe francaise (je prêche pour ma paroisse, et fait l'hypothése peut-être lucide que mon ouverture d'esprit politique ne soit pas entièrement sincère).
Voilà qui me fait regarder d'un oeil plus compréhensif ce qui avait fait bondir le sanguin que je suis dans les biographies du Cafard Cosmique, celle de Barjavel justement, aux silences éloquents, versus celle de Dantec couplée à un article pas piqué des hannetons.
Voilà donc le sujet que je voudrais confonter à vos impresions. Pensez-vous que la litté, essèfe ou autres (et les arts essèfe tiens, ciné, dessin...) soient toujours absous de leur propos parfois discutables, au nom d'un concept d'Art pour l'Art, d'art indépendant, tout ça ? Dans le cas contraire, quels critères rendraient à vos yeux un auteur inattaquable ou indéfendable ?
Voilà, en espérant n'avoir pas été trop abstrus.