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En fait, ça ne t'aiderait en rien : si on lit attentivement (je sais, sur forum, c'est difficle), les bidules viennent remplacer la newsletter. Donc c'est un truc pour personnes qui connaissent déjà Bragelonne et qui, au fond, n'auraient pas besoin de ça, mais ça peut entretenir la fidélité, et quand on aligne 300 publi par an (Brage+Milady font peut-être plus, je donne un chiffre un peu au pif), c'est important de rappeler à ses clients tout ce qu'il y a en stock. C'est un catalogue en moins austère.Don Lorenjy a écrit :Je viens de passer quatre heures dans une grande librairie d'Annecy à supplier une poignée de passants pour qu'ils achètent un roman de fantasy dont ils n'ont rien à talquer parce que 1 ils ne savent pas ce que c'est 2 il n'en ont jamais entendu parler.
Pourtant, sur Annecy, il y a un bon millier de lecteurs réguliers de fantasy.
J'aurais bien aimé que n'importe qui (même un commerçant sans la moindre morale) publie un faux magazine - que tout le monde aurait trouvé "de merde" - pour rameuter, sinon tout le lectorat potentiel, au moins une vingtaine de lecteurs un tant soit peu intéressés par ce que j'avais à leur proposer.
Au lieu de cela, malgré des passages en radios, des article/critiques élogieux dans la presse locale, et la présence à mes côtés de l'illustrateur de la couv qui dessine comme un dieu au débotté (Marc Simonetti) je n'ai réussi qu'à vendre une quinzaine de livres, à la pitié, en faisant le camelot tellement fort que c'en était misère.
Je suis un peu fatigué, là.
Mais je vais me refaire : samedi prochain je recommence dans une librairie de Chambéry.
Ah oui, aussi : en juin j'avais fait le coup dans une librairie de Grenoble, spécialisée sur le domaine : on avait vu dix personnes dont trois de ma famille.
Mais les magazines c'est sale, comme tout ce qui peut aider l'auteur à se sentir moins seul devant les badauds qui pourraient pourtant être intéressés par son livre.
Le Club Dorothée en a eu un sur le public du manga. Ca l'a fidélisé, ca lui a parlé, et ensuite il s'est intéressé à ce qui se publiait ailleurs. Donc oui, ce n'est pas négligeable. Ca fait partie des éléments qui ont façonné le public et assuré la transition entre les anciens comme nous, et ceux de la génération Naruto. Sans eux, sans ces "enfants de Dorothée" il n'y aurait RIEN eu.Bull a écrit : Pour moi ce magazine de bit-li est vraiment un non évènement et une non surprise. Ce sont juste des professionels. Possible que cette stratégie soit efficace pour eux (pourquoi pas, tant mieux pour eux si c'est le cas). Quant à l'impact sur la Littérature de l'Imaginaire, je ne vois vraiment pas comment cela pourrait en avoir un.
Évidemment, je ne comptais pas sur un magazine Brage pour vendre mon truc. Juste d'une initiative, pas forcément de l'éditeur (le libraire aurait pu), qui aurait mobilisé le lectorat potentiel en le faisant rêver un peu au lieu de mettre simplement la jolie couv et le nom de l'auteur inconnu sur une affichette.Sand a écrit : En fait, ça ne t'aiderait en rien : si on lit attentivement (je sais, sur forum, c'est difficle), les bidules viennent remplacer la newsletter. Donc c'est un truc pour personnes qui connaissent déjà Bragelonne et qui, au fond, n'auraient pas besoin de ça, mais ça peut entretenir la fidélité, et quand on aligne 300 publi par an (Brage+Milady font peut-être plus, je donne un chiffre un peu au pif), c'est important de rappeler à ses clients tout ce qu'il y a en stock. C'est un catalogue en moins austère.
Après, pas sûr que le catalogue Ikea fasse vendre du Fly et du Conforama.
Ben oui, mais en général les libraires n'offrent la bière et surtout le whisky qu'à l'auteur, alors comme appât, les bretzels, ça suffit pas.Sand a écrit :y'avait de la bière, du whisky et des bretzels ?
(le secret, c'est l'appât)
hum, relis-moi mon Bull chou. Il y a une sacrée nuance dans mon propos : je regrette que l'énergie soit dépensée uniquement dans ce sens et pas aussi dans l'autre.Bull a écrit : Le navire regrette que de l'énergie soit engagé dans cette voie et pas dans une autre.
et dieu * sait que j'ai rien contre les galipettes non ple 
