Tu peux développer ?PEREKAAN a écrit : Mon dieu on n'en parle guère dans les salons et avouons le aussi, en litt d'imaginaire, nous autres auteuRs n'allons peut être pas assez loin.
la fin d'Oxymore
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PEREKAAN a écrit :Dans ton message, Jérôme, tu dis personne ne fait deux fois...
et quand on voit ce qui arrive aux editeurs entreprenants, on se dit qu'il y a un malaise...
Certes les bourses sont vides en France, (oui, je le dis carrément et par chez moi avec les usines qui ferment ca vous saute à la figure.)
Le lectorat n'augmente pas parce qu'il y a concurrence de moyens de détente autres (ah le sms !!! la console !!)
Mais pour le lectorat stagnant, il y a aussi un certain comment dire... snobisme eu égard aux litteratures de l'imaginaire.
Mon dieu on n'en parle guère dans les salons et avouons le aussi, en litt d'imaginaire, nous autres auteuRs n'allons peut être pas assez loin.
bon, c'était la pensée du jour...
Jess qui retourne bosser à son travail qui paye la facture d'edf !
Je ne sais pas en fait où en est le lectorat. Certains éditeurs s'en sortent apparemment très bien ce qui veut dire que les lecteurs existent toujours et qu'ils ont toujours des sous.
Ce qui est sûr c'est qu'il semble aujourd'hui compliqué de lancer de nouveaux auteurs dans les littératures de l'imaginaire surtout s'ils sont français et surtout s'ils écrivent des nouvelles. Ne nous leurrons pas, il n'y a quasiment plus d'anthologies (et a forciori d'antho d'auteurs français. Fini les grandes anthos du Fleuve Noir ou de Mnémos), de recueils (ça se fait rare) et les revues existantes ne publient que peu de nouveaux (et si on se concentre sur le fantastique, c'est morne plaine...).
Dans ce contexte, la démarche de l'Oxy était à contre-courant et c'était bien.
Je ne m'étendrais pas sur les causes. Les lecteurs semblent privilégier les auteurs connus, anglo-saxons si possibles, et les romans.
Après, sont-ils assez nombreux ? Surement pas. Ont-ils assez de sous pour acheter tout ce qu'ils aimeraient et se lancer dans des "découvertes" d'auteurs ? Y'a-t-il un public pour le fantastique (français) ? Les auteurs, les éditeurs et les médias spécialisés en font-ils assez ? sans doute pas... Y'a-t-il vraiment une crise ? Pour les jeunes auteurs français, oui, pour les autres, c'est moins sur...
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
oui Eric, je peux développer
je pense sincèrement qu'en fantastique, les français ne se lâchent pas assez comparé aux anglo saxons et que pourtant ils ont un potentiel.
L'approche intérieure est encensée au détriment de l'impact de l'histoire...
on trouve des trucs sympas, mais trouve-t-on en français "un echiquier du mal", un demences , un ?
quand c ecken ecrit les hauts esprits, il est rabaissé...
bon, je dois y aller (bébé ne me laisse plus taper), je redevelopperai ce soir !!!
jess
ps je cite de mémoire andrevon disant "je trouve normal moi auteur français vivant ou essayant de sa plume qu'un éditeur compétent prefere un anglo saxon à un français" bifrost 5 ou 9
je pense sincèrement qu'en fantastique, les français ne se lâchent pas assez comparé aux anglo saxons et que pourtant ils ont un potentiel.
L'approche intérieure est encensée au détriment de l'impact de l'histoire...
on trouve des trucs sympas, mais trouve-t-on en français "un echiquier du mal", un demences , un ?
quand c ecken ecrit les hauts esprits, il est rabaissé...
bon, je dois y aller (bébé ne me laisse plus taper), je redevelopperai ce soir !!!
jess
ps je cite de mémoire andrevon disant "je trouve normal moi auteur français vivant ou essayant de sa plume qu'un éditeur compétent prefere un anglo saxon à un français" bifrost 5 ou 9
J'ai l'impression que oui, dans l'absolu, mais qu'il reste un gros malentendu concernant le genre : pas mal de gens sont persuadés que ça ne leur plairait pas (soit parce qu'ils l'assimilent au gore, soit parce qu'ils n'ont pas envie de lire de choses qui se passent "ici et maintenant") mais s'aperçoivent que c'est faux quand ils commencent à en lire, à condition qu'ils tombent sur des livres qui correspondent à lerus goûts. J'ai constaté ça assez souvent, le côté "D'habitude je n'aime pas le fantastique, mais...". Je l'ai entendu à propos de bouquins de Graham Joyce ou Anne Duguël par exemple, parfois aussi à propos des miens quand des lecteurs venaient m'en parler. Je ne comprends pas bien d'où vient le malentendu. Surtout que le fantastique marche au ciné, alors pourquoi pas en littérature ?jerome a écrit :Y'a-t-il un public pour le fantastique (français) ?
