Je préfèrerais ne pas.systar a écrit :Oh oui, donnons tous nos notes de bac en français et en philo!!!Roland C. Wagner a écrit :
14 à l'écrit au bac en citant Jeury, Brunner, Clarke, etc.
Et 16 à l'oral en expliquant pourquoi L'Écume des jours n'était pas de la science-fiction.
Du sense of wonder à la SF métaphysique
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1- FauxVirprudens a écrit :Marche pas. Public déjà acquis à la Cause.Roland C. Wagner a écrit :Personnellement, j'ai déjà donné : 15 ans de chroniques dans Casus Belli.Shalmaneser a écrit :A nous d'inverser la tendance.Roland C. Wagner a écrit : PS : Des articles comme ça, j'en vois depuis 35 ans et ça ne va pas en s'améliorant, bien au contraire.
À toi.
Try again.
2- C'est le seul public intéressant pour la SF.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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Prouve-le.Erion a écrit :1- FauxVirprudens a écrit :Marche pas. Public déjà acquis à la Cause.Roland C. Wagner a écrit :Personnellement, j'ai déjà donné : 15 ans de chroniques dans Casus Belli.Shalmaneser a écrit :A nous d'inverser la tendance.Roland C. Wagner a écrit : PS : Des articles comme ça, j'en vois depuis 35 ans et ça ne va pas en s'améliorant, bien au contraire.
À toi.
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2- C'est le seul public intéressant pour la SF.
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Salut,
En philo? 6. Et encore, ça n'était pas mérité.
Mais j'avais un prof indigne, vraisemblablement passionné par Van Vogt, et qui nous a cuisiné presque toute l'année sur Bergson et sur la logique (non A, non B, tout ça).
Alors quand au bac, on te pose une question sur Platon, tu as l'air con.
Depuis, je me suis rattrapé. Sur Platon.
A+
Patrice
En philo? 6. Et encore, ça n'était pas mérité.
Mais j'avais un prof indigne, vraisemblablement passionné par Van Vogt, et qui nous a cuisiné presque toute l'année sur Bergson et sur la logique (non A, non B, tout ça).
Alors quand au bac, on te pose une question sur Platon, tu as l'air con.
Depuis, je me suis rattrapé. Sur Platon.
A+
Patrice
Mon pauvre ami... 15 en français (en citant Ballard et Jacques Sternberg... je me disais qu'il fallait que ça fasse un peu "intello...") et 15 en philo... où j'ai parlé de logique, dans mon souvenir... (bon, je n'ai pas osé citer van Vogt... j'ai honte...)Patrice a écrit :Salut,
En philo? 6. Et encore, ça n'était pas mérité.
Mais j'avais un prof indigne, vraisemblablement passionné par Van Vogt, et qui nous a cuisiné presque toute l'année sur Bergson et sur la logique (non A, non B, tout ça).
Alors quand au bac, on te pose une question sur Platon, tu as l'air con.
Depuis, je me suis rattrapé. Sur Platon.
A+
Patrice
Oncle Joe
Prouve-le.[/quote]Virprudens a écrit : 1- Faux
2- C'est le seul public intéressant pour la SF.
Parce que le public de Casus Belli n'était pas forcément constitué de gens aimant la SF (il y a peu de SF dans AD&D, les RPG SF n'étaient pas nombreux, et la majorité étaient confidentiels, à part peut-être Paranoïa).
Parce que, c'est un public qui a l'habitude de lire, qui ne rechigne pas à lire des choses difficiles, du background. Il est alors sensibilisé à la lecture.
Bref, quand Roland écrivait ses chroniques dans Casus, il ne s'adressait pas à un public déjà acquis, mais il s'adressait à un public qui pouvait y être sensible mais qui, faute d'information ailleurs, avait besoin d'être guidé dans ses choix.
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Zéro? il faut pas (j'édite... encore un lapsus de prof!) avoir honte! le bac, tout le monde s'en fout!Nébal a écrit :...
Non, rien, en fait.
Continuez, je vous prie.
Oncle Joe
Modifié en dernier par Lensman le mar. déc. 15, 2009 3:46 pm, modifié 1 fois.
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Raisonnement imparable, en effet.Erion a écrit :Parce que le public de Casus Belli n'était pas forcément constitué de gens aimant la SF (il y a peu de SF dans AD&D, les RPG SF n'étaient pas nombreux, et la majorité étaient confidentiels, à part peut-être Paranoïa).Virprudens a écrit :Prouve-le.Erion a écrit : 1- Faux
2- C'est le seul public intéressant pour la SF.
