Du sense of wonder à la SF métaphysique

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Lem

Message par Lem » lun. nov. 30, 2009 3:23 pm

L'une de mes surprises ici, ces derniers jours, fut la contestation du déni. Cette longue conversation m'aura au minimum appris que, même dans un milieu aussi étroit que le nôtre et sur une question dont on discute à perdre haleine depuis bientôt soixante ans, il n'existe pas d'évidence, ni de consensus, sur quoi que ce soit.
Je donne un exemple concret de ce que j'appelle le déni.
En fouillant dans ma bibliothèque, je suis retombé hier soir sur Le roman français depuis 1900, de Dominique Rabaté. C'est un "Que sais-je" de 1998. On est donc loin des histoires élitistes de la littérature, c'est plutôt une sorte de récapitulation à vol d'oiseau, un point général qui recense les grands mouvements, les grandes tendances, un truc de base pour toute personne intéressée par le sujet (de base ne signifiant pas "objectif" évidemment).

Le plan du livre est historique :
Introduction – Les ambitions du roman
Prologue – Un genre en crise (1900-1913)

PREMIÈRE PARTIE : D'une guerre l'autre (1914-1940)
Chapitre I – L'œuvre totale (temps et roman)
1. Du côté du roman-fleuve : Duhamel, Martin Du Gard, Romains. 2. La cathédrale proustienne.
Chapitre II – Le récit poétique
Alain-Fournier, Larbaud, Vialatte, Giraudoux, Aragon – Giono, Ramuz, Colette – Cocteau, Cendrars.
Chapitre III – Entre déterminisme et liberté
Gide, Mauriac, Greene, Bernanos – Malraux, Drieu
Chapitre IV – Traumatismes modernes
Barbusse et le roman prolétarien, Radiguet, Mac Orlan, Bove, Simenon – Guilloux, Céline

DEUXIÈME PARTIE : Renouvellements ? Contestations et explorations (1940-1968)
Chapitre I – Morale et formes romanesques
L'absurde : sartre, Camus – L'engagement : Sartre, Camus, Beauvoir, Aragon
Chapitre II – La crise de l'événement
1. Suspensions : Gracq, Gadenne, Giono, les Hussards, Bosco, Vian, Queneau – Limites du récit : Bataille, Genet, Blanchot, des Forêts, Cayrol, Pingaud – Beckett
Chapitre III – Le Nouveau Roman
Robbe-Grillet, Butor, Simon, Pinget – Sarraute, Duras – Tel Quel et le texte

Transition : Yourcenar, Cohen

TROISIÈME PARTIE : Le récit, mode d'emploi (1968-1997)
Chapitre I – Fables, quêtes, enquêtes
Tournier, Le Clézio, Modiano – Le roman historique, dire le social : Lainé, Pilhes – Manchette et le roman noir, Pennac, Belleto, Djian
Chapitre II – Espaces (auto)biographiques
L'après Tel Quel – Tentations autobiographiques : le Nouveau Roman, Perec, l'autofiction – Recherches d'identité : le féminisme, écrire en français, le francophonisme – Espaces biographiques : Puech, Michon, Rouault, Millet, Bergougnioux – Quignard, Macé
Chapitre III – Formalisme et invention
Les "impassibles" : Echenoz, Volodine, Deville, Toussaint – Gailly, Benozoglio, Chevillard – Salenave, Carrère, Ndiaye, Bon – Laurens, Camus, Rolin, Cadiot – Perec, Roubaud

Conclusion – Du lecteur
Dans l'introduction, on trouve cette phrase au fond assez attendue :
Quelques mots sur certains partis pris nécessaires. Le premier tient au choix des œuvres : j'ai retenu, conformément à la critique scolaire et universitaire, les œuvres des "grands romanciers" – ce qui implique de facto de reléguer l'immense majorité des produits romanesques de consommation courante. Littérature facile, elle ne mérite pas le mépris mais il se trouve que c'est qui sombre le plus vite hors de la mémoire culturelle. Cest une sociologie de la lecture qui doit s'occuper d'elle. L'exceptionnelle vitalité du roman français de notre siècle imposait de faire des tris : certains genres sont ainsi sous-représentés comme la science-fiction, le roman historique ou le roman policier. L'éclairage historique que j'ai choisi privilégie les tendances plutôt que les sous-genres du roman.
Pas de problème : l'auteur énonce ses critères de choix. Ce qui est amusant, c'est que dans le plan du texte (et dans le texte tout court), le roman policier et le roman historique ont quand même droit à leur passage, certes maigre (au chapitre I de la troisième partie), mais qu'il n'y a rien sur la SF. Absolument rien. Et c'est même d'autant plus étrange que dans son prologue, cette fois, récapitulant la crise du roman des années 1900, l'auteur écrit, après avoir parlé des Surréalistes, de Paul Valéry et de Teste, de Marcel Schwob et d'Alain-Fournier :
Du côté d'une littérature du divertissement, les frères Rosny trouvent la faveur d'un large public. Le livre le plus célèbre de Rosny aîné reste La guerre du feu(1911) qui réanime, dans une époque préhistorique, le monde fabuleux des cavernes. Il faut aussi mentionner dans une veine plus feuilletonnesque trois grandes créations mythiques : Arsène Lupin de Maurice Leblanc, apparu en 1907, et le perspicace détective Rouletabille de Gaston Leroux qui résoud les énigmes les plus difficiles dans Le mystère de la chambre jaune (1908). Génie du crime, Fantômas est le héros d'une suite d'aventures endiablées écrites par deux journalistes, Marcel Allain et Pierre Souvestre. Entre 1911 et 1913 paraissent ainsi les trente-deux volumes de ses méfaits. Les Surréalistes y verront une réussite de l'imagination moderne et populaire.
Déni = rien.
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bormandg
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Message par bormandg » lun. nov. 30, 2009 3:28 pm

