Même si ces représentations sont fausses (d'après toi), ce serait abdiquer devant des conventions culturelles inacceptables pour moi que d'admettre qu'elles soient des raisons LEGITIMES de déni. Il est hors de question (pour moi) de conforter des gens dans l'idée que ces raison de déni puissent être de BONNES raisons. A ce prix, c'est non: plutôt le déni (cela dit, je ne pense pas que ça marche comme ça…).Lem a écrit :Moi aussi.Lensman a écrit :Je suis bien sûr d'accord sur le fait qu'il faille parler de la SF, évidemment… Je parle de la manière.
Mais tu connais la manière dont je veux m'y prendre : historiciser le genre tel qu'il s'est constitué ici pour casser la représentation "american only" (car je crois qu'elle est un facteur de rejet très important) ; et nuancer le rôle de la science qui est toujours perçu de manière unidimensionnelle (on en attend trop – il faudrait que la SF soit "scientifiquement juste" – ou on le redoute – s'il y a de la science, ce n'est pas de la littérature).
Ce que je n'ai toujours pas compris, c'est pourquoi cette stratégie te déplaît.
Je suis furieux quand tu dis des trucs comme ça…
On pourrait rejeter le jazz, aussi, au motif que c'est "american only"?
Oncle Joe