La SF de droite

[Priscille]

Starship troopers ne propose rien du tout, il décrit un monde où c'est comme ça. de la spéculation

Proposer : Mettre une chose en avant pour qu'on l'examine, pour qu'on en délibère.
A part ça, tout à fait d'accord avec toi (encore que... Valmy, c'est la victoire de l'ordre, ou du désordre complet ? )

[Bull]

Starship troopers ne propose rien du tout, il décrit un monde où c'est comme ça. de la spéculation

Proposer : Mettre une chose en avant pour qu'on l'examine, pour qu'on en délibère.
A part ça, tout à fait d'accord avec toi (encore que... Valmy, c'est la victoire de l'ordre, ou du désordre complet ? )

Des maladies infectieuses...

C'est probablement le bacille de Shiga (Shigella dysenteriae) qui a aidé Dumouriez à vaincre les Prussiens et à sauver la jeune république à Valmy en 1792. ...

Faudrait que je retrouve la publication originale, ça c'est un copié-collé de Google

[Soslan]

Peut-être une lecture prochaine si la minuscule maison d'édition concernée consent à assurer la commande a mon libraire :

Jean-Claude Albert Weil, auteur néo-païen et national-européen.
Je préfére oublier l'interêt politique (surtout quand il touche à la récupération du paganisme ) mais suis intrigué par le roman Europia tel qu'il est évoqué dans la critique de sa suite

[MM]

Le récit de SF propose avant tout des types de structures à étudier (décortiquer) jamais jugées à l'avance par leur auteur. Car si idée politique il y a, c'est présenté (représenté même) avec le recul de l'art (petit a). Sinon, brûlons Dune parce que Herbert a osé développé l'idée du Sentier d'Or (dans EmpereurDieu) dans un sens tout a fait Fasciste.
Mais n'est-ce pas la base de travail d'un artiste - aller au bout de ses idées. Sans morale!
Pour ce qui est de la fantasy, l'initiation du héros est indispensable ( la fantasy est formée sur la structure du conte comme le dit Hélène). Et l'on sait qu'une initiation ne peut se faire que dans le cadre d'une société formalisée. C'est le but du héros de changer dans la continuité. Par la même, il s'adapte à son milieu, et le milieu finit par s'adapter à lui. Donc, on part d'un postulat ferme et définitif, et le héros modifie ce postulat pour en proposer un autre.
Pour conclure, que ce soit dans la Fantasy ou la Sf (puisque c'est le sujet) le clivage Gauche-Droite ne peut exister (comme dans la vraie vie, d'ailleurs). Car les principes se font et se défont, changent et se métamorphosent. Mais il y a toujours des principes, des normes, des règles, à gauche comme à droite. Ce ne sont pas les mêmes, voilà tout.

[Florent]

Heu d'accord, mais là je parle d'auteurs qui utilisent l'écriture pour développer une idéologie qu'ils approuvent, ou critiquer une idéologie qu'ils désapprouvent. Il serait assez naïf de croire que les auteurs exposent leurs univers et leurs personnages avec beaucoup de recul et sans investissement conscient ou inconscient de leurs propres certitudes. En vérité, bien peu de personnes sont capables d'avoir ce détachement et de proposer quelque chose de totalement objectif, avec des points de vue différents proposés, pour que le lecteur se fasse son propre avis.

Comme ça, à chaud, je peux en citer un, et il s'agit d'un scénariste de BD : Alan Moore. Ses convictions personnelles sont très à Gauche, et même anarchistes. Pourtant, que ce soit dans WATCHMEN ou V POUR VENDETTA, il parvient à exposer des points de vue contraires aux siens, à la limite du fascisme, mais sans jugement et sans tomber dans la caricature.

Ensuite, on se trompe un peu de débat à mon avis en assimilant la Droite à l'ordre, à la norme et aux règles et à la Gauche à l'inverse. Il me semble que l'URSS n'était pas franchement à Droite, par exemple.

Pour reprendre l'exemple de Herbert, il s'inscrit dans le cadre d'une réflexion. Il prend le temps de nous expliquer en quoi la religion de Dune et son empereur-dieu sont totalement fabriqués de bric et de broc par manipulations politiques, avant d'entraîner des guerres terribles.

[MM]

Je comprend mieux...Alors prenons le cas de L.Ron Hubbard. Je crois que ce gars là a fait assez fort dans le brouillage de l'information. Utilisant les outils de la SF pour organiser une religion, et des outils de la religion pour créer un mythe SF. Tout ça en vue d'une politique ( de droite, de gauche, je ne sais pas...)

[MM]

Je pense au film (car je n'ai pas le livre) Battlehearth je ne sais plus quoi. Avec Travolta...

[manu]

C'est probablement le bacille de Shiga (Shigella dysenteriae) qui a aidé Dumouriez à vaincre les Prussiens et à sauver la jeune république à Valmy en 1792. .

tant qu'a faire , puisqu'on ne saura jamais vraiment ,et qu'on est quand meme sur un site sfff je prefere la version rose+croix français + faux fantome pour expliquer la retraite (pas plus bete qu'une autre , de toute façons)

[MM]

Je ne savais pas que l'histoire était de la SF!

