Ben oui, mais alors, non. (Désolé mon navire) Des bouquins adultes dont le tirage dépasse les 2 fois 8.000, non. Ça court pas les rues. Ou alors, on n'habite pas sur la même planète (ça c'est possible...).Le_navire a écrit :Oui. Même tout.rmd a écrit :Même tirage ? Même pourcentage de droit d'auteur ?
(Désolé mon Pascal)
J'explque : Pour le livre jeunesse (souvent du demi format), c'est environ (je ne parle pas des phénomènes d'édition qui sont au même prix que les autres) 20 % de ventes en librairies directement au lecteur. Et 60 %... en bibliothèques. Il y environ 8000 bibliothèques en France qui travaillent la jeunesse. Et parfois, elles en prennent deux...
Le prix des livres
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Chez nous, le prix des bouquins se base sur le nombre de signes du contenu. C'est même pour ça qu'on ajoute des nouvelles en plus : pour se rapprocher du haut de la fourchette dans chaque catégorie quand le roman dépasse la limite de la catégorie précédente.Lensman a écrit :Je trouve que ça fait des années que ce renseignement devrait être donné dans les livres, surtout que c'est pour le moins facile à compter pour l'éditeur. Souvent, d'ailleurs, dans les biblios, on donne le nombre de pages (qui m'intéresse peu) et pas le nombre de signes d'un texte (ce qui m'intéresse plus).rmd a écrit :Ah ben puisque tu le proposes, ca serait sympa d'indiquer le nombre de signes dans tous les bouquins. On devrait pouvoir faire des stats amusantes sur noosfere ensuite.Pascal a écrit :Attention rmd. Une page ne contient pas la même chose au Bélial', chez Denoël, chez Bragelonne... 500 pages de 2.000 signes et 666 pages de 1.500 signes, c'est "pareil". Enfin, tu vois ce que je veux dire.
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Je me dis souvent que les éditeurs négligent les bibliothèques dans leur politiques de communication. Quand on voit certaines choses dans les rayons SF/ fantasy des BM on se pose certaines questions.
Bienvenu chez Pulp Factory :
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On tourne un peu en rond car le prix du livre jeunesse est beaucoup plus abordable et on en vend plus. Est-ce vraiment une surprise ?Pascal a écrit :Ben oui, mais alors, non. (Désolé mon navire) Des bouquins adultes dont le tirage dépasse les 2 fois 8.000, non. Ça court pas les rues. Ou alors, on n'habite pas sur la même planète (ça c'est possible...).Le_navire a écrit :Oui. Même tout.rmd a écrit :Même tirage ? Même pourcentage de droit d'auteur ?
(Désolé mon Pascal)
J'explque : Pour le livre jeunesse (souvent du demi format), c'est environ (je ne parle pas des phénomènes d'édition qui sont au même prix que les autres) 20 % de ventes en librairies directement au lecteur. Et 60 %... en bibliothèques. Il y environ 8000 bibliothèques en France qui travaillent la jeunesse. Et parfois, elles en prennent deux...
Cela dit, je suis un peu déçue : je trouve quatre pages de fil en rentrant du boulot, mais... concrètement ?
Je signale au passage que l'exemple de RB cité par Patrice n'a aucun intérêt, il me semble, dans le débat : RB fait des livres qui lui plaisent, à un fort coût de fabrication, mais n'espère toucher que quelques centaines de passionnés.
Perso, la question que je me pose, c'est : comment peut-on prétendre que les gens ne veulent pas de SF quand on leur refile des romans à 29 € ?
Ce qui ne veut pas dire que la SF ne soit pas en berne, cela dit, les ados de maintenant préférant la fantasy (me semble), mais, bon, on ne suscite pas la curiosité à des prix exorbitants.
Alors, ensuite, l'argument de "oui, mais j'ai un beau livre dans ma bibliothèque", c'est un super argument quand on a un certain âge, beaucoup de sous ou... mais je ne vois pas bien le rapport avec la littérature.
