Même présenté avec la précaution de la caricature, je dois dire que j'ai du mal à penser que la société déploie toute cette artillerie rien que pour réprimer les angoisses métaphysiques de quelques jeunes gens!
C'est sûr. Toute l'Europe antique couverte de temples, tout l'Empire romain converti au christianisme. Toute l'Europe médiévale hérissées d'églises – c'était juste pour canaliser les vapeurs de "quelques jeunes gens".
Oncle –
tout le monde connaît l'angoisse métaphysique. La conscience – ou la pensée symbolique, peut-être – est reconnue par les préhistoriens au fait que les cultures commencent à enterrer leurs morts. Les solutions à l'angoisse métaphysique sont une signature des sociétés, au même titrre que leur façon d'exploiter la terre ou le style de leurs réseaux d'adduction d'eau. Et elles concernent la même proportion de la population : tout le monde. Je ne pensais pas qu'on aurait besoin de repasser par ces choses, quand même !
Et pour revenir à la récapitulation de la page précédente, j'ajoute pour enrichir l'hypothétique courant de conscience du début trois quatrième de couves du Rayon Fantastique qui se trouvent être sur l'étagère juste au-dessus de moi (juré craché, je n'ai pas choisi ; c'est les trois qui sont là).
Pierre Barbet : Vers un avenir perdu
Prévoir son avenir, on le sait, en serait un avantage pour l'ndividu que s'il pouvait le modifier d'autant.
Mais que dire de toute une super-société qui, pratiquant d'avantageux voyages dans le temps, se heurte à une infranchissable barrière ?
Dans ce secteur temporel, en effet, les astrotemps en mission semblent se volatiliser.
Et lorsqu'une expédition – après mille péripéties spatiales et planétaires – trouve enfin la clé de l'énigme, c'est pour s'apercevoir que cette clef est, pour notre douce Terre, une bombe !
Nathalie-Charles Henneberg : La plaie
An 3000.
Conquise par "la Plaie", une force noire qui l'assaille périoiquement, la Terre semble perdue face aux étoiles libres.
Mais ses meilleurs enfants s'unissent pour la délivrer.
Après un exode vertigineux, le choc des vaisseaux fous dans l'espace, la Terre en proie aux Ombres, les planètes hallucinantes de beauté ou d'épouvante…
De grands anges de flammes combattant des démons irresponsables, des possédés…
Et maintes aventures humaines dans l'effrayante mêlée des mondes.
Le plus épique, le plus fabuleux space opera de Nathalie Henneberg.
Nathalie-Charles Henneberg : Le sang des astres
Selon le professeur russe Agrest, il existerait, rien que dans notre Galaxie, cent cinquante mille planètes au moins dont les conditions seraient analogues à celle de la Terre. Mais naturellement, leur développement pourrait être différent.
Qu'arriverait-il si des astronautes terriens de l'an 2700 tombaient en plein Moyen-Age sur une telle planète ?
Si tous les secrets de la Cabbale étaient réels ?
Si une comète était, simplement, une salamandre ?
Et si, comme l'Ondine ou la Sirène des contes, cette fille du feu, ce "Sang des astres" s'éprenait d'un… cosmonaute errant ?
Seule, l'inépuisable richesse, la poésie imaginative de N.-C. Henneberg peut oser tisser la folie – le piège d'un aussi merveilleux opéra de l'Espace et du Temps.
Religion. Mythologie. Mystique. Métaphysique. La classe totale.