Ça, c'est un choix (qu'on apprécie ou pas), ça n'a rien à voir avec le fait de se lâcher ou pas. Chez les anglo-saxons aussi, il y a pas mal d'auteurs qui privilégient ce que tu appelles "l'approche intérieure".PEREKAAN a écrit :je pense sincèrement qu'en fantastique, les français ne se lâchent pas assez comparé aux anglo saxons et que pourtant ils ont un potentiel.
L'approche intérieure est encensée au détriment de l'impact de l'histoire...
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Est-ce qu'il n'y a pas un malentendu là encore ? Cette approche intérieure ne débouche-t-elle pas sur une trop grande place laissée au style (parfois jusqu'à la boursouflure), au point que finalement, on en vienne à un oublier qu'on a une histoire à raconter ?PEREKAAN a écrit : L'approche intérieure est encensée au détriment de l'impact de l'histoire...
J'ai l'impression que c'est là encore un vieux débat. Pour moi, le truc c'est que le fantastique est un peu partout, et que les gens en lisent sans le savoir comme Monsieur Jorudain faisait de la prose. Il se glisse dans tellement de gros succès en librairie qu'il est, je pense, assimilé au merveilleux dans l'appréciation qu'en ont les gens. C'est quand il est clairement étiquetté "fantastique" qu'il recommence à faire peur.Mélanie a écrit :J'ai l'impression que oui, dans l'absolu, mais qu'il reste un gros malentendu concernant le genre : pas mal de gens sont persuadés que ça ne leur plairait pas (soit parce qu'ils l'assimilent au gore, soit parce qu'ils n'ont pas envie de lire de choses qui se passent "ici et maintenant") mais s'aperçoivent que c'est faux quand ils commencent à en lire, à condition qu'ils tombent sur des livres qui correspondent à lerus goûts.
Mais ça n'empêche pas Lévy, Werber, Grangier, Brown et autres poids lourds des ventes d'en écouler à tour de bras. Techniquement, tous sont des auteurs fantastique (à la notable exception de Lévy qui n'est pas un auteur - il va sans dire).
Est-ce qu'au fond, ce n'est pas une question de "marketing" ? De présentation du genre ? Ou de purisme ? Après tout, qui dit que si tu présentais tes manuscrit en blanche à Albin Michel, ils ne les prendraient pas ?
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
C'est-à-dire que pour prendre l'autre extrême, un auteur qui ne pense qu'à raconter une histoire sans chercher à donner d'épaisseur à ses personnages ou à soigner un peu son style, ce n'est pas une perspective très folichonne non plus. Enfin de mon point de vue. M'enfin je persiste et signe : ça n'a rien à voir avec le fait qu'un auteur soit français ou anglo-saxon. Prends des auteurs comme Steve Rasnic Tem (pour faire plaisir à AKEric a écrit :Est-ce qu'il n'y a pas un malentendu là encore ? Cette approche intérieure ne débouche-t-elle pas sur une trop grande place laissée au style (parfois jusqu'à la boursouflure), au point que finalement, on en vienne à un oublier qu'on a une histoire à raconter ?

- Eric
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Oui, mais s'il faut effectivement de tout, fantastique n'est-il justement pas trop assimilé à "expérimentation stylistique gratuite". Car tout de même, rappelons-le, et au risque de faire un peu petit bourgeois dans mon argumentation, pour un roman, ça ne nuit pas forcément de raconter une histoire.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
C'est-à-dire que souvent, soit on l'assimile à ça, soit au gore, sans voir qu'il y a un monde entre les deux. Je pensais plus à la distinction entre des bouquins axés sur la psychologie des personnages et ceux qui reposent plutôt sur une suite de péripéties, pour schématiser un peu (beaucoup).Eric a écrit :Oui, mais s'il faut effectivement de tout, fantastique n'est-il justement pas trop assimilé à "expérimentation stylistique gratuite".
Après, faut s'entendre aussi sur ce qu'on appelle "raconter une histoire", ça a l'air con dit comme ça, mais ça n'a pas tout à faire le même sens pour tout le monde.
