Boccherini, c'est vrai...Gérard Klein a écrit : Tu n'écoutes jamais d'italiens? Attention aux additions de pourcentages. C'est comme pour les probabilités. On dépasse facilement l'unité.
Mais pas d'opéra italien, impossible pour moi...
Oncle Joe
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Ca n'a peut-être aucun intérêt, son oeuvre n'en a peut-être aucun non plus, mais peut-être dans ce cas faudrait-il se pencher sur l'oeuvre de Maurice Limat qui a connu beaucoup d'étapes de la SFF (presque la SF archaïque^^) de la fin des années 30 aux années 80. Si je ne m'abuse, il existe un ouvrage sur lui aux éditions de L'oeil du Sphinx mais je ne l'ai pas lu.Lem a écrit :C'est ce qui saute aux yeux quand on devient intime avec le roman scientifique de l'entre-deux-guerres : énormément. Pas "tout". Les premières traductions américaines se constituent très vite en modèles et il serait absurde de prétendre que les auteurs que tu cites ne les prennent pas en compte. Mais néanmoins : énormément.silramil a écrit :Il y a longtemps que des érudits, des chercheurs et des passionnés divers ont identifié des "ancêtres" de la science-fiction, sans effet particulier sur la perception des textes contemporains, ou sur l'écriture des nouveaux textes.
Or, qu'est-ce que la lecture des textes de Renard, de Rosny ou de Spitz nous révèle sur l'écriture des romans de Carsac, de Wul, des Henneberg, ou de Sternberg, ou de Hougron, ou de Duits ?
Et c'est encore plus flagrant pour le Fleuve Noir des débuts.
Ça, c'est la grande querelle des années 1960. Il faut avoir lu Raymond Picard et des gens comme ça. Même le jeune Derrida. Mais c'est du lourd. Pour moi, la meilleure et plus simple preuve que le texte n'existe pas sans lecteurs et sans interprétations, c'est qu'il y a plein de textes dans des langues que personne ne sait plus lire (p.e. le linéaire b, la plus grande partie des textes mayas et aztèques) et qui restent des textes absolus au pire sens du terme. Une seule génération qui manque, et tout est absolutisé.Aldaran a écrit :Me faut encore une explication de texte, là. À mon sens, le texte n'est rien sans les lecteurs. Il ne sert à rien voire n'existe même pas. Comment un texte pourrait-il avoir une relation au monde sans passer par des yeux qui le lisent.Shalmaneser a écrit :Le texte, c'est quand même quelque chose de tangible, qui existe indépendamment de la lecture, qu'on le veuille ou non ; il ne se plie pas à toutes les volontés, à tous les jugements ; il est à lui-même sa propre vérité, et ce, de façon absolue (j'ai bien vu que tu n'aimais pas ce mot, c'est pour ça que je l'écris en italique), indépendamment de toute relation au lecteur (mais pas au monde).
À moins qu'on ne sépare ceux qui peuvent s'exprimer sur ledit texte et les autres. Ce qui revient à hiérarchiser les textes.
Chuis tout perdu, soudainement. C'est d'un chiant les esprits simples.... (Désolé.)
non, pas ce qui relie les deux (on peut faire des liens entre deux choses assez facilement, quelles qu'elles soient) - ce qu'on retrouve de manière certaine dans l'un et dans l'autre. Et dire "le sense of wonder", réponse avancée par Lem plus tôt dans le fil, me semble passer à côté d'une réalité : à supposer qu'il y ait un "sense of wonder" dans Le Docteur Lerne, c'est le "sense of wonder" des romans scientifiques, fondé sur l'exploitation d'une anomalie, le contraste entre une réalité coutumière et une merveille surgissant dans le récit, puis disparaissant quand l'histoire a suivi son cours.Lensman a écrit : Tu veux dire, qu'est-ce qui relie Renard à un "space opera" comme "La Plaie"?
Oncle Joe
Parce que les mundanes, ON S'EN FOUT.Bull a écrit :Et depuis quand est-ce une raison pour ne pas continuer.dracosolis a écrit :"l'approche pertinente" est connue, tentée avec plus ou moins de bonheur, et n'a EU aucun effet sur les mundanes
Ben le roman.Lensman a écrit :Tu veux dire, qu'est-ce qui relie Renard à un "space opera" comme "La Plaie"?
c'est sympa de ne retenir que ça de mon post et de biaiser mon discours en le réduisant à une image politique. ARgh.Lem a écrit :Oui, merci, je me disais justement qu'on commençait à s'ennuyer sans images de drapeaux français et photos d'Eric Besson.Thomas Geha a écrit :Mais dans le fond, je crois que vouloir à tout prix trouver une "indentité nationale…"
C'est bien pour te faire plaisir :Lem a écrit :Oui, merci, je me disais justement qu'on commençait à s'ennuyer sans images de drapeaux français et photos d'Eric Besson.Thomas Geha a écrit :Mais dans le fond, je crois que vouloir à tout prix trouver une "indentité nationale…"
Là, tu nous renvoie à ce que serait la différence entre, d'un côté, le "merveilleux scientifique" français et, de l'autre, la "science fiction" américaine (je ne mets pas de trait d'union exprès). Les empires galactiques, c'est pas trop dans la tradition française du "merveilleux scientifique".silramil a écrit :non, pas ce qui relie les deux (on peut faire des liens entre deux choses assez facilement, quelles qu'elles soient) - ce qu'on retrouve de manière certaine dans l'un et dans l'autre. Et dire "le sense of wonder", réponse avancée par Lem plus tôt dans le fil, me semble passer à côté d'une réalité : à supposer qu'il y ait un "sense of wonder" dans Le Docteur Lerne, c'est le "sense of wonder" des romans scientifiques, fondé sur l'exploitation d'une anomalie, le contraste entre une réalité coutumière et une merveille surgissant dans le récit, puis disparaissant quand l'histoire a suivi son cours.Lensman a écrit : Tu veux dire, qu'est-ce qui relie Renard à un "space opera" comme "La Plaie"?
Oncle Joe
Le "sens of wonder" de la science-fiction, c'est plutôt celui de la merveille qui est là pour rester.
Bienvenue dans le monde merveilleux de Serge Lehman.Thomas Geha a écrit :c'est sympa de ne retenir que ça de mon post et de biaiser mon discours en le réduisant à une image politique. ARgh.Lem a écrit :Oui, merci, je me disais justement qu'on commençait à s'ennuyer sans images de drapeaux français et photos d'Eric Besson.Thomas Geha a écrit :Mais dans le fond, je crois que vouloir à tout prix trouver une "indentité nationale…"