Ça dépend si on a le droit d'inclure ceux qui ne nous font pas rêver…bormandg a écrit :Si on le prend sur ce ton... A part Rinaldi, quel écrivain n'est pas un écrivain de l'imaginaire?Lensman a écrit :Ce sont des écrivains de l'imaginaire, c'est ce qui compte...Eons a écrit :Il faut rendre à César ce qui appartient à Jules.
Oncle Joe
Quelles sont vos citations incontournables...
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
bormandg a écrit :... quel écrivain n'est pas un écrivain de l'imaginaire?
Anybody remotely interesting is mad in some way. (the 7th Doctor)
Blog HS après déménagement. En attendant, photos !
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Pour ma part, il m'arrive de noter certaines citations dans un petit carnet, souvent à portée de main :
"Dieu a les deux bras étendus. L'un est assez fort pour entourer de justice, l'autre assez doux pour nous entourer de grâce."
Martin Luther King
"Tout ce qui intéresse les hommes peut se résumer à une simple question : "Qu'avez-vous à y gagner ...?""
Theodore Sturgeon
"Ne pose pas de questions. Accepte. C'est la devise. Accepte. Quoi qu'il arrive, accepte."
Robert Silverberg
Zion
"Dieu a les deux bras étendus. L'un est assez fort pour entourer de justice, l'autre assez doux pour nous entourer de grâce."
Martin Luther King
"Tout ce qui intéresse les hommes peut se résumer à une simple question : "Qu'avez-vous à y gagner ...?""
Theodore Sturgeon
"Ne pose pas de questions. Accepte. C'est la devise. Accepte. Quoi qu'il arrive, accepte."
Robert Silverberg
Zion
-
Lem
Ce n'est pas incontournable mais ce sont deux citations que j'ai envie de partager. Elles sont extraites de Powers tome 2, de Brian Michael Bendis et Michael Avon Oeming (traduction d'Alex Nikolavitch). Guest-star d'un épisode, Warren Ellis (le génial auteur de Transmetropolitan et Planetary) est un sacré bavard :
J'emmerde les super-héros en fait. La notion que ces choses dominent une culture entière est absurde. Ce serait comme si toutes les librairies n'étaient pleines que de romans à l'eau de rose sur les infirmières. Vous imaginez ? Vous allez vous acheter un bouquin et il vous faut fouiller dans des piles de bouquins parlant d'amours hospitalières avant de trouver un autre genre. Un médium où les histoires d'infirmières domineraient la littérature de base dans un ration de cent contre un. Les comics de super-héros sont comme une moisissure qui étoufferait tout le reste. Alors qu'il y a la place pour le bon travail, quel que soit son genre. Et mon boulot, c'est de faire en sorte qye l'on retire toutes ces merdes et qu'on y foute le feu. Quelqu'un qui lit trois cents comics de super-héros tous les mois est un malade qui a besoin d'un médecin. J'arracherai à son cadavre encore fumant toutes les choses qui ont conduit les super-héros à dominer les comics. L'énergie démesurée, les visuels épatants, le fétichisme et tout ça, pour l'appliquer à d'autres histoires et d'autres genres.
La lecture des bédés, c'est un plaisir solitaire. C'est quelque chose qu'on ne fait pas en groupe contrairement au ciné, à la télé ou à la musique. On n'invite pas douze copains pour lire un comic. Et on ne passe pas sa soirée devant en famille. Normalement on ne danse pas dessus, et généralement on n'en profite pas pour aller se faire une fille dans les toilettes. Pas du tout. Vous voyez ce que je veux dire... La bédé, ce n'est pas un plaisir social. Mais quand vous en lisez une, vous savez que d'autres personnes la lisent aussi, ou l'ont lue. Vous avez lu la critique dans la presse spécialisée... Vous le lisez dans le cadre d'une culture spécifique, une expérience dont vous parlez avec d'autres fans.

J'emmerde les super-héros en fait. La notion que ces choses dominent une culture entière est absurde. Ce serait comme si toutes les librairies n'étaient pleines que de romans à l'eau de rose sur les infirmières. Vous imaginez ? Vous allez vous acheter un bouquin et il vous faut fouiller dans des piles de bouquins parlant d'amours hospitalières avant de trouver un autre genre. Un médium où les histoires d'infirmières domineraient la littérature de base dans un ration de cent contre un. Les comics de super-héros sont comme une moisissure qui étoufferait tout le reste. Alors qu'il y a la place pour le bon travail, quel que soit son genre. Et mon boulot, c'est de faire en sorte qye l'on retire toutes ces merdes et qu'on y foute le feu. Quelqu'un qui lit trois cents comics de super-héros tous les mois est un malade qui a besoin d'un médecin. J'arracherai à son cadavre encore fumant toutes les choses qui ont conduit les super-héros à dominer les comics. L'énergie démesurée, les visuels épatants, le fétichisme et tout ça, pour l'appliquer à d'autres histoires et d'autres genres.
La lecture des bédés, c'est un plaisir solitaire. C'est quelque chose qu'on ne fait pas en groupe contrairement au ciné, à la télé ou à la musique. On n'invite pas douze copains pour lire un comic. Et on ne passe pas sa soirée devant en famille. Normalement on ne danse pas dessus, et généralement on n'en profite pas pour aller se faire une fille dans les toilettes. Pas du tout. Vous voyez ce que je veux dire... La bédé, ce n'est pas un plaisir social. Mais quand vous en lisez une, vous savez que d'autres personnes la lisent aussi, ou l'ont lue. Vous avez lu la critique dans la presse spécialisée... Vous le lisez dans le cadre d'une culture spécifique, une expérience dont vous parlez avec d'autres fans.