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En fait, jusqu'à hier je vous aurais sortis le discours de l'étiquette genre le fantastique ne se vend pas dès qu'on dit clairement au public que ça en est. Mais c'est sans doute vrai mais c'est aussi faux. C'est vrai parce que d'une part la fin de la collection Terreur chez Fleuve Noir, le l'Oxymore et de, il y a quelques années, Ténèbres plaide en ce sens. Mais dans le même temps Bragelonne, éditeur spécialisé, lance une collection d'horreur. Je me dis qu'ils ont surement une petite idée pour présenter le fantastique aux lecteur pour qu'ils en lisent et qu'ils en achètent. Et puis finalement en me baladant dans les rayons polar, je trouve que les maquettes des thrillers un peu fantastiques, voir un peu ésotériques, ressemblent pas mal aux livres de genre. Disons que c'est très colorés même si souvent elles sont réalisées à l'aide de photos.Mélanie a écrit :J'ai l'impression que oui, dans l'absolu, mais qu'il reste un gros malentendu concernant le genre : pas mal de gens sont persuadés que ça ne leur plairait pas (soit parce qu'ils l'assimilent au gore, soit parce qu'ils n'ont pas envie de lire de choses qui se passent "ici et maintenant") mais s'aperçoivent que c'est faux quand ils commencent à en lire, à condition qu'ils tombent sur des livres qui correspondent à lerus goûts. J'ai constaté ça assez souvent, le côté "D'habitude je n'aime pas le fantastique, mais...". Je l'ai entendu à propos de bouquins de Graham Joyce ou Anne Duguël par exemple, parfois aussi à propos des miens quand des lecteurs venaient m'en parler. Je ne comprends pas bien d'où vient le malentendu. Surtout que le fantastique marche au ciné, alors pourquoi pas en littérature ?

Vous trouvez pas qu'il y a un air de ressemblance ?
Alors le point serait-il là ? Faire de couv avec photo ou disons moins de "dessins" et ne pas dire que c'est du fantastique mais plus un thriller un rien ésotérique ? En tout cas, ça a l'air de se vendre (et Maxime Chattam est français).
Bref, tout ça pour dire que je ne suis pas sûr que le fantastique ne se vende pas, et que c'est peut-être, et je dis bien peut-être une question de présentation.
Je rejoins un peu Eric là du coup. Et je me dis que ce qui est sûr, c'est qu'avec une telle affluence de fantastique dans les films, pubs, jeux videos etc, le revers de la médaille c'est que les lecteurs ont déjà de multiples bases. On ne leur refera pas le coup de la maison hantée facilement. Du coup, le fantastique est peut-être aussi un genre qu'il est extrêment difficile d'écrire.Eric a écrit : J'ai l'impression que c'est là encore un vieux débat. Pour moi, le truc c'est que le fantastique est un peu partout, et que les gens en lisent sans le savoir comme Monsieur Jorudain faisait de la prose. Il se glisse dans tellement de gros succès en librairie qu'il est, je pense, assimilé au merveilleux dans l'appréciation qu'en ont les gens. C'est quand il est clairement étiquetté "fantastique" qu'il recommence à faire peur.
Oui mais on se focalise que sur ceux qui marchent. Pour ces gens là (et Maxime Chattam, mettons le aussi dans le lot), combien d'auteurs ne se vendent pas lorsqu'ils font du fantastique sous l'étiquette "littérature blanche" ?Eric a écrit : Mais ça n'empêche pas Lévy, Werber, Grangier, Brown et autres poids lourds des ventes d'en écouler à tour de bras. Techniquement, tous sont des auteurs fantastique (à la notable exception de Lévy qui n'est pas un auteur - il va sans dire).
Peut-être un peu tout ça. La question est aussi complexe que celle sur "Pourquoi la SF ne se vend pas". Avec tous les guillemets necéssaires.Eric a écrit :
Est-ce qu'au fond, ce n'est pas une question de "marketing" ? De présentation du genre ? Ou de purisme ?
Voilà une question intéressante. Il y a assez peu d'auteurs de l'imaginaire a publier en dehors des éditeurs spécialisés. Est-ce parce qu'ils ne sont pas assez bons ? Ou est-ce parce qu'ils n'osent pas, tout simplement ?Eric a écrit :
Après tout, qui dit que si tu présentais tes manuscrit en blanche à Albin Michel, ils ne les prendraient pas ?
