La SF n'est pas à la mode

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Roland C. Wagner
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Message par Roland C. Wagner » dim. déc. 30, 2007 9:54 pm

Daylon a écrit :
Roland C. Wagner a écrit :Si je peux m'appuyer sur mon expérience personnelle sans me faire traiter d'égocentrique nombriliste
Attention, bullshit-o-mètre dans l'orange: ce n'est pas parce que tu vois le taquet arriver que tu ne le mérites pas.
Ah, oui, j'oubliais : les menaces non exécutées ça fait p'tite bite, quand même.

Dégonflé.
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systar
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Message par systar » dim. déc. 30, 2007 10:13 pm

Daylon a écrit : À propos, Systar, ta fanattitude de Serge Lehman commence à se voir. N'en met pas partout s'il te plaît, tu es en public. C'est pas propre.
Tsss, tu sais, Daylon, si tu veux faire le forumeur trashouille, faut aller jusqu'au bout: c'est peut-être un jeu, de citer Serge comme LA référence ultime*, surtout quand je viens de dire que la philo fonctionne plutôt, à mon sens, par réseaux que par de simples propres assénés comme arguments d'autorité ou comme le Schibboleth ultime de toutes les énigmes... :wink:

C'est un peu comme quand, avec Roland, on se frictionne sportivement sur la SF, ici-même: il y a une bonne part de jeu dans tout ça, pour lui comme pour moi. N'oublie pas, dude: on est tous frères, hein.

Et la prochaine fois que tu m'obliges à expliquer publiquement les private jokes, c'est direct la fessée, Daylon.

* même si, putain, quand tu lis le triptyque d'articles Physique des métaphores - Légende du processeur d'histoire - Par-delà le vortex , ben tu prends une bonne claque dans la gueule, et tu te dis: "ben le monsieur il a raison, là."

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marc
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Message par marc » lun. déc. 31, 2007 1:54 am

Daylon a écrit :... Bon, y'a que moi à avoir l'impression ici que vous essayez de sauver une sf morte et enterrée* ?
La SF n'est pas morte. Elle fait simplement une petite pause pour mieux reprendre par la suite :!:
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Lionel B
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Message par Lionel B » lun. déc. 31, 2007 4:22 am

"sauver une sf morte et enterrée" ?


Elle n'est pas entérrée, elle est partout parmi nous. Le post de Sylvie Denis explique clairement ce fait.

Comme effet de bord, auquel les auteurs de SF doivent faire face, on peut pointer :
La production de SF dépasse largement la petite communauté des auteurs de SF. (philosophes, artistes, informaticiens etc etc, tout le monde développe maintenant des concepts SF.)

Par exemple: http://web.comlab.ox.ac.uk/oucl/research/areas/ieg/
Ce genre de sujet est intrinséquement lié à la SF et échappe pourtant complètement au microcosme des auteurs de SF.

Ces types d'Oxford publient ce genre d'abstract :
" The forecast is that, in information societies, the threshold between online and offline will soon disappear, and that once there won’t be any difference, we shall become not cyborgs but rather inforgs, i.e. connected informational organisms. "

La SF est un sujet d'étude pris au sérieux. C'est un fait.

Mais cela signifie également sa fin.
... Merci pour le poisson.

Papageno
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Message par Papageno » lun. déc. 31, 2007 5:38 am

Je ne suis pas sur qu'il se vendent moins de SF aujourd'hui! C'est, il me semble, un effet purement relatif. ils s'en vend seulement moins que de la Fantasy par exemple.
Faudrait avoir des chiffres précis. Par exemple avoir le total des ventes de livres de SF depuis 1950. A vue de nez (mais j'ai peut-être tout faux), ce nombre a constamment augmenter de 1950 jusque vers 1980, et est redescendu ensuite jusque vers 1990 pour de nouveau augmenter par la suite. (Je parle du total, pas du nombre d'exemplaire moyen pour chaque livre).
Donc si ces intuitions venaient à être confirmées. Le déclin serait tout relatif. Dans le cas contraire faudrait voir si cela est aussi catastrophique que le laisse entendre certains uniquement pour servir leurs discours de dissolution!