Même si je comprends qu'on aime les livres en tant qu'objets, hein, moi, je collectionne bien les horloges... mais, bon, je parlais de lecture, là.
Tiens, aussi, je reviens sur la comparaison avec le cinéma/DVD. Si, formellement, il est plus judicieux de comparer le prix du film avec celui du DVD, ça se tient aussi avec la place de ciné : en général, quand on achète un bouquin, c'est que personne ne peut nous le prêter. On ne va pas forcément le relire. Donc une place de ciné nous permet de découvrir une histoire et un livre également.
On pourrait imaginer payer genre 3 ou 4 € pour lire un roman une fois (quoique ça ne paraisse pas si facile à déterminer qu'on ne l'a lu qu'une fois).
Sinon, pour les bibliothèques, un livre devant être ramené au bout de trois semaines, c'est nickel pour les gens qui lisent vite, qui ont du temps... mais pas forcément accessible pour tout le monde.
J'ai un peu pas compris où tu voulais en venir et le point de vue que tu défends.Le Navire a écrit :La comparaison avec le cinéma me semble non pertinente - d'abord les cartes de fidélité mettent le film autour de 5€, on est loin des 10 ou 11 ; ensuite, on paye pour du consommable : il faudrait faire la comparaison avec le coût des DVD, plus pertinente. Les livres sous format numérique - pour continuer à comparer ce qui est comparable - se vendent entre 5 et 11 euros en moyenne : on est largement à moitié prix du cinéma, donc.
Tu dis que le ciné est à 5 €, mais que le livre numérique est à moitié prix, puis je ne sais pas ce que tu veux ou non comparer...
Perso, j'aurais plutôt tendance à compter en "unité de loisir" : un jeu vidéo, c'est plusieurs unités (si le jeu est complexe, je vais pouvoir y passer plusieurs soirées) ; un DVD, une place de ciné ou un roman, c'est une unité (je vais pouvoir prêter mon DVD, mais j'ai vu le film au ciné sur grand écran, donc bon...).
Perso, la question que je me pose, c'est : dans le cadre d'un achat culturel (il ne s'agit de se nourrir ainsi que bonbonne et les lardons), est-ce uniquement le prix du bouquin qui motive l'achat ?
Je ne savais pas que la curiosité était une valeur monnayable.
De toute manière, je cherche encore l'argument littéraire dans le sujet que tu as lancé...
PS : Je confirme, on tourne en rond. C'est même le mouvement perpétuel.
Rires enregistréson ne suscite pas la curiosité à des prix exorbitants.
Je ne savais pas que la curiosité était une valeur monnayable.
Allez, traite-nous de vieux cons.Alors, ensuite, l'argument de "oui, mais j'ai un beau livre dans ma bibliothèque", c'est un super argument quand on a un certain âge, beaucoup de sous ou... mais je ne vois pas bien le rapport avec la littérature.
De toute manière, je cherche encore l'argument littéraire dans le sujet que tu as lancé...
Pfff ! Trois semaines et tu n'arrives pas à lire un livre ! Ton lecteur lambda, dis-moi, c'est une huître ?Sinon, pour les bibliothèques, un livre devant être ramené au bout de trois semaines, c'est nickel pour les gens qui lisent vite, qui ont du temps... mais pas forcément accessible pour tout le monde.
PS : Je confirme, on tourne en rond. C'est même le mouvement perpétuel.
- jlavadou
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Je ne suis pas certain que ce phénomène soit restreint à la SF (d'autant qu'il existe plein deromans SF à moins de 10 euros). J'ai par exemple acheté récemment u livre chez Acte Sud, de moins de 200 pages, écrit assez gros et dans un demi-grand format, il était à 18 euros.Cibylline a écrit :Perso, la question que je me pose, c'est : comment peut-on prétendre que les gens ne veulent pas de SF quand on leur refile des romans à 29 € ?
