Mais de quelles aberrations parles-tu? celle auxquelles s'intéresse la science, comme le concept de temps, la nature de l'univers, etc? A chaque fois, Lem, tu donnes une liste pittoresque englobe-tout (le temps, les dieux, le surhomme...) (moi, j'ajoute le futur dans la liste) qui permet d'écumer large quant au corpus de la SF, mais dont on a du mal à bien percevoir la cohérence. Et que quand on te dit: mais tel sujet est un sujet scientifique, tu nous réponds: mais c'est un sujet métaphysique!Lem a écrit : Mais la question n'est pas celle-là. La question – en tout cas telle que j'ai essayée de la poser dans la préface et ici – est : si la SF est conforme à la représentation empirique que nous en avons (la fiction de la science), pourquoi montre-t-elle un tel goût pour l'inhumain/le métaphysique alors qu'elle est censée être la voix d'une conception du monde censée s'être libérée de ces aberrations ?
tu as un peu répondu à ma remarque sur "les dieux", mais fort peu. On met ça dans la mythologie.. OK, j'aurais du mal à ne pas être d'accord. Mais qu'est-ce que je peux faire de ça? La science, la mythologie, la religion, la métaphysique, la sociologie... tout ça, ça intervient, à tel ou tel niveau, dans la science-fiction... je n'en doute pas, mais au niveau de la finesse de la définition, on progresse peu.
On progresserait sans doute plus, si on prenait des éléments plus précis, des thématiques plus marquées.
Oncle Joe