Lem a écrit :L'une de mes surprises ici, ces derniers jours, fut la contestation du déni. Cette longue conversation m'aura au minimum appris que, même dans un milieu aussi étroit que le nôtre et sur une question dont on discute à perdre haleine depuis bientôt soixante ans, il n'existe pas d'évidence, ni de consensus, sur quoi que ce soit.
Je donne un exemple concret de ce que j'appelle le déni.
En fouillant dans ma bibliothèque, je suis retombé hier soir sur Le roman français depuis 1900, de Dominique Rabaté. C'est un "Que sais-je" de 1998. On est donc loin des histoires élitistes de la littérature, c'est plutôt une sorte de récapitulation à vol d'oiseau, un point général qui recense les grands mouvements, les grandes tendances, un truc de base pour toute personne intéressée par le sujet (de base ne signifiant pas "objectif" évidemment).

Le plan du livre est historique :
TROISIÈME PARTIE : Le récit, mode d'emploi (1968-1997)

Chapitre III – Formalisme et invention
Les "impassibles" : Echenoz, Volodine, Deville, Toussaint – Gailly, Benozoglio, Chevillard – Salenave, Carrère, Ndiaye, Bon – Laurens, Camus, Rolin, Cadiot – Perec, Roubaud

Conclusion – Du lecteur
Un auteur qui a été publié comme SF (et qui le regrette). :wink:
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

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Roland C. Wagner
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Message par Roland C. Wagner » lun. nov. 30, 2009 3:30 pm

Déni ou ignorance ?
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Shalmaneser
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Message par Shalmaneser » lun. nov. 30, 2009 3:30 pm

Roland C. Wagner a écrit :Tu aurais pu aussi citer Heinlein, Spinrad, Silverberg, Disch, Jouanne, Banks, Leiber, Lovecraft, Sturgeon, Dunyach, Sterling, Shepard, etc. Tu aurais même pu me citer, c'est dire.
Nous sommes bien d'accord.
Roland C. Wagner a écrit : La bonne science-fiction peut être aussi de la "bonne" littérature, mais le second point est en option.
C'est un point de vue qui me paraît difficilement défendable, même en admettant que la SF est à la fois une branche de la littérature et une branche de la science. Qu'on le veuille ou non, toute oeuvre de SF est d'abord un récit de fiction, et à ce titre il peut être étudié comme une oeuvre littéraire à part entière. La fiction est en soi un procédé littéraire.

Je veux dire par là que la "bonne" science-fiction, à mon avis, est forcément "de la bonne littérature". Sans forcément se cantonner à des considérations stylistiques, son étude en tant que texte de fiction présente toujours un intérêt, sans pour autant nier sa dimension scientifique, qui en est indissociable.

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Message par Roland C. Wagner » lun. nov. 30, 2009 3:35 pm

Shalmaneser a écrit :Je veux dire par là que la "bonne" science-fiction, à mon avis, est forcément "de la bonne littérature". Sans forcément se cantonner à des considérations stylistiques, son étude en tant que texte de fiction présente toujours un intérêt, sans pour autant nier sa dimension scientifique, qui en est indissociable.
Je pourrais être d'accord si l'on élimine la question du style.

Mais alors, même la "mauvaise" science-fiction est intéressante à étudier en tant que texte de fiction.

Surtout la "mauvaise" ?

(J'ai mis des guillemets parce que je considère que Doc Smith c'est de la bonne SF, mais que je sais que nombre de gens sur ce forum pensent le contraire.)
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Message par Lem » lun. nov. 30, 2009 3:36 pm

Précision : j'ai édité le post sur Que Sais-Je : il est parti avant que j'ai eu le temps de taper la deuxième partie de mon texte.

