Je pense, comme beaucoup d'autres au cours de ces Etats Généraux, que la structure associative est la plus adaptée.
Après, qui sont les porteurs / moteurs, ... cela reste à définir

Bon, pour info, on cogite à deux choses :Fabien Lyraud a écrit :Pour se grouper il faut des objectifs. Par exemple décider qu'en 2030, on veut des ventes comparables à celles du polar. (il faut mettre la barre assez haut pour que les gens se retrousse les manches). Ensuite se fixer des objectifs intermédiaires réalistes pour faire avancer les choses.
En gros, c'est l'idée qu'on puisse faire la promotion des littératures de l'imaginaire pour redire leurs forces, et l'inscrire dans la culture littéraire acceptable. Par exemple, insister un peu pour que l'imaginaire ait une place dans les grandes émissions littéraires...Elijaah Lebaron a écrit :Tu peux définir la partie "Lobbying" en quelques mots ?
Elijaah Lebaron a écrit :Si je comprend bien il faut expliquer notre offre en sortant des chemins balisés par les 4eme de couverture.
On sort du factuel et des anecdotes de l'histoire pour entrer dans la philosophie à la base de l'inspiration de l'auteur. Ce contenu, cette réflexion que l'on retrouve à la base de la littérature générale...
Du coup les médias pourraient identifier le fait que la culture de l'imaginaire n'est pas si éloignée des questions fondamentales qui animent notre époque. Nous pourrions démontrer comment nous pouvons répondre à ces questions en faisant, en plus, travailler l'imagination de nos lecteurs. Car, a mon humble avis, nous ne devons pas seulement prouver que notre offre est équivalente a celle de la littérature générale, mais bel et bien supérieure.
Tactique d'action :
Que diriez-vous si nous mettions en place une série d'interview d'auteur basée sur ce concept : "Expliquez nous les combats moraux et philosophiques à la base de votre oeuvre" ?
Ces interviews seraient diffusées sur un site internet indépendant de toutes les maisons d'édition et réunies dans un dossier de presse destiné aux médias et autres professionnels du secteur...
Croyez-moi, il ne faut pas sous-estimer la fainéantise (et la sur-sollicitation professionnelle) des journalistes qui adorent s'approprier un travail déjà bien balisé. C'est un argument qui devrait se révéler efficace.
Vous avez tous les deux raisons. Ce sont de bonnes idées (et on va laisser le médical de côté pour le momentFabien Lyraud a écrit :- Montrer que les littératures de l'imaginaire sont sans doute les littératures les plus subversives du moment car non seulement elles peuvent faire réfléchir mais elles font également rêver. Et faire rêver est un acte politique car celui qui rêve peut devenir un créatif capable de changer la société.
- Montrer aussi que les littératures de l'imaginaire peuvent être une force de résistance à l'oligarchie et à la culture qu'elle tente d'imposer.
Ça fait très politique dit comme ça, j'en ai conscience. Mais on est obligé d'en passer par là.