Edition de SF & Révolution numérique (réponse à Joe)
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Ben oui, c'est costaud (en plus mon étui est en cuir qui sent bon, agréable à tenir comme un bouquin relié pleine peau et épais) je la trimballe partout, dans un gros sac à main qui s'est tout pris dans la tronche, dans des valises, je bouquine avec dans mon bain (non, on ne risque pas l'électrocution) même quand je le prends très chaud avec toute la vapeur qui va bien, etc... Bien sur, si je la laissais tomber dans mon bain, ça me coûterait bonbon... (quoi que. J'ai actuellement 97 titres de littérature classique sur mon ordi, transférés dans la bête, qui ne m'ont rien coûté. 97 x 7€ - prix moyen d'un poche = deux fois et demi le prix de la liseuse. Même si je la pète, je suis encore gagnante : les bouquins, ils sont toujours sur mon ordi, hein ?) Mais si le seul argument c'est que ohlàlà, on pourrait la laisser tomber dans son bain ou dans ses toilettes, c'est un peu court, jeune homme...
Et la plupart des gens qui en parlent avec réticence n'en ont jamais eu une dans les mains. Environ une personne sur trois à peu près à qui je montre la mienne avoue à quel point ça la tente... Et neuf fois sur dix, ce sont les plus gros lecteurs...
Edith : Pardon, j'ai oublié de répondre à caro Eric : oui tu as raison de bout en bout, pardon je m'a mal essprimée, c'est bien évidemment "le streaming qui tue le CD" pas la musique !! (nouille je suis, hein ?)
Et la plupart des gens qui en parlent avec réticence n'en ont jamais eu une dans les mains. Environ une personne sur trois à peu près à qui je montre la mienne avoue à quel point ça la tente... Et neuf fois sur dix, ce sont les plus gros lecteurs...
Edith : Pardon, j'ai oublié de répondre à caro Eric : oui tu as raison de bout en bout, pardon je m'a mal essprimée, c'est bien évidemment "le streaming qui tue le CD" pas la musique !! (nouille je suis, hein ?)
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
- Eons
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Sensiblement inférieur à celui du papier chez les éditeurs qui suivent (bon, en dehors de Eons, pas grand-monde en France, il est vrai).Papageno a écrit :Le prix du livre électronique l'est aussi, si l'on tient compte du prix du fichier
Zéro en fait s'il s'agit d'un appareil acheté aussi pour un autre usage,n comme un iPhone.Papageno a écrit :+ du prix de la liseuse
Qui existe même sans s'occuper d'e-book, donc coût supplémentaire réel zéro.Papageno a écrit :+ du cout de l'abonnement à internet
La aussi, tous ceux qui s'intéresseraient au livre numérique sont forcément équipé chez eux. Donc pas de coût particulier.Papageno a écrit :+ éventuellement, le prix de l'équipement informatique (pour compléter des liseuses qui ne seraient pas capable de se connecter)
Les sauvegardes aussi, ça existe.Papageno a écrit :Sans compter les éventuelles changement de format, les accidents (voir les virus) qui feraient perdre le contenu des mémoires - des disques dur (ou mémoires flash) en rade, qui deviennent illisible, ça existe aussi!
Ce dernier "prétexte" est le plus nul de tout l'inventaire ci-dessus.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
Paradoxalement, c'est au moins "psychologiquement" le barrage le plus fort, pour les vieux.Eons a écrit :Les sauvegardes aussi, ça existe.Papageno a écrit :Sans compter les éventuelles changement de format, les accidents (voir les virus) qui feraient perdre le contenu des mémoires - des disques dur (ou mémoires flash) en rade, qui deviennent illisible, ça existe aussi!
Ce dernier "prétexte" est le plus nul de tout l'inventaire ci-dessus.
Pour un livre papier, c'est comme tout: il peut brûler, être déchiré par les gosses ou les chats (les chiens sont mes amis), être perdu, voler, etc... Mais il n'y a JAMAIS de problème de format : on peut utiliser un bouquin ancien sans problème, s'il est de bonne qualité, 300, 400 ans et plus après son édition, sans rien avoir à faire.
Si tu as des machins sur de vieilles disquette, je suis désolé, mais c'est la croix et la bannière pour en faire quelque chose, si tu n'a pas changé de format. Et au cours d'une durée qui se compte en années, pas en siècles...
C'est psychologique, mais ça reste très puissant.
