Jules Verne et Bradbury... bonjour la curiosité intellectuelle! A la limite, on peut se demander par quel miracle il est tombé sur le mot "science-fiction", dans le monastère de Shangli-La où il doit sans doute résider.Lem a écrit : Le cas de ce livre montre que le déni combine plusieurs facteurs. Ici, il y a apparemment quelque chose qui ressemble, de la part des auteurs, à une disponibilité. La science dans la littérature ne semble pas poser de problèmes particulier (voir l'allusion à Verne, qui renvoie à une page plutôt réussie dans la partie de l'essai consacrée au XIXème siècle). Il y a un certain goût pour les mouvements excentrés. La SF n'est pas perçue comme ridicule puisque Bradbury est qualifié de génie.
Elle est simplement perçue comme "pas française". C'est un autre aspect du déni.
Ou il est au-delà de l'incompétence, ou il se fout ouvertement du monde. Au choix.
Dans les deux cas, il mérite, au choix aussi, ou qu'on l'ignore, ou que se fiche de sa gueule. Il me semble qu'il est inutile de faire preuve de complaisance vis à vis de ce mode de pensée stérile.
Oncle Joe