C'est pas faux, certains prix me fascinent...jlavadou a écrit :Je ne suis pas certain que ce phénomène soit restreint à la SF (d'autant qu'il existe plein deromans SF à moins de 10 euros). J'ai par exemple acheté récemment u livre chez Acte Sud, de moins de 200 pages, écrit assez gros et dans un demi-grand format, il était à 18 euros.Cibylline a écrit :Perso, la question que je me pose, c'est : comment peut-on prétendre que les gens ne veulent pas de SF quand on leur refile des romans à 29 € ?
Clairement pas.kibu a écrit :Perso, la question que je me pose, c'est : dans le cadre d'un achat culturel (il ne s'agit de se nourrir ainsi que bonbonne et les lardons), est-ce uniquement le prix du bouquin qui motive l'achat ?
Sinon, je n'aurais pas acheté "Départ vers l'horizon".
Mais, pour ce qui me concerne, ce n'est pas la qualité de l'objet-livre, sa couverture, sa reliure... ou autre qui m'importe. C'est l'accessibilité permanente du texte.
Je suis un lecteur maniaque. Il y a certains livres que j'ai lu plus d'une dizaine (que dis-je une dizaine, une bonne vingtaine au moins) de fois.
Parce qu'en tant que lecteur et qu'être vivant (en attendant la grippe A) j'évolue au fil de mes lectures et qu'en conséquence, mon rapport aux livres déjà lus change. Chaque lecture est une nouvelle approche du texte.
Parce que les textes sont souvent beaucoup plus riches qu'on ne le croit à la première, deuxième... n-ième lecture.
Parce que le plaisir du chemin connu parcouru avec un bon texte n'est pas le même que celui de la découverte et du défrichement de la première lecture.
Parce que...
En gros, je suis le gogo idéal pour les projets google et les i-chèvres (ou e-book ?)
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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Dans le domaine du non-nécessaire/indispensable, un prix, ça ne se décide pas à partir de ce que les choses valent, mais de ce que les gens sont prêts à investir pour posséder cette chose.
Il y a toujours un moment où l'envie d'avoir est jugulée par le porte-monnaie, certes, mais en attendant, le prix peut s'envoler.
Il y a toujours un moment où l'envie d'avoir est jugulée par le porte-monnaie, certes, mais en attendant, le prix peut s'envoler.
Ca, tu l'as avec n'importe quel livre, que ce soit un poche à 2 € ou un gros bouquin bien cher. Du moment que tu ne le prêtes à personneMF a écrit :Mais, pour ce qui me concerne, ce n'est pas la qualité de l'objet-livre, sa couverture, sa reliure... ou autre qui m'importe. C'est l'accessibilité permanente du texte.

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Ouais, mais Actes Sud, c'est le bien. Le papier est beau, la police est belle - ça se paye.jlavadou a écrit :Je ne suis pas certain que ce phénomène soit restreint à la SF (d'autant qu'il existe plein deromans SF à moins de 10 euros). J'ai par exemple acheté récemment u livre chez Acte Sud, de moins de 200 pages, écrit assez gros et dans un demi-grand format, il était à 18 euros.Cibylline a écrit :Perso, la question que je me pose, c'est : comment peut-on prétendre que les gens ne veulent pas de SF quand on leur refile des romans à 29 € ?
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Je pensais que c'était du commerce équitable ?Virprudens a écrit :Ouais, mais Actes Sud, c'est le bien. Le papier est beau, la police est belle - ça se paye.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
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"la maison des feuilles" Mark Danielewski. grand format 29€ . Auteur inconnu.kibu a écrit :Perso, la question que je me pose, c'est : dans le cadre d'un achat culturel (il ne s'agit de se nourrir ainsi que bonbonne et les lardons), est-ce uniquement le prix du bouquin qui motive l'achat ?
Rires enregistréson ne suscite pas la curiosité à des prix exorbitants.
Je ne savais pas que la curiosité était une valeur monnayable.
20000 exemplaires vendus si j'ai bien suivi.
Après des années de cérémonie du Thé, il n’y a rien de meilleur que de vomir de la Bière.