Mais le fait est que ça ne va pas traumatiser les nouvelles générations...
Oncle Joe
Je pense tout de même que la médiation dont parle Fabien reste le soucis numero 1 de toute cette affaire...
Qu"est-ce qui nous garantie aujourd'hui de la qualité d'un texte édité ? C'est, pour une grande part, l'investissement de l'éditeur en temps et argent, une politique contrainte financièrement, un choix à priori réfléchi pour proposer un livre de qualité...Et rentable!
Il suffit, aujourd'hui, d'ouvrir, au choix, les pages SF d"éditeurs" comme Edilivre ou Amalthée pour s'apercevoir que l'on a à disposition près de 600 nouveaux livres de SF en téléchargement. Soit 5 à 6 fois le catalogue de Gilles... Le tout à compte d'auteur. Alors demain, évidemment, nous allons continuer à visiter Denoël, Bragelonne ou la Belial (visez le sandwich...) mais dans 5 -6 ans ?
Alors? Plus de libraires (en chair), des éditeurs dissolus dans des torrents de bits (allez-y pour les jeux de mots), et un lecteur qui ne s'y retrouvera plus car l'alternative Amazon decrite plus haut par Jean-Claude est une honte à la profession*. Celà vous tente ?
*Qu'un ordinateur décide ce que je devrais aimer?!? A quand la génération automatique de textes qui va te plaire à toi, oui ! Rien qu'à toi...
Edit: ok! dissouds ils sont (dissolus c'est à voir!)
Qu"est-ce qui nous garantie aujourd'hui de la qualité d'un texte édité ? C'est, pour une grande part, l'investissement de l'éditeur en temps et argent, une politique contrainte financièrement, un choix à priori réfléchi pour proposer un livre de qualité...Et rentable!
Il suffit, aujourd'hui, d'ouvrir, au choix, les pages SF d"éditeurs" comme Edilivre ou Amalthée pour s'apercevoir que l'on a à disposition près de 600 nouveaux livres de SF en téléchargement. Soit 5 à 6 fois le catalogue de Gilles... Le tout à compte d'auteur. Alors demain, évidemment, nous allons continuer à visiter Denoël, Bragelonne ou la Belial (visez le sandwich...) mais dans 5 -6 ans ?
Alors? Plus de libraires (en chair), des éditeurs dissolus dans des torrents de bits (allez-y pour les jeux de mots), et un lecteur qui ne s'y retrouvera plus car l'alternative Amazon decrite plus haut par Jean-Claude est une honte à la profession*. Celà vous tente ?
*Qu'un ordinateur décide ce que je devrais aimer?!? A quand la génération automatique de textes qui va te plaire à toi, oui ! Rien qu'à toi...
Edit: ok! dissouds ils sont (dissolus c'est à voir!)
Modifié en dernier par fred h le jeu. nov. 12, 2009 12:26 pm, modifié 2 fois.
Curiosity kill the cat... Mais il à neuf vies, au moins !
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Certes tu a raison, quand elles existent !Les sauvegardes aussi, ça existe.
Mais je ne suis pas sur que tous le monde sauvegarde le contenu de son disque dur.
(En fait, je connais des exemples précis - et pas seulement des particuliers, malheureusement)
et les Crash , certain connaissent aussi !
Pour l'équipement, tout dépend du milieu social dan lequel tu vis, et la aussi j'en connais qui ne sont pas connectés (pas vraiment prioritaires pour eux - tu vois bien - payer le loyer...ect... )
Mais la ou tu a raison , c'est que c'est aussi dans ce milieu qu'on lit le moins.
et quand il s'équipe ce n'est pas pour la lecture !
Maintenant, c'est vrai, le cout n'est pas un obstacle pour la majorité des lecteurs(heureusement) et le livre électronique est inévitable.
Alcoolisés, je veux bien, mais dissolus, non. Ou alors les lupanars sont bien cachés.fred h a écrit : des éditeurs dissolus dans des torrents de bits (allez-y pour les jeux de mots),
C'est pas l'ordinateur qui décide, c'est la somme des choix individuels qui crée des tendances. Si tous les gens qui ont lu A ont acheté B, alors si tu achètes A, tu aimeras peut-être B. C'est la même chose que ce que dit un libraire quand il dit "ah, vous avez aimé tel auteur ? alors vous aimerez sans doute celui-ci".*Qu'un ordinateur décide ce que je devrais aimer?!? A quand la génération automatique de textes qui va te plaire à toi, oui ! Rien qu'à toi...
