kemar a écrit :A mon avis, le mieux est qu'un auteur ou éditeur de SF se fasse tuer dans des circonstances absolument sordides, si possible avec du luxe, du sexe et avec un rapport avec la trame d'un de ses livres...si possible par un psychopathe afin que tous les auteurs s'en trouvent menacés.
Le public se mettrait alors à lire tous les ouvrages de SF afin de pouvoir savoir à l'avance quelle sera la prochaine victime et dans quelles circonstances. L'important pour la couverture étant d'avoir le petit bandereau rouge "vu à la télé" ou "peut être son dernier livre!"
Bonne idée. Tu te dévoues ? ^^
kemar a écrit :Edit:
Je veux dire surtout que la SF et la fantasy on aussi une histoire, non pas basée sur le fait divers mais sur l'imaginaire, l'inconnu et l'extrapolation.
exemples: Les épées magiques du cycle arthurien, le dragon de l'anneau des nibelungens, les voyages dans l'espace de Jules Verne, le golem de la Torah, etc, etc...
D'où ma réflexion sur l'influence des médias actuels, plutôt que sur l'histoire sociologique des genres.
Populaire. Le mot clef c'est populaire. Les lectures populaires sont liées au développement de la presse au XIX. Seuls les feuilletonistes étaient lus par un lectorat populaire (essentiellement composé de petits artisans, de domestiques, une toute petite partie des ouvriers, etc, en gros, les premiers à avoir réussi à bénéficier du système Ferry - mais qui ânonnaient encore pas mal) et seulement à condition d'avoir une écriture relativement simple et directe. Et les deux grandes tendances de l'époque étaient le crime de sang et le fantastique... le fantastique qui lui, s'est retrouvé en porte à faux au moment du développement du rationalisme scientifique. Pas le fait divers...
Les légendes arthuriennes, par exemple, ne touchaient que les milieux cultivés : avant pas de livres disponibles (moins encore de gens qui savaient lire) ensuite, trop difficiles à lire. C'est au XIX que des écrivains adeptes du roman populaire en ont repris une partie à leur compte pour l'intégrer à culture de l'époque.
Quant à Verne, on l'oublie souvent, mais ses lecteurs étaient surtout choisis parmi la bourgeoisie éclairée : gros succès pour l'époque mais très relatif par rapport à la population dans son ensemble. Je dois pouvoir retrouver les chiffres si vous voulez...