J'espère que c'est sans danger (si utilisation selon mode d'emploi)Travis a écrit :Quelqu'un reveut un peu d'Ubik?
Le Vagabond de l'espace.-Heinlein
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- Aikau le bô
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Ce que je ne vois toujours pas, c'est pourquoi les uchronies seraient exclues de la définition d'Heinlein. On aurait même tendance à dire que, au contraire, les uchronies en sont un exemple frappant. Non?Eons a écrit :Enfin la réponse intelligente que je n'espérais plus.Roland C. Wagner a écrit :Une uchronie étant une histoire alternative, elle a donc forcément un passé commun avec notre histoire. Donc le premier postulat est bien le monde réel etc.
J'avais évoqué ce point, en estimant que le monde réel que nous connaissons n'est que la partie récente de notre histoire. Le passé n'est déjà plus que spéculations, même si avec une probabilité assez forte.
C'est pour ça que je peine à faire entrer un texte comme « Le destin des Saures » (in Les formiciens – http://www.eons.fr//main.php?lang=fr&ru ... idlivre=78 ) dans cette définition.
Oncle Joe
Existe-il un roman de SF n'ayant aucun point commun avec notre histoire ou faut-il rebaptiser toute la SF "Uchronie" ?Roland C. Wagner a écrit :Une uchronie étant une histoire alternative, elle a donc forcément un passé commun avec notre histoire. Donc le premier postulat est bien le monde réel etc.
Il s'agit de savoir si l'Histoire (avec un grand H) a une importance dans texte, ce qui est le cas de l'uchronie...Aldaran a écrit :Existe-il un roman de SF n'ayant aucun point commun avec notre histoire ou faut-il rebaptiser toute la SF "Uchronie" ?Roland C. Wagner a écrit :Une uchronie étant une histoire alternative, elle a donc forcément un passé commun avec notre histoire. Donc le premier postulat est bien le monde réel etc.
Il y aussi plein de textes qui se déroulent par exemple, dans une ville, sans que le nom de celle-ci soiit précisée, ou alors avec un nom imaginaire. Tout ce qu'on sait, c'est que c'est une ville normale habituelle contemporaine. Et dans cette ville, tu peux mettre une histoire sentimentale, une histoire policière, une histoire fantastique, une histoire de SF, une histoire humoriste,... et bien sûr mêlanger tout ça à divers degrés Mais dès le début, la ville en question est vue comme quelque chose symbolisant LA ville. Le texte ne sera pas qualifié de "SF" juste parce que la ville en question n'est pas désignée nommément. Bref, tout ce qui est imaginaire n'est pas SF (je crois que tout le monde est d'accord... hé hé). Pour qu'il y ait SF, il faut une démarche conjecturale (spéculative, dirait Heinlein) de l'auteur (même si, par ailleurs, il'auteur ne mettrait pas forcément de lui-même l'étiquette "SF" sur son texte, ce qui est un autre problème).
Oncle Joe
Modifié en dernier par Lensman le jeu. sept. 24, 2009 7:33 pm, modifié 1 fois.
- Soslan
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Héliopolis d'Ersnt Jünger ntroduit la science-fiction dans un monde imaginaire relevant de l'utopie.Aldaran a écrit :Existe-il un roman de SF n'ayant aucun point commun avec notre histoire ou faut-il rebaptiser toute la SF "Uchronie" ?Roland C. Wagner a écrit :Une uchronie étant une histoire alternative, elle a donc forcément un passé commun avec notre histoire. Donc le premier postulat est bien le monde réel etc.
Bien sur qu'il a un point commun avec notre monde, mais dans ce cas tous les romans quels qu'ils soient en font autant.
