Quel roman vous a plongé dans la fantasy ?
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- Thomas Geha
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- Fred Combo
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La fantasy urbaine à laquelle je pense, c'est le monde normal dans lequel interviennent des Hobbits et autres. Des elfes se cachent dans les tunnels du métro, des orques qui dévorent les réserves d'un centre Leclerc de province, mais tout ça reste exceptionnel, ces créatures se cachent, la grande majorité des gens ignorent leur existence, n'y ont jamais été confrontées...Sand a écrit :Et dans "fantasy urbaine" il y a ? (si tu penses à l'autre fantasy urbaine, c'est juste une traduction maladroite et inutile, on a le mot "fantastique" en français, qui ne concerne pas que les vampires et loups-garous à l'époque victorienne).Fred Combo a écrit : A mon avis, ce n'est pas tout à fait de la fantasy urbaine au sens habituel, puisque l'univers dans lequel évoluent les personnages est complètement fantasy.
Dans les deux bouquins dont on parle, les trolls, nains et autres dragons sont monnaie courante, ils constituent même le tout-venant. Maintenant, ma connaissance de la fantasy étant relativement limitée, il existe peut-être déjà des romans où les trolls conduisent des 35 tonnes et dans lesquels des fées tapinent dans le claque de Lulu la Nantaise...
Ceci dit, fantastique est peut-être approprié, si ce terme ne concerne effectivement pas que les vamps, fantômes et garous victoriens... Mais si l'univers entier dans lequel évoluent les personnages est fantastique, je ne sais pas trop...
Conan, ça serait du fantastique alors ?
Si tu ne fais pas une histoire de ta vie, un jour tu seras dans l'histoire de quelqu'un d'autre.
Sir Terry Pratchett
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- Roland C. Wagner
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= fantastique.Fred Combo a écrit : La fantasy urbaine à laquelle je pense, c'est le monde normal dans lequel interviennent des Hobbits et autres. Des elfes se cachent dans les tunnels du métro, des orques qui dévorent les réserves d'un centre Leclerc de province, mais tout ça reste exceptionnel, ces créatures se cachent, la grande majorité des gens ignorent leur existence, n'y ont jamais été confrontées...
- Fred Combo
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Bon, tout à fait d'accord sur ce point.Sand a écrit := fantastique.Fred Combo a écrit : La fantasy urbaine à laquelle je pense, c'est le monde normal dans lequel interviennent des Hobbits et autres. Des elfes se cachent dans les tunnels du métro, des orques qui dévorent les réserves d'un centre Leclerc de province, mais tout ça reste exceptionnel, ces créatures se cachent, la grande majorité des gens ignorent leur existence, n'y ont jamais été confrontées...
Ca va me prendre du temps pour changer mes habitudes...
Quand je pense à, par exemple, Neverwhere de N. Gaiman, mon premier réflexe est encore de dire fantasy urbaine... Et quand je pense à Malpertuis, je dis fantastique, va savoir pourquoi...
Je me demande qui va citer Brassens en premier...
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- Roland C. Wagner
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Ah non, ça, c'est à cause du Seigneur des anneaux.Lensman a écrit :Tu vois où ça mène, ensuite, au niveau de la passion pour la fantasy...Roland C. Wagner a écrit :Je dirais Elric le Nécromancien, au CLA, illustré par Druillet.
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
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Pour Neverwhere, un peu comme pour Harry Potter dans une moindre mesure, on peut se poser la question entre fantastique et fantasy (bon pour HP, ça verse très vite dans la pure fantasy, avec un aspect très marginalement "fantastique". Et en plus c'est anglais, et ils connaissent pas le fantastique) : dans Neverwhere, on découvre un monde parallèle complet, avec sa politique, son fonctionnement, son écosystème presque, qui n'est pas entièrement "contenu" dans notre monde.
De toute façon, dès que, dans le monde existant, l'élément fantastique devient très présent, il va avoir tendance à créer son "monde parallèle" (pour justifier qu'il ne soit pas connu des gens normaux), et donc l'on va osciller un peu entre les genres (notre monde avec apparition de l'inexplicable, ou univers imaginaire avec son propre paradigme et ses propres lois, humaines et naturelles)
Ce qui est normal. Les frontières sont absolument pas absolues, et les genres ont évolué depuis qu'on les a nommés.