[Herbefol]

Les Bogdanov prétendent énormément de chose.
J'attends qu'ils annoncent qu'Einstein leur a piqué la théorie de la relativité...

Pas la peine, un auguste participant de ce forum a récemment expliqué que le vieil Albert pouvait aller se rhabiller avec sa théorie à la noix, avec force calculs, explications et preuves à l'appui.

[Lensman]

De mémoire, comme ça, je pense naturellement à Robert A. Heinlein (Etoiles, Garde-à-Vous ! : Prix Hugo, quand même, comme quoi...).

Starship Troopers propose de limiter la citoyenneté aux personnes ayant passé quelques années au service de la communauté, soit dans l'armée, soit dans un service civil. Tu perçois ça comme une idée de droite ?

Limiter la citoyenneté, j'ai pour ma part tendance y voir en tout cas une idée non démocratique. Mais qui sait? Heinlein écrivait peut-être ça juste pour rigoler, aussi bien ça ne correspondait en rien à ses idées... Tout de même, ça manque un poil de distance persiffleuse.
Oncle Joe

[systar]

Peut-être une lecture prochaine si la minuscule maison d'édition concernée consent à assurer la commande a mon libraire :

Jean-Claude Albert Weil, auteur néo-païen et national-européen.
Je préfére oublier l'interêt politique (surtout quand il touche à la récupération du paganisme ) mais suis intrigué par le roman Europia tel qu'il est évoqué dans la critique de sa suite

Moi j'adore.
C'est à pisser de rire.
Bon, c'est de la private joke de philosophe permanente (référence à Husserl, à Heidegger bien lourdingue).
Le tout servi dans un style bordélique à souhait, ni fait ni à faire, avec des néologismes partout, et parfois même, malgré tout, quelques beaux passages.
C'est le genre de machin, tu peux en lire 100 pages, laisser 6 mois, reprendre derrière comme si de rien n'était (de toute façon, on s'en fout du fil de l'histoire, c'est le délire qui est somptueux)

Sinon, c'est curieux que la critique citée lui reproche son antisémitisme... JCAW avait vraiment dû forcer sur les blagues lourdingues, dans le tome 2.

[Lensman]

Peut-être une lecture prochaine si la minuscule maison d'édition concernée consent à assurer la commande a mon libraire :

Jean-Claude Albert Weil, auteur néo-païen et national-européen.
Je préfére oublier l'interêt politique (surtout quand il touche à la récupération du paganisme ) mais suis intrigué par le roman Europia tel qu'il est évoqué dans la critique de sa suite

Moi j'adore.
C'est à pisser de rire.
Bon, c'est de la private joke de philosophe permanente (référence à Husserl, à Heidegger bien lourdingue).
Le tout servi dans un style bordélique à souhait, ni fait ni à faire, avec des néologismes partout, et parfois même, malgré tout, quelques beaux passages.
C'est le genre de machin, tu peux en lire 100 pages, laisser 6 mois, reprendre derrière comme si de rien n'était (de toute façon, on s'en fout du fil de l'histoire, c'est le délire qui est somptueux)

Sinon, c'est curieux que la critique citée lui reproche son antisémitisme... JCAW avait vraiment dû forcer sur les blagues lourdingues, dans le tome 2.

On lui devait cette uchronie, aussi:
http://www.quarante-deux.org/kws/27/europia.html
Eric a été bien plus persévérant que moi. Il y a bien des idées curieuses dans ce livre, résultant d'un effort considérable pour essayer de décrire une société uchronique. Mais c'est assez typiquement ce genre de récit fleuve foisonnant qui va dans tous les sens avec plein de cabrioles stylistiques que je suis incapable de lire. J'ai donc arrêté la lecture malgré mon intérêt pour l'uchronie, mais si on aime ce style, on ne sera pas déçu, je suppose.
Dans l'édition que j'ai (je le garde tout de même, par intérêt pour la thématique), est repris en illustration de couverture un dessin de Robida, tiré de "La Guerre infernale", je crois (ou une autre guerre future de Robida).
Oncle Joe

[Lisore]

Limiter la citoyenneté, j'ai pour ma part tendance y voir en tout cas une idée non démocratique.

Usage qui, au passage, est une tare aussi bien de gauche comme de droite.

[Florent]

De mémoire, comme ça, je pense naturellement à Robert A. Heinlein (Etoiles, Garde-à-Vous ! : Prix Hugo, quand même, comme quoi...).

Starship Troopers propose de limiter la citoyenneté aux personnes ayant passé quelques années au service de la communauté, soit dans l'armée, soit dans un service civil. Tu perçois ça comme une idée de droite ?

Limiter la citoyenneté, j'ai pour ma part tendance y voir en tout cas une idée non démocratique. Mais qui sait? Heinlein écrivait peut-être ça juste pour rigoler, aussi bien ça ne correspondait en rien à ses idées... Tout de même, ça manque un poil de distance persiffleuse.
Oncle Joe

Les Spartiates et les Romains forçaient les citoyens à passer une bonne partie de leur vie, voire toute leur vie pour les premiers, au service de l'armée. Etoiles, Garde-à-Vous relève plus de l'idéologie virile et belliqueuse propre à l'extrême-droite, en fait.