Fabien Lyraud
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Message par Fabien Lyraud » lun. déc. 31, 2007 9:47 am

Il y a un paramètre totalement absent de notre débat : la SF est une littérature d'imaginaire.
La SF est une littérature de création, d'invention et de grande imagination. Et nous n'avons pas parlé, à part Systar de façon relativement bréve, de cet aspect de la SF. Je pense que quelque part c'est symptômatique.
Il y a un mythe d'une SF, littérature prospectiviste et extrapolatrice qui ne serait que ça et qui à mon avis est dangereux. La Sf est une littérature d'idées. C'est exact mais cela veut dire littérature de concepts et pas littérature d'idéologie. Pour moi le niveau imaginaire est aussi important que le niveau spéculatif; Les idées pouvant donner une créativité somptueuse dont je trouve la SF parlant du proche futur est dénuée trop occupée à vouloir se couler dans une certaine plausibilité. Elle privilégie trop le niveau spéculatif et évacue le niveau imaginaire. On se retrouve quelque part dans la situation d'une voiture qui se retrouverait à rouler sur deux roue. Le problème c'est que l'imaginaire est en situation de roue motrice et que souvent c'est la grande créativité des auteurs qui permet aux idées de se diffuser dans une oeuvre. Et là la voiture SF, elle n'avance plus très vite.
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Transhumain
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Message par Transhumain » lun. déc. 31, 2007 10:32 am

Fabien Lyraud a écrit :Il y a un paramètre totalement absent de notre débat : la SF est une littérature d'imaginaire.
La SF est une littérature de création, d'invention et de grande imagination. Et nous n'avons pas parlé, à part Systar de façon relativement bréve, de cet aspect de la SF. Je pense que quelque part c'est symptômatique.
Ah bon ? Parler de création de monde, comme je l'ai fait, ce n'est pas parler d'imaginaire ? Parler de métaphores, d'idées, d'images, ce n'est pas parler d'imaginaire ?

PS : Patrice, Si les deux Solaris ne sont pas comparables, je me demande ce qui peut l'être, comparable. Ils sont différents, certes, mais ce sont précisément ces différences que je compare. Le film de Tarkovski n'est pas "philosophique", mais cinématographique, tout comme le film de Soderbergh. J'aime bien moi aussi le Soderbergh, mais sois honnête : ce n'est qu'un bon film, pas indispensable malgré la musique, en effet excellente, de Martinez, tandis que le Tarkovski est inoubliable, beaucoup plus saisissant. Trop de psychologie en effet chez Soderbergh. Trop de flash-back surtout.

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Nébal
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Message par Nébal » lun. déc. 31, 2007 10:38 am

Papageno a écrit :Je ne suis pas sur qu'il se vendent moins de SF aujourd'hui! C'est, il me semble, un effet purement relatif. ils s'en vend seulement moins que de la Fantasy par exemple.
Faudrait avoir des chiffres précis. Par exemple avoir le total des ventes de livres de SF depuis 1950. A vue de nez (mais j'ai peut-être tout faux), ce nombre a constamment augmenter de 1950 jusque vers 1980, et est redescendu ensuite jusque vers 1990 pour de nouveau augmenter par la suite. (Je parle du total, pas du nombre d'exemplaire moyen pour chaque livre).
Donc si ces intuitions venaient à être confirmées. Le déclin serait tout relatif. Dans le cas contraire faudrait voir si cela est aussi catastrophique que le laisse entendre certains uniquement pour servir leurs discours de dissolution!
+ 1, comme on dit.

Et, encore une fois, même si sur le plan commercial je n'ose pas trop me prononcer, sur le plan de la qualité et de la diversité, je trouve que c'est franchement pas si mal en ce moment... Mais bon, je suis jeune et naïf, aussi.

