Lensman a écrit :Là, on voit resurgir l'aspect éditorial, lié au sociologique, etc. Si on s'accroche à un seul aspect, on passe à côté du phénomène.
Lensman a écrit :Regarde où sont parus les textes, ça donne un élément fort de réponse. Il y a des collections, la conscience chez des auteurs d'écrire dans un genre, une certaine idée de ce qu'attend leur public, etc. Il y a l'histoire d'un genre qui s'est construit et a évolué derrière.
Sand a écrit :La soupe aux choux est de la SF (…) avec Le gendarme et les extraterrestres.
George a écrit :la SF est un mouvement littéraire au départ, qui s'est élargi aux autres arts (…)Renard n'en fait pas partie même s'il a cru lancer le mouvement 13 ans avant Gernsback, mais n'a pas été suivi). Et tout ce qui apparait hors mouvemen (…) est autre chose, qu'on peut qualifier de quasi-SF ou de para-SF.
Donc,
Time machine n'est pas de la SF ? Ni
La guerre des mondes ?
Par contre
Le Don, paru chez Ailleurs & Demain mais où il n'y a ni espace, ni futur, ni science, ni technologie, c'est de la SF ?
Vous comprenez pourquoi j'ai besoin de hiérarchiser ? De choisir une définition qui me permette de travailler, de délimiter le corpus qui m'intéresse et de l'analyser ? En trois posts de trois interlocuteurs, on en est déjà à accepter
Le gendarme et les extraterrestres mais pas
La guerre des mondes. Il est tout simplement impossible d'envisager une synthèse sans un principe régulateur. Je ne dis pas que c'est le bon. Je dis qu'il me convient, qu'il décrit correctement le corpus que j'ai envie d'étudier, que son objet est associé aux origines mêmes de la SF et qu'en dernier ressort, il est le rasoir d'occam qui permet d'éviter de multiplier les entités inutilement (science-fantasy, spculative fiction, slipstream, quasi-SF, para-SF… il n'y a pas de raison que ça s'arrête).