Mais Alice au pays des merveilles, si c'est pas qualifiable de fantasy, alors rien n'est fantasy.
De toute façon, dès que, dans le monde existant, l'élément fantastique devient très présent, il va avoir tendance à créer son "monde parallèle" (pour justifier qu'il ne soit pas connu des gens normaux), et donc l'on va osciller un peu entre les genres (notre monde avec apparition de l'inexplicable, ou univers imaginaire avec son propre paradigme et ses propres lois, humaines et naturelles)
Ce qui est normal. Les frontières sont absolument pas absolues, et les genres ont évolué depuis qu'on les a nommés.
Mais Alice au pays des merveilles, si c'est pas qualifiable de fantasy, alors rien n'est fantasy.
Tous avec moi pour fonder le fan club de Kevin J Anderson et du communisme, le meilleur auteur de SF de tous les temps et le meilleur système social jamais appliqué de tous les temps ! \o/
- dracosolis
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Tout pareil! C'est pour ça que j'ai du mal à considérer ces textes comme de la fantasy...dracosolis a écrit :je ne fais toujours pas de différenceThomas Geha a écrit :J'arrive pas à remonter plus loin donc :
La nef d'Isthar d'A. Merritt.
Le cycle des épées, de Fritz Leiber.
Mais, bon, je lisais ça comme de la SF. Je ne faisais pas la différence.
Oncle Joe
- Thomas Geha
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J'ai failli l'ajouter, mais je me suis dit que ça pouvait raviver un peu plus l'éternel débat sur les étiquettes... d'autres le font mieux que moidracosolis a écrit :je ne fais toujours pas de différenceThomas Geha a écrit :J'arrive pas à remonter plus loin donc :
La nef d'Isthar d'A. Merritt.
Le cycle des épées, de Fritz Leiber.
Mais, bon, je lisais ça comme de la SF. Je ne faisais pas la différence.

- Thomas Geha
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Alors , pour moi , il y a UNE écrivain de Fantasy , c'est Tanith Lee , Anackire et Le seigneur des tempêtes , tous les 2 publiés au C.L.A. et , à ma connaissance , jamais réédités , sont des petits bijoux , mais Le dit de la terre plate est sans aucun doute un chef-d'oeuvre !
Mais la plupart des titres que vous avez cités m'ont plu également .
Cela dit , il est clair que si on parle des livres qui nous ont marqués , il n'y a pas photo entre la S.F. et la Fantasy !
Mais la plupart des titres que vous avez cités m'ont plu également .
Cela dit , il est clair que si on parle des livres qui nous ont marqués , il n'y a pas photo entre la S.F. et la Fantasy !
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
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Pareil aussi!Tout pareil! C'est pour ça que j'ai du mal à considérer ces textes comme de la fantasy...
Dans les années soixante la distinction n’était pas aussi claire que ça :
Beaucoup de livres de Fantasy étaient intégrés a la SF.
Dans son histoire de la SF, Sadoul intègre les livres de fantasy de Merritt, d’Howard, de Tolkien, de Moore, de Leiber, de Moorcock, de Swann, de Le Guin, de Zelazny...
La fantasy (qui ne s’appelait pas comme ça) était plutôt considérée comme un département atypique et mineur de la SF.
A mon avis, ce n’est que suite au succès du « Seigneurs des anneaux » (au US, puis en France ensuite) que la situation à radicalement changée ?
Beaucoup d’écrivains se sont mit alors à écrire des livres de Fantasy (avec succès) – On a commencé a répertorier les livres apparentés aux genre – à découvrir des précurseurs (Dunsany et d’autres encore plus ancien). A faire du genre l’héritier des contes de fées et des textes Arthurien , à créer des média spécialement dédiés. Bref un genre distinct était né, un genre qui c’est peu a peu détaché de la Science-fiction.
Mais pour nous, les anciens, c’est vrai que des livres comme le «Jirel de joiry » de CL Moore ou comme les livres de Merritt appartiennent toujours un petit peu a la SF – même si, ici, ce n’est pas très rationnel, il faut bien le reconnaître ! Nostalgie quand tu nous tiens !!!