MF a écrit :j'espérais que quelqu'un rebondisse et donne la définition de la bit'lit'...Lensman a écrit :Là, il faut que tu expliques... enfin, si les filles du fil peuvent entendre, bien sûr...MF a écrit :Où que AstroBoy c'est de la bit'lit' sans les dents ?
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Pour le manga, à la base, ce sont des illustrations typiquement japonaises racontant plus ou moins des histoires. Puis, elles sont devenues de vraies bd telles qu'on les connaît maintenant. En gros : tous les sujets possibles et imaginables, pour tous les publics, en général sur du papier de qualité moyenne, en noir et blanc, production de masse (comprendre "auteurs travaillant comme des bêtes de somme pour rendre leurs planches hebdomadaires ou mensuelles pour les plus chanceux), dont beaucoup qui ne passent pas le cap du mag de prépublication.Milady le bog a écrit :« La bit-lit ou paranormal romance est un sous-genre de l’urban Fantasy. Ces romans ont pour cadre le monde contemporain. Il s’agit du monde que nous connaissons à quelques différences près : les créatures magiques sont réelles, la magie existe et elle est effective. Les loups-garous, les vampires, les démons, les fées, les sorcières, bref, toutes ces créatures se côtoient.
Neverwhere de Neil Gaiman est un bon exemple de roman d’urban Fantasy, tout comme les séries Nightside de Simon Green ou Les Dossiers Dresden de Jim Butcher.
Le terme de "bit-lit" mérite une explication : "bit" est le prétérit de "bite", "mordre" en anglais. Cette appellation fait référence à un autre genre littéraire : la "chick-lit", littéralement, "littérature pour filles". Donc, pour simplifier, la bit-lit serait de la littérature pour filles avec des trucs qui mordent comme les vampires. Mais en fait, les hommes aussi apprécient ce genre. Il s’agit donc de romans mettant en scène des héroïnes combattant des démons ou autres créatures… à moins qu’elles-mêmes soient les démons. Elles ont des préoccupations qui relèvent de la vie quotidienne, mais elles ont aussi des préoccupations d’un tout autre ordre : magie, exorcisme, vampires, loups-garous… fin du monde.
Et c’est le contraste entre leurs deux vies qui fait tout le piment de ces romans. Car on s’aperçoit qu’il est parfois plus facile pour ces héroïne de sauver le monde que de gérer une rupture. Un autre monde existe, mystérieux, mais, paradoxalement il est moins effrayant que la réalité, même s’il est plus sauvage. Et peut-être est-ce justement pour ça qu’il est moins effrayant. Les règles y sont plus simples, les codes tribaux très marqués, comme à la période de l’adolescence.
Ces genres abordent justement des thématiques propres à l’enfance et à l’adolescence, des périodes de la vie où le réel est plus intimidant. Et c’est d’ailleurs aussi toute la thématique de la série Buffy contre les vampires. Buffy c’est de la bit-lit : une héroïne forte qui combat les vampires et autres démons, mais dont les préoccupations principales sont le bal de promo, les mecs, la fac, grandir, devenir adulte, etc.
Vous l’aurez compris la référence à la chick-lit n’est pas anodine, la romance est très présente. Ces romans mêlent intrigues sentimentales, parfois sexuelles, à l’enquête et au paranormal tout en jouant sur l’aspect addictif de la série : on a hâte de lire le prochain épisode et de suivre le fil rouge d’une aventure à l’autre. Et c’est ce qui fait leur succès. C’est un genre en pleine expansion en Grande-Bretagne et surtout aux États-Unis. Ces romans sont désormais en têtes des listes de meilleures ventes de Fantasy. En France, les premiers frémissements se font sentir.»
ça a perdu son caractère seulement japonais, les coréens s'y étant pis il y a un moment, puis les Chinois, et maintenant les Français.
édit : ouais !! 20 pages ! j'ai gagné !!