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Erion
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Message par Erion » lun. déc. 31, 2007 10:41 am

Fabien Lyraud a écrit : Il y a un mythe d'une SF, littérature prospectiviste et extrapolatrice qui ne serait que ça et qui à mon avis est dangereux. La Sf est une littérature d'idées. C'est exact mais cela veut dire littérature de concepts et pas littérature d'idéologie. Pour moi le niveau imaginaire est aussi important que le niveau spéculatif; Les idées pouvant donner une créativité somptueuse dont je trouve la SF parlant du proche futur est dénuée trop occupée à vouloir se couler dans une certaine plausibilité.
Hm, la spéculation, c'est précisément de l'imaginaire. Imaginaire, ça ne veut pas dire n'importe quoi. H.G. Wells disait "there's nothing interesting if everything is possible". La SF a une contrainte, c'est le réel, et l'auteur se débrouille avec ça. Pour que ça tienne la route, pour que le lecteur y croit, il faut en général bien connaître les règles du réel pour savoir éviter les pièges (et à ce jeu, Greg Egan est un maître dans l'art d'éviter précisément de rentrer dans les mécanismes précis des théories scientifiques, et de ne pas écrire de hard-science).
Si spéculer n'est pas imaginer, je vois pas ce que c'est. Et ça n'a rien à voir avec le futur proche ou lointain. Par exemple, il ne peut pas y avoir de mécanisme d'invisibilité pour les vaisseaux spatiaux, parce que dans l'espace, le moindre dégagement d'énergie est repérable à grande distance avec des moyens simples. On peut, en tant qu'auteur de SF, imaginer un tel mécanisme, mais cela revient à nier l'existence de la deuxième loi de la thermodynamique, et à changer d'univers (puisque passer outre cette loi conduit d'une part à remettre en cause le fonctionnement des étoiles, d'autre part à créer le mouvement perpétuel et donc virer tous les problèmes de carburant). Le tout, est donc de trouver des solutions pour ne pas se mettre dans la panade (ignorer le problème, mais dans ce cas, éviter tous les détails "réalistes", ou le rendre inopérant, par le récit).
C'est précisément la spéculation qui "dope" l'imaginaire, ce n'est pas une contrainte, c'est un atout. C'est s'aveugler que de croire que le réel est une limitation à l'imaginaire, au contraire.
Ou alors, on écrit autre chose que de la SF. C'est le parti-pris de la fantasy que de créer ses propres règles et contraintes en dehors de celles du réel (les univers de fantasy sont pétris de contraintes limitant l'utilisation de la magie, par exemple). Et c'est ce qui rend les choses intéressantes. Si Gandalf était un magicien tout puissant, il balance l'anneau lui-même dans le volcan et le SdA se termine en 10 pages.
Bref, que la contrainte soit posée par le réel, ou par l'arbitraire de l'auteur, elle ne s'oppose pas à l'imaginaire.

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Roland C. Wagner
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Message par Roland C. Wagner » lun. déc. 31, 2007 10:54 am

Erion a écrit :Si Gandalf était un magicien tout puissant, il balance l'anneau lui-même dans le volcan et le SdA se termine en 10 pages.
Ça dépend : s'il rencontre Tom Bombadil en chemin, on est bon pour une centaine de pages au minimum.
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Message par marc » lun. déc. 31, 2007 11:43 am

Erion a écrit :Si Gandalf était un magicien tout puissant, il balance l'anneau lui-même dans le volcan et le SdA se termine en 10 pages
Si James T. Kirk ou Jean-Luc Picard étaient passés par là, depuis l'Enterprise ils auraient pu directement téléporter Gandalf et l'anneau devant le lac de lave. Une page suffisait :)
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Message par Roland C. Wagner » lun. déc. 31, 2007 12:06 pm

Et je ne te raconte pas si le lieutenant L'Émir de la Milice des mutants s'en mêle.