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Erion
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Message par Erion » lun. nov. 30, 2009 3:39 pm

Lem a écrit : En fouillant dans ma bibliothèque, je suis retombé hier soir sur Le roman français depuis 1900, de Dominique Rabaté. C'est un "Que sais-je" de 1998. On est donc loin des histoires élitistes de la littérature, c'est plutôt une sorte de récapitulation à vol d'oiseau, un point général qui recense les grands mouvements, les grandes tendances, un truc de base pour toute personne intéressée par le sujet (de base ne signifiant pas "objectif" évidemment).
Il me semble qu'on y trouve pas non plus le roman fantastique, ni le roman sentimental, et le polar est présent surtout à cause Manchette. Bref, la SF n'est pas plus ni moins ignorée que d'autres genres populaires (quid du roman érotique?)
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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Message par Roland C. Wagner » lun. nov. 30, 2009 3:42 pm

Il manque aussi l'espionnage, le roman de guerre, l'horreur…

En fait, c'est la littérature populaire qui est "déniée", pas seulement la science-fiction.
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Message par Shalmaneser » lun. nov. 30, 2009 3:49 pm

Roland C. Wagner a écrit :
Je pourrais être d'accord si l'on élimine la question du style.

Mais alors, même la "mauvaise" science-fiction est intéressante à étudier en tant que texte de fiction.

Surtout la "mauvaise" ?

(J'ai mis des guillemets parce que je considère que Doc Smith c'est de la bonne SF, mais que je sais que nombre de gens sur ce forum pensent le contraire.)
Je ne crois pas, pour ma part, que l'on puisse étudier un texte de fiction sans en passer par la question du style - en accordant à ce mot un sens assez large, qui ne se limite pas au respect des critères fluctuants de la "belle langue" (et qui, d'ailleurs, s'en écarte très souvent) : ce serait "la mise en œuvre méthodique des éléments fournis par la langue" (Leo Spitzer), ce qui est loin d'être la même chose.
Il ne s'agirait pas de s'y cantonner, mais de le considérer comme une composante à part entière de la fiction, c'est-à-dire comme la forme même au moyen de laquelle le récit nous parvient, et qui est indissociable, elle aussi, de la matière qu'elle contribue à façonner.
Modifié en dernier par Shalmaneser le lun. nov. 30, 2009 3:53 pm, modifié 1 fois.

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Message par bormandg » lun. nov. 30, 2009 3:51 pm

Shalmaneser a écrit :
C'est un point de vue qui me paraît difficilement défendable, même en admettant que la SF est à la fois une branche de la littérature et une branche de la science. Qu'on le veuille ou non, toute oeuvre de SF est d'abord un récit de fiction, et à ce titre il peut être étudié comme une oeuvre littéraire à part entière. La fiction est en soi un procédé littéraire.

Je veux dire par là que la "bonne" science-fiction, à mon avis, est forcément "de la bonne littérature". Sans forcément se cantonner à des considérations stylistiques, son étude en tant que texte de fiction présente toujours un intérêt, sans pour autant nier sa dimension scientifique, qui en est indissociable.
Personnellement je ne vois pas beaucoup de textes de science-fiction, même dans la "hardscience", qui puissent légitimement revendiquer d'être des textes de science, voire d'expérience de pensée scientifique. Le Somnium de Képler, bien sûr. Et quoi d'autre?
Que la SF joue deux rôles différents, celui littéraire de fiction (ce qui donne accès à deux échelles de qualité, celle de qualité stylistique et celle de qualité fictionnelle) et celui d'illustration de la science, qui donne lieu à une troisième échelle de qualité , est une chose; et il est clair que la "bonne SF" signifie oeuvre de qualité sur les deux échelles fictionnelle et scientifique, tandis que bonne littérature joue sur les deux échelles littéraires, donc un roman de "bonne SF" n'est pas obligatoirement de la "bonne littérature", ni un roman de SF qui est de la "bonne littérature" (Dhalgren, par exemple?) de la "bonne SF".
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Lem