L'ordinateur ne fait qu'un calcul, il ne connaît rien des livres en eux-mêmes, il se fonde sur le comportement des acheteurs. Comme il fait ça sur une masse d'informations énorme, le résultat est comparable à celui d'un libraire qui compense le petit nombre par son expérience.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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- Jean-Claude Dunyach
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Veux-tu insinuer que les éditeurs de Bragelonne sont des gens bons ? On sait déjà qu'ils font leur beurre, remarque.fred h a écrit :Alors demain, évidemment, nous allons continuer à visiter Denoël, Bragelonne ou le Belial (visez le sandwich...) mais dans 5 -6 ans ?
Bon, je >----> [] avant de me prendre un pain.
Je compte pour 1. Comme chacun de vous...
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- Roland C. Wagner
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Mais Bayonnez-le !!!Jean-Claude Dunyach a écrit :Veux-tu insinuer que les éditeurs de Bragelonne sont des gens bons ? On sait déjà qu'ils font leur beurre, remarque.fred h a écrit :Alors demain, évidemment, nous allons continuer à visiter Denoël, Bragelonne ou le Belial (visez le sandwich...) mais dans 5 -6 ans ?
Bon, je >----> [] avant de me prendre un pain.
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Réfléchissons un peu. Oui, je sais que ça entraîne pour certains des douleurs intenses dans l'espace inter-auriculaire. Mais il y a des palliatifs, l'acide acétylsalycilique et le paracétamol, par exemple.
Imaginons que dans un avenir plus ou moins proche, de grands groupes d'édition connaissent des difficultés temporaires liées à la transition entre le papier et l'électronique.
De quoi vont-ils commencer par s'alléger? De leurs best-sellers? Ça m'étonnerait. Mais de toute ce qui est marginal et relève plus ou moins du mécénat, sans hésiter.
Supposons encore que ces grands groupes disposent de cellules plus ou moins discrètes qui réfléchissent depuis des années à la transition et aient développé des stratégies virulentes. Hachette par exemple a depuis dix ou quinze ans une direction des nouvelles technologies et du multimédia. Même si ses titulaires ont changé plusieurs fois et les stratégies avec, je pense que cette direction n'a pas passé son temps uniquement à faire des cocottes en papier.
Maintenant, ils ne le crient peut-être pas sur les toits de crainte d'effaroucher leurs partenaires traditionnels qui les font encore vivre. C'est une opération très délicate que de changer de train de roues tout en continuant à rouler.
Du reste, côté Editis, les éditions Robert Laffont s'apprêtent à faire, d'ici un mois environ, une opération d'envergure sur le livre électronique. Le titre choisi est bizarrement La première nuit, suite du Premier jour, opus dont j'ai eu l'occasion de vous entretenir sur ce site ou sur un autre et dont l'auteur est… Marc Lévy.
Werber n'est peut-être pas très loin et correspond en tout cas merveilleusement à la cible: public jeune et technophile. Cela éclaire peut-être l'importance de l'article creux du Monde.
Le coût de l'édition électronique est toutefois loin d'être faible. Il ne suffit pas de trois clics pour transformer un fichier d'ordinateur en ePub ou autres. L'introduction sur les grands sites de diffusion coûtera cher, très cher. La promotion qui devra aller avec aussi. Il faudra faire le tri entre les systèmes propriétaires, négocier avec des transnationales mondiales.
Cela posera un sérieux problème aux lignes secondaires de ces grands groupes qui miseront plus que jamais sur leurs poids lourds, et plus aigu encore aux petites maisons. Problème technique, financier et de pur poids dans la négociation. Je doute que la plupart aient les compétences nécessaires même si quelques unes, très pointues, s'en sortiront sans doute.
C'est là qu'intervient le POD qui trouvera sa place à côté du livrél et qui sera peut-être le salut des petits tirages, des petites maisons et des petits amateurs de papier.
Rien n'est joué et tout cela prendra du temps mais je crains que les marginaux de la littérature, dont les auteurs et amateurs de bonne science-fiction, ne soient pas les mieux placés.
Imaginons que dans un avenir plus ou moins proche, de grands groupes d'édition connaissent des difficultés temporaires liées à la transition entre le papier et l'électronique.
De quoi vont-ils commencer par s'alléger? De leurs best-sellers? Ça m'étonnerait. Mais de toute ce qui est marginal et relève plus ou moins du mécénat, sans hésiter.
