Aldaran a écrit :MF a écrit :17 pages et, pour l'instant, semble se dégager un accord : si il y a de la magie, c'est de la fantasy.
Trop simple, je pense. On doit trouver autant de compartiments en
Fantasy qu'en SF. Que faire des romans qui relèvent visiblement de la
Fantasy mais dans lesquels il n'est pas question (ou vraiment très - très - peu) de magie ?
Chez Kay, par exemple, c'est le cas. Et, pour aider les étiqueteurs, il ajoute parfois un deuxième satellite nocturne dans les cieux que contemplent ses personnages. On se situe où, là ?
mais chez Kay, pour ce que j'en ai lu en tout cas, il y a de la magie.
Tigana, notamment, la conçoit comme le maniement d'une pure énergie qui vaudrait surtout par sa puissance destructrice...
Bon, je suppose que tu parles surtout des
Lions d'Al-Rassan ? On n'est pas si loin de l'uchronie, ou du moins du récit allégorique (au sens que Tolkien reniait, justement) : le parallélisme avec la
Reconquista espagnole est clair. Reste que ce parallélisme semble surtout être l'occasion pour Kay de revisiter certains mythes - et notamment de mettre en perspective les points de divergence, à l'époque médiévale, entre les mythologies orientale et européenne.
EDIT : La magie est-elle en option, alors ?... Mais on range sous le terme de "magie" diverses conceptions de la surnature ; peut-être, en creusant un peu, pourrait-on trouver chez Kay, et dans d'autres bouquins où la magie n'est pas explicite, une version proprement humaine de cette surnature, qui s'incarnerait dans la figure du héros ?