Alors, demande toi pourquoi à partir des années 1970 la science à remis en cause sa conception de deux principes qui lui faisait rejeter la SF : la notion de réalité et celle de causalité. Y a des indices dans les expressions "quantique", "dynamique non-linéaire" et "fractal".Lem a écrit :En 2005 est paru un recueil d'articles supervisé par Michel Cazenave intitulé De la science à la philosophie : Y a-t-il une unité de la connaissance ? (Albin Michel/France Culture). Je pense que c'est le fruit d'un colloque. Au sommaire entre autres :
– E. Gunzig, De la cosmogénèse et du vide
– M. Cassé A la lisière de la création
– J.-P. Luminet, La géométrie en physique : unification par la symétrie
– H. Zwirn, Les limites de la connaissance scientifique
– A. Cleeremans, L'unité de la conscience
– M.-L. Colonna, Perspectives de l'Unus Mundi
– M. Cazenave, Les mathématiques et l'âme chez Proclus
C'est pratiquement un sommaire de science-fiction. Mais si vous tenez tant que ça aux reptiles siliconés…
Du sense of wonder à la SF métaphysique
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J'ai pas dit que c'était ton boulot, j'ai dit que c'était celui de la SF.Lem a écrit :Oui, coach.MF a écrit :Ne leur parle pas de leur avenir ; fais les rêver.
C'est ça le boulot de la SF vis-à-vis des scientifiques : leur donner du rêve à moudre.
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- dracosolis
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tiens ça me rappelle quelqu'un qui devant moi récemment a essayé de vendre son truc bidule, appelé truc bidule, en affirmant que le truc n'était ni truc ni bidule ^^Roland C. Wagner a écrit :Non ?MF a écrit :Alors, je t'en prie, évite de leur foutre la trouille avec la Singularité.
On te demande ce que tu penses de l'avenir de la science et tu expliques benoitement qu'après 2050 elle n'en a pas.
Il a fait ça ?
Réellement ?
sinon merci Lem pour l'expli...
N'empêche, autant je trouve M "séduisante" (elle titille mon sense of wonder) autant je ne peux pas croire que ça soit toute la réponse
quelque part c''est trop simple
(ou alors j'ai pas tout compris)
roland : l'expo est celle annoncé par haignerie pour l'année prochaine a la villette sur sf et science
sinon ça tire plus vite que son ombre ici , pas possible de repondre a un message , y en a deja 50 apres
sinon ça tire plus vite que son ombre ici , pas possible de repondre a un message , y en a deja 50 apres

Lem a écrit :Le premier article de l'histoire de la littérature qui identifie la science-fiction comme genre et en fait l'analyse en 1909 ? Ce n'est peut-être pas une révolution mais quand même une bonne date-butoir.pour la page express-culture , on retrouve bien sur l'encensement de l'article de renard ( excessif je trouve , il n'a pas révolutionné les choses me semble-t-il
-es-tu sur que c'est le 1er article ? tu connais toutes les critiques litteraires anglo-saxonnes du debut du xxe? ou ceux qui en parle ?( je repense a moscovitz : je ne parle pas anglais mais qd je vois son livre sur la sf a san francisco a la fin du xixe , n'y aurait -il pas des infos dedans ?)
lem : Et voilà comment on shunte une bibliographie de trois mille textes, des auteurs comme Rosny, Renard, Thévenin, Spitz, Messac, et comment on entérine l'idée que "ce n'est pas français". Je te laisse choisir ta version préférée.
ben comme je le disais je n'aime ni la version " la sf est americaine et est arrivé ds les années 50 en france " , ni " c'est en france que tout est né " , ni , encore pire , les approximations, inexactitudes ( science -fiction 1926 etc ) ni les oublies du larousse , impardonnable pour ce type d'ouvrage
et c'est bon de lire que la propositon sur M n'est qu'une hypothese , une couche supplementaire pour expliquer un CERTAIN déni
car encore une fois , on essaye de parler sur ce fil de la sf comme un tout , ce qu'elle n'est pas , idem pour sa perception par certaines personnes : le déni n'est plus général, ne concerne plus TOUTE " l'elite litteraire " : les choses evoluent , meme si c'est peu et lentement
la sf , c'est un un peu lézard aux gros seins qui est métaphycisien
j'esperes vraiment qu'il y aura un fil sur actusf , non pas de débat mais plus de synthese concernant le sujet de ce topic ( ou alors eine grosse article ds une revue ou en complement d'un bouquin ) car plein de chose interessante mais aussi plein de " vite une aspirine " et surtout pour suivre le fil sur 200 pages .....
- dracosolis
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bon je vais peut-être sûrement dire une connerie
MAIS
voilà
dans l'ensemble j'ai l'impression que le groupe ici réuni, forme une assez bonne représentation du lectorat au sein du fandom ? mhm?
c'est à dire à la base des positivistes, rationalistes, culturés, tous vaguement gauchos ou presque qui ont donc rêvé un jour que science et raison sauveraient le monde dans un scaphandre (face à des lézards à gros seins et plus si affinités)
bon et si l'hypothèse M on la renversait ?
si la métaphysique nous séduisait justement nous, parce que nous sommes ce que nous sommes et qu'on a refusé l'existence de dieu à la base
et donc l'espoir de la survie après la mort
si la sf c'était notre (dérisoire) tentative métaphysique d'échapper à la disparition que nous nous annonçons tous les matins au petit déjeuner ?
le pendant optimiste à notre cynisme ?
alors que les autres s'en tapent, ils croient en leur éternité ou en dieu?
