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Jeux d'Ombres

Glen Cook ( Auteur), Alain Robert (Traducteur), Johan Camou (Illustrateur de couverture)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/03/2006  -  livre
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Jeux d'Ombres

Glen Cook est un auteur prolifique, qui s'est essayé à la science-fiction (The Dragon Never Sleeps, 1988, la trilogie Starfishers), mais qui écrit (et est connu) principalement en fantasy, avec les onze tomes de la série mettant en scène le détective privé Garrett, les trilogies Dread Empire et Dark War (non traduites), et surtout les neuf volumes de La Compagnie Noire.
Il a commencé une nouvelle série de fantasy en 2005, The Instrumentalities of the Night, et deux romans sont encore prévus dans la série La Compagnie Noire, Pitiless Rain et Port of Shadows.

Le départ de la grande quête


La compagnie de mercenaires plus connue sous le nom de La Compagnie Noire n'a plus que sept membres, un minimum absolu même pour ces vieux routards qui ont connu plus d'un revers au cours des siècles. Toubib, devenu le capitaine par défaut, Gobelin, Qu'un-Œil, Otto, Hagop et Murgen, auxquels s'est jointe l'ex-puissante magicienne qu'est la Dame (qui a pris le nom de Madame), décident de revenir aux sources, vers le mythique Khatovar que leurs prédécesseurs avaient quitté des siècles plus tôt. Leur périple de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres prend des allures de remontée dans le temps, où ils croisent presque à chaque étape des traces du passage aller de la Compagnie, et recrutent de nouveaux membres. Jusqu'à la ville de Taglios, où ils vont devoir choisir comment ils veulent continuer à avancer…

Et tandis que Toubib et Madame n'en finissent pas de se tourner autour, de vieilles connaissances se rassemblent, et le destin de la Compagnie Noire va connaître un tournant décisif…

Le cœur y est-il encore ?

Il s'agit là, à mon avis, de l'un des meilleurs épisodes de la série. Après La Rose Blanche, Glen Cook nous offre ici, en finalement peu de pages, un récit extrêmement rythmé et plein d'action, où le lecteur a cependant l'impression que l'auteur aussi bien que la Compagnie prennent leur temps. La défense de Taglios et la contre-attaque permettent à l'auteur de juxtaposer les morceaux de bravoure. Mais La Compagnie Noire est passée bien près de l'anéantissement total, et cela conduit ses derniers vétérans à tenter le tout pour le tout pour redécouvrir ses origines. Ce désespoir persiste au fil du roman, bien que les recrutements réinjectent un peu de force dans le groupe. Mais la belle fraternité semble un peu brisée, la méfiance subsiste vis-à-vis des nouveaux venus, et le final, en phase avec le ton général mais très inattendu, promet de beaux rebondissements pour la nouvelle trilogie des Livres du Sud, qui amorce la longue quête du pays perdu…

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