hm hm. Ayant été présent, in vivo, pendant que tu parlais de l'édition, cette dernière assertion est hautement discutable.Gérard Klein a écrit :Erion,
dire qu'il y a un problème n'est pas se lamenter.
Je ne me suis jamais lamenté.
L'inquiétude des (vieux) SFans...
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c'est même pas il parait, c'est vrai, mon prof de droit ( qui est spécialisé dans le droit audiovisuel porno...) n'arrête pas de le dire.dracosolis a écrit :Gérard, ou comment plomber l'ambiance d'un si beau dimanche^^Ah, j'allais oublier un domaine essentiel: le porno. Il paraît que cela marche de moins en moins bien, voire plus du tout.
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Vers Counter-Strike, plus intéressant qu'une paire de seins.dracosolis a écrit :vous me consternez tous les deux, si le porno se casse la gueule je me demande vraiment vers quels gouffres se rue l'humanité...
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non mais c'est le streaming qui tue le porno classique, mais dans ce domaine, ya des nouvelles formes de marketing qui se développent. Parait même que les vendeurs de phonogrammes devraient en prendre de la graine.dracosolis a écrit :vous me consternez tous les deux, si le porno se casse la gueule je me demande vraiment vers quels gouffres se rue l'humanité...
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Platon se serait rabattu sur les lézards, évidemmentLensman a écrit :Je me demande ce que Platon aurait dit... Heureusement qu'il ne voit pas ça (le déclin du porno)dracosolis a écrit :vous me consternez tous les deux, si le porno se casse la gueule je me demande vraiment vers quels gouffres se rue l'humanité...
Oncle Joe
c'était un homme de ressources peu enclin à se laisser abattre par l'adversité
Pour rebondir sur le cas du livre électronique, je ne suis personnellement pas convaincu que le marché évoluera comme le prophétise Gérard Klein.
D'une part les grands acteurs du domaine suivant à l'heure actuelle essentiellement la politique pratiquée par les maisons de disque, le piratage explosera dès que les "liseuses" seront à des tarifs accessibles, et les bestsellers seront probablement ceux qui morfleront le plus.
En fait je pense que plus que la taille de l'éditeur ce sera sa politique d'adaptation à ce nouveau marché qui lui permettra de survivre, ou pas, au changement qui arrivera. Outre Atlantique Baen a pris les devants depuis déjà de nombreuses années et je pense qu'ils sont les mieux équipés pour y survivre à l'heure actuelle (du moins parmi les éditeurs d'imaginaire). Chez nous c'est loin d'être le cas, et quand je vois que l'on peut trouver des ebook plus chers que les livres de poche du même titre...

D'une part les grands acteurs du domaine suivant à l'heure actuelle essentiellement la politique pratiquée par les maisons de disque, le piratage explosera dès que les "liseuses" seront à des tarifs accessibles, et les bestsellers seront probablement ceux qui morfleront le plus.
En fait je pense que plus que la taille de l'éditeur ce sera sa politique d'adaptation à ce nouveau marché qui lui permettra de survivre, ou pas, au changement qui arrivera. Outre Atlantique Baen a pris les devants depuis déjà de nombreuses années et je pense qu'ils sont les mieux équipés pour y survivre à l'heure actuelle (du moins parmi les éditeurs d'imaginaire). Chez nous c'est loin d'être le cas, et quand je vois que l'on peut trouver des ebook plus chers que les livres de poche du même titre...

L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
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Ben aux uto, yavait un stand de vendeur d'e-bd. J'en discutais avec les 42, et si c'est l'avenir du ebook français, c'est mal parti. Ils vendaient les BD 5€, ce qui est moins cher qu'en vrai, mais par contre, on ne possède pas la bd, il faut la télécharger à chaque fois qu'on veut la lire, il n'y a que sur iphone qu'on peut l'enregistrer. Là on est dans la location, même pas l'achat !
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Oui, ça annonce des jours difficiles pour la SF.
Comment voulez-vous continuer à prophétiser sur une société où les mégacorporations se foutent de la gueule des gens en allant jusqu'à contrôler leur accès aux livres, quand c'est déjà le cas ?
Le meilleur moyen de tuer un bouquin de SF, c'est de réaliser sa prophétie. Cf. Amazon et 1984.
Comment voulez-vous continuer à prophétiser sur une société où les mégacorporations se foutent de la gueule des gens en allant jusqu'à contrôler leur accès aux livres, quand c'est déjà le cas ?
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Dans certains domaines, il y a une corrélation directe entre les achats et les piratages. Plus un logiciel est piraté, plus il est acheté. Les best-sellers seront peut-être beaucoup piratés sur les livrels, mais ils seront aussi les plus achetés.