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Pareil avec "1984". Il n'est pas évident que son monde soit vraiment une anticipation du nôtre. L'auteur a voulu donner une portée "symbolique", en ne le reliant à notre monde monde que par des similitudes, et non pas en le présentant comme une anticipation de notre monde.Soslan a écrit :Héliopolis d'Ersnt Jünger ntroduit la science-fiction dans un monde imaginaire relevant de l'utopie.Aldaran a écrit :Existe-il un roman de SF n'ayant aucun point commun avec notre histoire ou faut-il rebaptiser toute la SF "Uchronie" ?Roland C. Wagner a écrit :Une uchronie étant une histoire alternative, elle a donc forcément un passé commun avec notre histoire. Donc le premier postulat est bien le monde réel etc.
Bien sur qu'il a un point commun avec notre monde, mais dans ce cas tous les romans quels qu'ils soient en font autant.
Dans les deux cas, même si ce n'est pas notre monde, la référence à notre monde est absolument fondamentale. Il ne s'agit pas d' "ailleurs" où on peut tout se permettre.
Oncle Joe
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+1Aikau le bô a écrit :Excellent! Une des meilleures remarques sur les définitions de la SF que j'ai lu. Bravo!Papageno a écrit :Et bien, la SF, c’est pareil – il existe toujours un texte – manifestement de SF - qui échappe aux définitions (quelles qu’elles soient) – et si on élargie la définition pour inclure ce texte, le processus se répète… a l’infini !!

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Il y a longtemps que tout le monde (sauf Angelo Rinaldi) sait que tout roman est une oeuvre de SF!Soslan a écrit :Héliopolis d'Ersnt Jünger ntroduit la science-fiction dans un monde imaginaire relevant de l'utopie.Aldaran a écrit :Existe-il un roman de SF n'ayant aucun point commun avec notre histoire ou faut-il rebaptiser toute la SF "Uchronie" ?Roland C. Wagner a écrit :Une uchronie étant une histoire alternative, elle a donc forcément un passé commun avec notre histoire. Donc le premier postulat est bien le monde réel etc.
Bien sur qu'il a un point commun avec notre monde, mais dans ce cas tous les romans quels qu'ils soient en font autant.


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Oui, et un paquet.Aldaran a écrit :Existe-il un roman de SF n'ayant aucun point commun avec notre histoire ou faut-il rebaptiser toute la SF "Uchronie" ?Roland C. Wagner a écrit :Une uchronie étant une histoire alternative, elle a donc forcément un passé commun avec notre histoire. Donc le premier postulat est bien le monde réel etc.
Notamment le superbe Creuset du temps, de John Brunner !
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
Le père paye ses impôts rubis sur l'ongle, et cash. Il laisse entendre qu'il a lui-même été fonctionnaire. Son rapport à la fiscalité est moins remarquable que son rapport à (l'indiscrétion de) l'administration fiscale, comme le dit Hoêl.Lensman a écrit :C'est très bien, et en même temps, ça montre son rapport à la notion de fiscalité.Hoêl a écrit :De toute façon , pour en revenir au vagabond de l'espace , il n'est qu'à revenir au début du bouquin et d'admirer la façon dont le père de Kip traite l'administration fiscale américaine pour comprendre qu'Heinlein était tout sauf conformiste .
Je trouve aussi !Lensman a écrit : Ce que je ne vois toujours pas, c'est pourquoi les uchronies seraient exclues de la définition d'Heinlein. On aurait même tendance à dire que, au contraire, les uchronies en sont un exemple frappant. Non?
... ça me fait rigoler aussi, mais c'est très bauf comme attitude. C'est pour moi très typique (la solidarité a ses limites, il y a des gens qui vont être obligé de gérer sa petite monnaie, merci pour eux...) Une manière de se venger des grèves de fonctionnaires?Hoêl a écrit :Oui , ce qui me faisait rigoler , c'est qu'il paie ses impots en petite monnaie et , dans sa déclaration , prétend être un espion ; suite à la visite d'un fonctionnaire du fisc américain , il consent finalement à inscrire "espion à la retraite".
Mais ce n'est que de la fiction!
Oncle Joe