Parce que, c'est un public qui a l'habitude de lire, qui ne rechigne pas à lire des choses difficiles, du background. Il est alors sensibilisé à la lecture.
Bref, quand Roland écrivait ses chroniques dans Casus, il ne s'adressait pas à un public déjà acquis, mais il s'adressait à un public qui pouvait y être sensible mais qui, faute d'information ailleurs, avait besoin d'être guidé dans ses choix.
Et si on partait du principe qu'il n'y a pas que les lecteurs de Casus Belli qui ne rechignent pas à lire des choses difficiles ?
Modifié en dernier par Shalmaneser le mar. déc. 15, 2009 3:45 pm, modifié 1 fois.
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Ce n'est pas la note en elle-même qui compte mais comment elle a été obtenue : en ne parlant que de science-fiction et en démolissant au passage la littérature enseignée au lycée.systar a écrit :Oh oui, donnons tous nos notes de bac en français et en philo!!!Roland C. Wagner a écrit :
14 à l'écrit au bac en citant Jeury, Brunner, Clarke, etc.
Et 16 à l'oral en expliquant pourquoi L'Écume des jours n'était pas de la science-fiction.
En philo, j'ai eu 10 à l'écrit en citant Dick. Trois décennies plus tard, j'en suis encore à me demander comment j'ai pu obtenir la moyenne.
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
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Attends, t'as vu ses notes au bac ?Shalmaneser a écrit :Raisonnement imparable, en effet.
Et si on partait du principe qu'il n'y a pas que les lecteurs de Casus Belli qui ne rechignent pas à lire des choses difficiles ?
Et tu oses le contredire ?!?
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
- Roland C. Wagner
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Toi, quand on te tend une perche, tu es incapable de ne pas la saisir.Shalmaneser a écrit :Tiens, c'est marrant : regarde la petite phrase, sous la citation de Jules Renard, dans le premier lien :
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
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Ca, c'est de l'engagement.Roland C. Wagner a écrit :Ce n'est pas la note en elle-même qui compte mais comment elle a été obtenue : en ne parlant que de science-fiction et en démolissant au passage la littérature enseignée au lycée.
Chapeau.
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Il y a aussi un autre aspect, qui apparaît de plus en plus dans les enquêtes qualitatives qui sont réalisées à ce propos. Le manga est un phénomène massif et obscur. J'ai fait une intervention pour des bibliothécaires d'hôpitaux (un réseau de bénévoles, surtout retraités), ils étaient très intéressés parce qu'ils voyaient leurs petits enfants lire ça, et eux, ne comprenait pas de quoi il s'agissait. Ils n'avaient pas les clés, et étaient demandeurs pour pouvoir comprendre ce que leurs gamins lisaient et pourquoi ils étaient aussi enthousiastes.Lensman a écrit : Il est certain que, pour passer à côté du phénomène manga, il faut tout de même avoir des œillères particulièrement efficaces! L'intérêt du caractère massif, c'est qu'il se trouve forcément des journalistes qui ont été plongés dedans, et dans le lot, ça fait quelques personnes assez compétentes (passion de jeunesse+approche journalistique sérieuse - ça existe aussi- ou approche critique non méprisante).
Le fait que le manga soit un support hermétique pour les adultes, avec un ensemble de codes, un langage propre, ce fut le moteur pour toute une génération qui avait le sentiment d'être des "experts" (l'illusion plutôt) alors que la BD classique, c'était ce que leurs parents leur avait donné à lire.
Il s'ensuit que pour la presse généraliste, il faut répondre à un questionnement des adultes qui ont du mal à appréhender cette "sub-culture" et qui se sentent exclus. D'où des papiers plus compréhensifs (à partir de 30 à 40% du marché, on ne peut plus lutter contre le flux, alors il vaut mieux prendre le train en marche).
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A ce niveau-là, ça confine à l'héroïsme, effectivement.Roland C. Wagner a écrit :
Ce n'est pas la note en elle-même qui compte mais comment elle a été obtenue : en ne parlant que de science-fiction et en démolissant au passage la littérature enseignée au lycée.
En philo, j'ai eu 10 à l'écrit en citant Dick. Trois décennies plus tard, j'en suis encore à me demander comment j'ai pu obtenir la moyenne.
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