La deuxième question soulevée par Jess, c'est celle des auteurs français. En, fantastique, sont-ils aussi bon que les anglo-saxons ? Pourquoi avons-nous toujours l'impression que ça manque un peu d'ambition ? D'un petit truc qui les mettrais au niveau d'un Dan Simmons ou d'un Stephen King ? Est-ce une impression objective ou notre cerveau de lecteur fait-il un complexe d'infériorité dès qu'il lit un roman français ?
J'ai un peu le même sentiment. Mais je ne sais pas s'il est vraiment objectif.PEREKAAN a écrit :
je pense sincèrement qu'en fantastique, les français ne se lâchent pas assez comparé aux anglo saxons et que pourtant ils ont un potentiel.
Objection votre honneur. Son roman n'est pas bon, c'est tout. Enfer Clos était bien meilleur....PEREKAAN a écrit :
quand c ecken ecrit les hauts esprits, il est rabaissé
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
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D'abord, définir le "nous", et ensuite, définir "ambition".jerome a écrit :Pourquoi avons-nous toujours l'impression que ça manque un peu d'ambition ? D'un petit truc qui les mettrais au niveau d'un Dan Simmons ou d'un Stephen King ? Est-ce une impression objective ou notre cerveau de lecteur fait-il un complexe d'infériorité dès qu'il lit un roman français ?

Perso, ce n'est pas quelque chose que je ressens, mais je sais par expérience que je n'ai pas les mêmes goûts et attentes que Jess par rapport au genre, et je crois que je n'ai pas les mêmes que toi non plus. Parce que bon, pas besoin de faire du King ou du Simmons : à mes yeux, "En attendant l'orage" de Joyce est un bouquin ambitieux (je sais que tu ne vas pas être d'accord là-dessus

- marc
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Hum... en regardant le catalogue d'oxymore, je dois bien reconnaître qu'il y a peu de têtes connues (à mon niveau). Peut-être trop peu à mon goût. Et je me demande dans quelle mesure ce n'est pas l'absence de grosses machines qui a fait capoter l'aventure. J'ai l'impression que si la ligne de conduite de miser sur de nouveaux talents était bonne, il fallait aussi assurer ses arrières en proposant quelques "locomotives" qui auraient tiré les autres. Que ce soit des auteurs déjà connus, voir même des titres déjà publiés dans le passé. Mais au moins quelques livres qui permettent à l'éditeur d'aider les nouveaux talents et d'assurer son existence financière.
Le fantastique n'a plus la même côte qu'il y 20 ou 50 ans. Peut-être fallait-il plus se diversifier. Evidemment c'est facile à dire quand n'est pas à la place de ceux qui devaient gérer cette entreprise. Mais aujourd'hui le marché est tellement difficile qu'il faut d'abord être bien être connu dans le genre avant de se lancer dans la nouveauté. Dommage. Espérons qu'il y aura de nouvelles initiatives car je trouve le marché actuel un peu trop étriqué.
Le fantastique n'a plus la même côte qu'il y 20 ou 50 ans. Peut-être fallait-il plus se diversifier. Evidemment c'est facile à dire quand n'est pas à la place de ceux qui devaient gérer cette entreprise. Mais aujourd'hui le marché est tellement difficile qu'il faut d'abord être bien être connu dans le genre avant de se lancer dans la nouveauté. Dommage. Espérons qu'il y aura de nouvelles initiatives car je trouve le marché actuel un peu trop étriqué.
Marc Le Blog science-fiction de Marc et Phenix Mag
Auteurs préférés : Banks, Hamilton, Simmons, Heinlein, Reynolds, Vance, Weber, Bordage, P. Anderson, Eddings
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D'une part, il me semble que c'était un peu leur parti pris de départ.marc a écrit :Et je me demande dans quelle mesure ce n'est pas l'absence de grosses machines qui a fait capoter l'aventure. J'ai l'impression que si la ligne de conduite de miser sur de nouveaux talents était bonne, il fallait aussi assurer ses arrières en proposant quelques "locomotives" qui auraient tiré les autres. Que ce soit des auteurs déjà connus, voir même des titres déjà publiés dans le passé. Mais au moins quelques livres qui permettent à l'éditeur d'aider les nouveaux talents et d'assurer son existence financière.
D'autres part, je peux me tromper comme je vois ça de l'extérieur, mais je crois qu'ils s'en sont très bien sortis pendant quelques années. Aucun de leurs livres ne se vendait à des centaines de milliers d'exemplaires, mais ils avaient réussi à trouver un certain équilibre. L'Oxymore avait son public, peut-être pas extrêmement nombreux, mais fidèle.