Erion a écrit :
Et puis, allons, la métaphysique, c'est de la philo pour ados, typiquement, des "gros objets". Quand on devient adulte, on se met à s'intéresser à la philosophie du bonheur. Puis, quand on est très âgé, on régresse, et on se remet à penser à la métaphysique.
Tu me le présenteras, ce "on"?
Jamais croisé nulle part à la Sorbonne...
L'avantage d'être tout le temps psychologisant, c'est qu'on abaisse tout, on ramène tout à de l'inintéressant fondamental (régresser, "gros objets"...), on fait l'esprit libre qui ne s'en laisse pas conter.
Dans le cadre d'un forum, c'est une bonne arme rhétorique, je le concède. C'est la pente facile à descendre.
De toute façon, ça sera toujours plus facile que de se cogner en entier l'Encyclopédie des sciences philosophiques de Hegel ou Procès et Réalité de Whitehead, ou même (coucou Lem) Le Monde comme volonté et comme représentation (nouvelle trad en folio essais, je signale, d'ailleurs, réputée plus juste philosophiquement mais littérairement moins bonne)...