Un coup de télékinésie, et Sauron valdingue à l'autre bout de… de quoi, au juste ? Ça se passe où, le SdA ? Sur une planète ? Dans un univers métaphorique ? Nulle part ?
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Message par systar » lun. déc. 31, 2007 12:20 pm

Fabien Lyraud a écrit :Il y a un paramètre totalement absent de notre débat : la SF est une littérature d'imaginaire.
La SF est une littérature de création, d'invention et de grande imagination. Et nous n'avons pas parlé, à part Systar de façon relativement bréve, de cet aspect de la SF. Je pense que quelque part c'est symptômatique.
Il y a un mythe d'une SF, littérature prospectiviste et extrapolatrice qui ne serait que ça et qui à mon avis est dangereux. La Sf est une littérature d'idées. C'est exact mais cela veut dire littérature de concepts et pas littérature d'idéologie. Pour moi le niveau imaginaire est aussi important que le niveau spéculatif; Les idées pouvant donner une créativité somptueuse dont je trouve la SF parlant du proche futur est dénuée trop occupée à vouloir se couler dans une certaine plausibilité. Elle privilégie trop le niveau spéculatif et évacue le niveau imaginaire. On se retrouve quelque part dans la situation d'une voiture qui se retrouverait à rouler sur deux roue. Le problème c'est que l'imaginaire est en situation de roue motrice et que souvent c'est la grande créativité des auteurs qui permet aux idées de se diffuser dans une oeuvre. Et là la voiture SF, elle n'avance plus très vite.
Fabien, faisons bref. Faut-il vraiment commencer à envoyer la sauce sur l'idée d'imaginaire? définir l'imagination? L'imaginal? Le rapport subtil entre image et idée? Est-ce bien raisonnable, un 31 décembre, de devoir faire prendre à tout le monde une boîte d'aspirine pour faire passer la migraine occasionnée par un tel débat? Hein?

Sinon, sur le fond, tu as raison, l'imaginaire est moteur (c'est ce que j'ai appelé "esthétique" ici-même, d'un mot peut-être inadéquat, ton terme d' "imaginaire" est peut-être plus approprié).
Mais sur le diagnostic, pas sûr que la SF manque de cette dimension d'imaginaire.
Regarde le début de L'énigme de l'univers, (exemple qui vaudra ce qu'on voudra bien qu'il vaille, hein) quand on réussit à extirper les souvenirs d'un mort en utilisant des enzymes (qqn corrigera si c'est pas exactement ça, hein): il y a la spéculation scientifique, mais il y a aussi et surtout, dans ce tout petit épisode non central dans le livre, un premier acte d'imagination qui permet, dès le début de livre, de poser un monde, de susciter un premier effet d'immersion dans un monde nouveau. L'idée et l'image sont indissociables. Même si, par ailleurs, elles ne sont pas substituables rigoureusement l'une à l'autre. Le mauvais lecteur de SF serait celui qui tenterait d'identifier, derrière chaque image, LE concept, ou l'idée, qui lui correspond. Il n'y a pas de traductibilité univoque du langage de l'imaginaire en langage des idées. Mais un jeu constant de déplacements de sens, de reformulations... d'un langage vers et par l'autre.

Sur ce, bonne aspirine à tous.

Fabien Lyraud
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Message par Fabien Lyraud » lun. déc. 31, 2007 12:25 pm

Un cul de sac au cul sacrément ouvert, si j'ose m'exprimer ainsi. Le cyberpunk était une avant-garde qui, comme la plupart des avant-gardes, s'est diluée en enrichissant le courant principal du genre — mais aussi en se répandant dans le monde réel sous forme d'un ensemble de courants de pensée.
Le cyberpunk pour moi est un pétard mouillé. Les univers virtuels commencent avec le "Simulacron 3" de Galouye. Et Jeury dans son "temps incertain" est déjà dans le ton de ce que sera le cyberpunk. Les Phords de Garichankar sont déjà une incarnation de la matrice. La France avait dix ans d'avance sur les USA, mais, on n'avait pas extrapolé l'avénement de la micro informatique. L'apport de Gibson c'est l'intégration de la culture des hackers avec ses mythes et ses fantasmes dans la SF et on me dira que c'est déjà beaucoup.
Les idéées cyber se sont banalisées parce qu'aujourd'hui le geek ou le nerd sont des figures dominantes chez les cadres et les diplomés anglosaxons. C'est la société qui a intégré cette culture là, la Sf a suivi.
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Message par systar » lun. déc. 31, 2007 1:18 pm

Roland, ce chat, ça me perturbe.
Je préférais ton petit bonhomme vert.

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