Message par Lem » lun. nov. 30, 2009 3:55 pm

Erion a écrit :le polar est présent surtout à cause Manchette. Bref, la SF n'est pas plus ni moins ignorée que d'autres genres populaires
Le roman historique et le roman policier se voient consacrer un passage de six pages (sur 120). C'est maigre, comme je l'ai dit, mais pas nul.
La partie consacrée au roman policier est introduite comme suit :
Ce dernier roman (La position de Philidor, de R.-V. Pilhes) illustre, au demeurant, une tendance majeure du roman français contemporain : utiliser l'intrigue policière pour parler des problèmes sociaux. J'ai parlé plus haut de retour aux sous-genres romanesques : l'apparition d'un vrai roman noir français à partir des années 70 est un phénomène important qu'il me faut souligner. Héritier du militantisme gauchiste, tourné naturellement vers les formes de ce qu'on appelait alors "la contre-culture" – la BD, les genres littéraires mineurs, les films B – le roman noir…
Une page est ensuite consacrée à Manchette comme "chef de file" de ce courant puis plus de deux pages à ses successeurs : Dæninckx, Le Corre, Benacquista, Pouy, Jonquet, Dantec, Izzo, Pennac. Un détail interessant à ce moment-là : avant de conclure ce passage correct sur le polar français par Djian, l'auteur cite Belleto :
Il a trouvé dans le roman policier le système de tension pour des intrigues particulièrement sombres qui prennent Lyon pour décor. L'Enfer (1986) en reste le sommet et La machine (1990) combine scénario de science-fiction et récit de terreur.
Ce détail est à rapprocher d'un autre du même type à propos du roman historique où l'auteur parle de Fortune de France, la saga de Robert Merle :
Merle s'était auparavant illustré dans de nombreux romans, notamment de science-fiction politique comme Les hommes protégés (1974).
Le terme ne lui est donc pas inconnu. Il l'emploie à peu près comme il faut. Le fait d'avoir annoncé en préambule que le roman historique, le polar et la SF seraient sous-représentés – puis de traiter le polar et le roman historique mais pas la SF est une sorte de lapsus intéressant.

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Message par Shalmaneser » lun. nov. 30, 2009 3:57 pm

bormandg a écrit : Personnellement je ne vois pas beaucoup de textes de science-fiction, même dans la "hardscience", qui puissent légitimement revendiquer d'être des textes de science
C'est aussi ce que je pense : je l'ai d'ailleurs écrit dans un post précédent.
bormandg a écrit :Que la SF joue deux rôles différents, celui littéraire de fiction (ce qui donne accès à deux échelles de qualité, celle de qualité stylistique et celle de qualité fictionnelle) et celui d'illustration de la science, qui donne lieu à une troisième échelle de qualité , est une chose; et il est clair que la "bonne SF" signifie oeuvre de qualité sur les deux échelles fictionnelle et scientifique, tandis que bonne littérature joue sur les deux échelles littéraires, donc un roman de "bonne SF" n'est pas obligatoirement de la "bonne littérature", ni un roman de SF qui est de la "bonne littérature" (Dhalgren, par exemple?) de la "bonne SF".
Encore une fois, je ne pense pas que l'on puisse ainsi séparer la notion de "fiction" de problématiques spécifiquement littéraires comme celle du style, tout comme on ne saurait, dans le cadre d'une oeuvre de SF, dissocier la fiction de son objet scientifique, les appréhender selon des critères radicalement différents.
Bon, il faut que je file en classe.

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Message par Lem » lun. nov. 30, 2009 3:59 pm

bormandg a écrit :Et elles expliquent partiellement un fait qui, AMA, n'a pas d'explication globale, et prétendre chercher la goutte d'eau qui a mis le feu aux poudres, la cerise sur le gateau ou le sommet de l'iceberg pour en faire L' explication globale et définitive me parait vain. :P
Ah. Tu es passé pour dire que le sujet n'existe pas et que s'il existe, il ne t'intéresse pas.
J'ai l'habitude. Mais merci.

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Message par Erion » lun. nov. 30, 2009 4:06 pm

Lem a écrit : Le terme ne lui est donc pas inconnu. Il l'emploie à peu près comme il faut. Le fait d'avoir annoncé en préambule que le roman historique, le polar et la SF seraient sous-représentés – puis de traiter le polar et le roman historique mais pas la SF est une sorte de lapsus intéressant.
Donc, il n'y a pas "Rien". C'est mieux que le fantastique ou que le roman érotique. Au moins il cite le nom.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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Message par systar » lun. nov. 30, 2009 4:10 pm

Lem a écrit :
bormandg a écrit :Et elles expliquent partiellement un fait qui, AMA, n'a pas d'explication globale, et prétendre chercher la goutte d'eau qui a mis le feu aux poudres, la cerise sur le gateau ou le sommet de l'iceberg pour en faire L' explication globale et définitive me parait vain. :P
Ah. Tu es passé pour dire que le sujet n'existe pas et que s'il existe, il ne t'intéresse pas.
J'ai l'habitude. Mais merci.
Et dire qu'il manque à la SF un homme providentiel (Simenon pour le polar), miracle à venir qui est la seule chose à attendre d'un univers trop chaotique et indéterminé pour qu'il soit sensé de tenter d'en dire quoi que ce soit d'argumenté et d'à peu près stable.

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