Supposons encore que ces grands groupes disposent de cellules plus ou moins discrètes qui réfléchissent depuis des années à la transition et aient développé des stratégies virulentes. Hachette par exemple a depuis dix ou quinze ans une direction des nouvelles technologies et du multimédia. Même si ses titulaires ont changé plusieurs fois et les stratégies avec, je pense que cette direction n'a pas passé son temps uniquement à faire des cocottes en papier.
Maintenant, ils ne le crient peut-être pas sur les toits de crainte d'effaroucher leurs partenaires traditionnels qui les font encore vivre. C'est une opération très délicate que de changer de train de roues tout en continuant à rouler.
Du reste, côté Editis, les éditions Robert Laffont s'apprêtent à faire, d'ici un mois environ, une opération d'envergure sur le livre électronique. Le titre choisi est bizarrement La première nuit, suite du Premier jour, opus dont j'ai eu l'occasion de vous entretenir sur ce site ou sur un autre et dont l'auteur est… Marc Lévy.
Werber n'est peut-être pas très loin et correspond en tout cas merveilleusement à la cible: public jeune et technophile. Cela éclaire peut-être l'importance de l'article creux du Monde.
Le coût de l'édition électronique est toutefois loin d'être faible. Il ne suffit pas de trois clics pour transformer un fichier d'ordinateur en ePub ou autres. L'introduction sur les grands sites de diffusion coûtera cher, très cher. La promotion qui devra aller avec aussi. Il faudra faire le tri entre les systèmes propriétaires, négocier avec des transnationales mondiales.
Cela posera un sérieux problème aux lignes secondaires de ces grands groupes qui miseront plus que jamais sur leurs poids lourds, et plus aigu encore aux petites maisons. Problème technique, financier et de pur poids dans la négociation. Je doute que la plupart aient les compétences nécessaires même si quelques unes, très pointues, s'en sortiront sans doute.
C'est là qu'intervient le POD qui trouvera sa place à côté du livrél et qui sera peut-être le salut des petits tirages, des petites maisons et des petits amateurs de papier.
Rien n'est joué et tout cela prendra du temps mais je crains que les marginaux de la littérature, dont les auteurs et amateurs de bonne science-fiction, ne soient pas les mieux placés.
"La première nuit"? Pas mal!
J'aurais choisi pour nom de code "Opération Apocalypse" ou, mieux, "Le ciel est mort" ou "Quand les ténèbres viendront", mais "La première nuit", c'est pas mal, j'avoue!
Oncle Joe
PS: j'aime bien cette idée de théorie du complot REUSSI (c'est là la nuance), avec des vraies/fausses officines qui travaillent à l'arrière-plan, et qui seront EFFECTIVEMENT écoutées... on dirait un peu de la SF!
J'aurais choisi pour nom de code "Opération Apocalypse" ou, mieux, "Le ciel est mort" ou "Quand les ténèbres viendront", mais "La première nuit", c'est pas mal, j'avoue!
Oncle Joe
PS: j'aime bien cette idée de théorie du complot REUSSI (c'est là la nuance), avec des vraies/fausses officines qui travaillent à l'arrière-plan, et qui seront EFFECTIVEMENT écoutées... on dirait un peu de la SF!
- Eons
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Moi pas : tout ce qu'il m'ont suggéré l'autre jour, je l'avais déjà !Lensman a écrit :Je suis obligé d'admettre que cette imbécilité de truc sur amazon m'a poussé à acheter des livres...

(ce qui montre que finalement leur algorithme n'est pas mauvais)

Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
Pile-poil la SF !Gérard Klein a écrit :C'est là qu'intervient le POD qui trouvera sa place à côté du livrél et qui sera peut-être le salut des petits tirages, des petites maisons et des petits amateurs de papier.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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Je fais partie de ceux à qui tu l'as montré chez Scylla. Avant j'étais dubitatif. Depuis je me retiens de m'en payer un.Le_navire a écrit :Et la plupart des gens qui en parlent avec réticence n'en ont jamais eu une dans les mains. Environ une personne sur trois à peu près à qui je montre la mienne avoue à quel point ça la tente... Et neuf fois sur dix, ce sont les plus gros lecteurs...

Modifié en dernier par Herbefol le jeu. nov. 12, 2009 3:35 pm, modifié 1 fois.
L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
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