- Jacques Ah !
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Citation...
Il m'en vient deux : "C'est surtout l'histoire d'un Humain qui disait : je te jure que tu es belle !", phrase qui m'est venue récemment en me pormenant...
et "Rien ne sert de courir, il faut partir à point !" du célèbre Jean de la Fontaine...
J'ajoute encore pour un clin d'oeil aux exégètes de la science-fiction : "Le dernier homme était tranquillement assis dans son fauteuil quand il entendit qu'on toquait à la porte...". C'est le début d'une nouvelle célèbre, mais je ne me rappelle plus de son auteur(peut-être Matheson...). Et enfin : "Résultat d'inscription à la Fédération Galactique : Terre 0"
Bonne continuation. Amicalement.
et "Rien ne sert de courir, il faut partir à point !" du célèbre Jean de la Fontaine...
J'ajoute encore pour un clin d'oeil aux exégètes de la science-fiction : "Le dernier homme était tranquillement assis dans son fauteuil quand il entendit qu'on toquait à la porte...". C'est le début d'une nouvelle célèbre, mais je ne me rappelle plus de son auteur(peut-être Matheson...). Et enfin : "Résultat d'inscription à la Fédération Galactique : Terre 0"
Bonne continuation. Amicalement.
Modifié en dernier par Jacques Ah ! le dim. avr. 25, 2010 3:04 pm, modifié 1 fois.
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- bormandg
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Re: Citation...
Ignare: C'est le texte COMPLET (approximatif) d'une short short de Fredric Brown.Jacques Ah ! a écrit : J'ajoute encore pour un clin d'oeil aux exégètes de la science-fiction : "Le dernier homme était tranquillement assis dans son fauteuil quand il entendit qu'on toquait à la porte...". C'est le début d'une nouvelle célèbre, mais je ne m'en rappelle plus l'auteur(peut-être Matheson...).
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
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Mille merci !!!
Danke sheun, bormandg ! Je craignais d'avoir cité ce morceau d'anthologie de travers... Fredric Brown, c'est vrai que dans un de ses recueils de nouvelles, il passait une annonce et une belle Vénusienne répondait. J'aime bien aussi Robert Shekley et quelques autres qui, eux, écrivaient des trucs pour s'éclater pas pour vendre du papier comme l'usage s'en est répandu dans le sillage d'Asimov et de bien d'autres que je ne citerai pas (A propos, Okay Magazine est le genre de publication qui m'exaspère ! Mais je suis absolument certain que vous avez de bien meilleures lecture...
).
(et au passage, j'ai rectifié la phrase que Eons citait et qui était sacrément bancale !!!)... "SFFF, n'oubliez pas vos classiques, mais n'oubliez pas non plus d'aller de l'avant !", cette citation est de moi et m'arrive à l'nstant. Bonne continuation. Amicalement et merci de votre attention !!!
(et au passage, j'ai rectifié la phrase que Eons citait et qui était sacrément bancale !!!)... "SFFF, n'oubliez pas vos classiques, mais n'oubliez pas non plus d'aller de l'avant !", cette citation est de moi et m'arrive à l'nstant. Bonne continuation. Amicalement et merci de votre attention !!!
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- Eons
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Re: Citation...
Désolé, Georges... Dans l'édition Denoël de 1969, sous le titre « Un coup à la porte », elle occupe les pages 96 à 110.bormandg a écrit :Ignare: C'est le texte COMPLET (approximatif) d'une short short de Fredric Brown.Jacques Ah ! a écrit : J'ajoute encore pour un clin d'oeil aux exégètes de la science-fiction : "Le dernier homme était tranquillement assis dans son fauteuil quand il entendit qu'on toquait à la porte...". C'est le début d'une nouvelle célèbre, mais je ne m'en rappelle plus l'auteur(peut-être Matheson...).
Texte exact (traduction de Jacques Papy, avec un peu de la suite) :
Le dernier homme sur la Terre était assis tout seul dans une pièce. Il y eut un coup à la porte…
Walter Phelan cria : « Entrez. » La porte s’ouvrit. Bien sûr, ce n'était qu’un Zan.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
En fait , les deux citations renvoient aux conceptions de l'inspiration artistique classique et moderne , la première relevant d'un "état de grâce" et la seconde du travail , dans les faits , l'un sans l'autre amènent rarement des résultats probants .Patrice a écrit :Salut,
Pas vraiment une citation littéraire, mais plutôt un propos d'écrivain:
"L'amateur attend l'inspiration, alors que le professionnel s'assoit et travaille."
Boris Strougatski.
A+
Patrice
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- Soslan
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De toute façon pour encore croire en l'opposition tranchée du classique et du moderne...Hoêl a écrit :En fait , les deux citations renvoient aux conceptions de l'inspiration artistique classique et moderne , la première relevant d'un "état de grâce" et la seconde du travail , dans les faits , l'un sans l'autre amènent rarement des résultats probants .Patrice a écrit :Salut,
Pas vraiment une citation littéraire, mais plutôt un propos d'écrivain:
"L'amateur attend l'inspiration, alors que le professionnel s'assoit et travaille."
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Patrice
"La Lune commence où avec le citron finit la cerise" (André Breton)
http://karelia.over-blog.com/
Et pour ne pas faire que ma propre promo :
http://musardises.moonfruit.fr/
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Et le courrier des lecteurs...
L'écrivain est aussi un être humain et en tant que tel, il a besoin de contacts "intéressants" pour ne pas passer sa vie à écrire des bétises sur des centaines de kilomètres sans voir personne. (Hein ! La route 66 n'a pas que des bons côtés)... Amicalement. A+. 
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