MAIS
voilà
dans l'ensemble j'ai l'impression que le groupe ici réuni, forme une assez bonne représentation du lectorat au sein du fandom ? mhm?
c'est à dire à la base des positivistes, rationalistes, culturés, tous vaguement gauchos ou presque qui ont donc rêvé un jour que science et raison sauveraient le monde dans un scaphandre (face à des lézards à gros seins et plus si affinités)
bon et si l'hypothèse M on la renversait ?
si la métaphysique nous séduisait justement nous, parce que nous sommes ce que nous sommes et qu'on a refusé l'existence de dieu à la base
et donc l'espoir de la survie après la mort
si la sf c'était notre (dérisoire) tentative métaphysique d'échapper à la disparition que nous nous annonçons tous les matins au petit déjeuner ?
le pendant optimiste à notre cynisme ?
alors que les autres s'en tapent, ils croient en leur éternité ou en dieu?
- dracosolis
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Encore un petit effort et vous arrivez à 200 pages. 

L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
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Ce n'est malheureusement pas difficile à constater, et c'est bien regrettable. Comme a dit Wells : les pensées se croisent sans se rencontrer.Lem a écrit : Sur ce fil, on a cité des dizaines de définitions objectives de la métaphysique et beaucoup ne sont toujours pas d'accord sur ce qu'il faut entendre par là.
Je suis d'accord avec toi, c'est comme pour la SF (cf. Larousse, Robert, Versins...) chacun peut donner sa propre définition.Lem a écrit : Transformer une notion très subjective en définition acceptable par tout le monde me semble à peu près impossible.
Ce sont, je crois, deux définitions recevables. Sur la notion de grand écrivain, Messac en donne deux autres qui ne sont pas moins intéressantes.Lem a écrit : Pour moi seulement : un bon écrivain possède son art, est capable de plier l'écriture à ce qu'il a à dire. Un grand écrivain élargit la sensibilité, comme quelqu'un qui ouvre une porte sur une pièce dont personne ne soupçonnait l'existence avant lui.
La première est celle des gens « cultivés », qui croient à l'absolu des valeurs esthétiques, à la transcendance du « génie » et au caractère unique des « grands » écrivains.
La seconde élargit ou déplace un peu le champ : elle rassemble les auteurs assez haut côté dans les manuels littéraires, et qui ne dédaignent pas, comme George Sand, d'écrire des feuilletons.
Il nous dit aussi, et c'est sans doute plus intéressant encore que les « grands » écrivains étaient (il parle au passé) des hommes comme les autres, sujets à toutes les infirmités humaines, et ne sachant pas toujours très bien ce qu'ils faisaient, ce qu'ils disaient, ni même ce qu'ils écrivaient.
En cherchant un peu, chez Messac comme chez d'autres, on pourrait trouver facilement de quoi élargir ce champ de réflexion. De même pour le bon écrivain.
Sans déconner, elles valent le coup.dracosolis a écrit :c'est là que je me rends compte que je devrais lire aussi les 193 pages précédentesAldaran a écrit :Un élement de réponse : ça n'a rien à voir avec M.dracosolis a écrit :bon sans rire, je crois que tout est là : Lem ne serait pas en train de vouloir faire porter au genre sa propre quête d'absolu littéraire ?
Y'a pas mal de bruit numérique mais y'a aussi un énorme boulot de recensement de sources et de mise sur la table d'hypothèses biscornues ou flamboyantes. De la pure SF, quoi...
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Pourquoi cette précaution ? T'assumes plus ?dracosolis a écrit :bon je vais peut-être sûrement dire une connerie
Tu t'en rends compte seulement maintenant ?si la métaphysique nous séduisait justement nous, parce que nous sommes ce que nous sommes et qu'on a refusé l'existence de dieu à la base
et donc l'espoir de la survie après la mort
si la sf c'était notre (dérisoire) tentative métaphysique d'échapper à la disparition que nous nous annonçons tous les matins au petit déjeuner ?
le pendant optimiste à notre cynisme ?
alors que les autres s'en tapent, ils croient en leur éternité ou en dieu?
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P'tain, je réécoutais Claudie.
"... la science-fiction c'est la passion, l'émerveillement, l'étonnement..."
Je préfère largement ça à l'hypothèse M (même et surtout si elle est vraie)
"... la science-fiction c'est la passion, l'émerveillement, l'étonnement..."
Je préfère largement ça à l'hypothèse M (même et surtout si elle est vraie)
Modifié en dernier par MF le ven. déc. 11, 2009 12:49 am, modifié 1 fois.
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Il est fou ! Il s'exprime sur le sujet du fil !dracosolis a écrit :bon je vais peut-être sûrement dire une connerie
MAIS
voilà
dans l'ensemble j'ai l'impression que le groupe ici réuni, forme une assez bonne représentation du lectorat au sein du fandom ? mhm?
c'est à dire à la base des positivistes, rationalistes, culturés, tous vaguement gauchos ou presque qui ont donc rêvé un jour que science et raison sauveraient le monde dans un scaphandre (face à des lézards à gros seins et plus si affinités)
bon et si l'hypothèse M on la renversait ?
si la métaphysique nous séduisait justement nous, parce que nous sommes ce que nous sommes et qu'on a refusé l'existence de dieu à la base
et donc l'espoir de la survie après la mort
si la sf c'était notre (dérisoire) tentative métaphysique d'échapper à la disparition que nous nous annonçons tous les matins au petit déjeuner ?
le pendant optimiste à notre cynisme ?
alors que les autres s'en tapent, ils croient en leur éternité ou en dieu?