En revanche les fichiers relativement peu piratés ne sont pas du tout achetés.
Il paraît que c'est vrai aussi pour la musique mais je ne suis pas expert.
En revanche les fichiers relativement peu piratés ne sont pas du tout achetés.
Il paraît que c'est vrai aussi pour la musique mais je ne suis pas expert.
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bah ça doit être vrai aussi, vu qu'on doit être pas mal à télécharger un truc pour l'essayer, et l'acheter si on est convaincu.Gérard Klein a écrit :Dans certains domaines, il y a une corrélation directe entre les achats et les piratages. Plus un logiciel est piraté, plus il est acheté. Les best-sellers seront peut-être beaucoup piratés sur les livrels, mais ils seront aussi les plus achetés.
En revanche les fichiers relativement peu piratés ne sont pas du tout achetés.
Il paraît que c'est vrai aussi pour la musique mais je ne suis pas expert.
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Il faut souvent se méfier des évidences, ce qui ne va pas m'empêcher de croire que ce qui suit l'est : à l'heure où l'accès à la culture est incroyablement facile et divers, en choses payantes et gratuites, via le choix énorme présent en librairies, en VPC, en téléchargement, en streaming, etc., le problème du bibliophile/mélomane/cinéphile n'est pas de trouver, il est de savoir quoi prendre. Le problème du producteur de contenu n'est donc pas tant la distribution que la publicité, le bouche-à-oreille, la rumeur, le buzz... La libre copie est un vecteur de buzz extrêmement efficace pour une œuvre de qualité. Une fois que l'œuvre est connue, elle retombe dans les statistiques de proportion d'achats par rapport aux copies. À ceci près qu'étant connue, elle se vendra.
Notons que ça n'a strictement rien de nouveau : la radio et la télé ont toujours constitué une source de musique et de cinéma gratuits, qui a toujours poussé les ventes de disques et de VHS/DVD.
Je ne crois pas une seconde que la facilité de copie réduise le budget d'achat de produits culturels. Les gens ne sont pas si radins. Ils continuent à se faire plaisir et à faire des cadeaux et le jour où ils se trouveront dans le magasin, ils choisiront ce qu'ils connaissent (ce super groupe que le collègue a connu grâce à ses mp3 gratuits et dont il leur a parlé). Autour de moi, les gens ont les bibliothèques pleines de livres, leurs étagères continuent de se remplir de CD, de DVD, de Blu-Ray, leurs disques durs de musique achetée sur iTunes...
Maintenant, la logique voudrait que le passage au gratuit (si passage au gratuit il y a) soit transitoire. Le jour (hypothétique) où tout sera gratuit, il faudra bien trouver un moyen de crier plus fort que les autres pour se différencier. Quelque chose me dit que ce moyen ressemblera exactement à la publicité telle qu'on la connaît actuellement. Quelque chose me dit aussi qu'elle ne cessera jamais, même pendant cette période transitoire. Mais que le net et le gratuit augmenteront la qualité globale des produits culturels, le public devenant sa propre agence de pub, selon ses goûts.
Ouh là. Pavé.
Notons que ça n'a strictement rien de nouveau : la radio et la télé ont toujours constitué une source de musique et de cinéma gratuits, qui a toujours poussé les ventes de disques et de VHS/DVD.
Je ne crois pas une seconde que la facilité de copie réduise le budget d'achat de produits culturels. Les gens ne sont pas si radins. Ils continuent à se faire plaisir et à faire des cadeaux et le jour où ils se trouveront dans le magasin, ils choisiront ce qu'ils connaissent (ce super groupe que le collègue a connu grâce à ses mp3 gratuits et dont il leur a parlé). Autour de moi, les gens ont les bibliothèques pleines de livres, leurs étagères continuent de se remplir de CD, de DVD, de Blu-Ray, leurs disques durs de musique achetée sur iTunes...
Maintenant, la logique voudrait que le passage au gratuit (si passage au gratuit il y a) soit transitoire. Le jour (hypothétique) où tout sera gratuit, il faudra bien trouver un moyen de crier plus fort que les autres pour se différencier. Quelque chose me dit que ce moyen ressemblera exactement à la publicité telle qu'on la connaît actuellement. Quelque chose me dit aussi qu'elle ne cessera jamais, même pendant cette période transitoire. Mais que le net et le gratuit augmenteront la qualité globale des produits culturels, le public devenant sa propre agence de pub, selon ses goûts.
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Ouh, tu ne connais pas askaris toi.Ouh là. Pavé.
c'est intéressant, mais le tout gratuit est plus improbable qu'un dragon à paris demain matin.
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