Scott Westerfeld est un auteur qui monte, en particulier dans le domaine des romans pour adolescents/adultes; ses derniers romans ont été traduits en français aussitôt qu'ils sont sortis. Sa trilogie Uglies/Pretties/Specials vient de paraitre en francais (il ne manque plus que les volumes compagnons : le guide et Extras, situé dans le même univers), et la plupart de ses seize romans sont déjà disponibles. A-Apocalypse (The Last Days, 2007) est la suite de V-Virus (Peeps, 2005), et a la même classe d'âge cible. Leviathan, un roman sur la Première Guerre mondiale dans un univers parallèle, va paraitre en 2008. Son site est alimenté régulièrement et pourvu d'un blog (http://scottwesterfeld.com/)...
La guitare tombée du ciel
Mosquito traîne dans les rues moites de New York lorsque la chance lui tombe littéralement dans les bras (sous la forme d'une Fender Stratocaster des années 70 avec des clés en or), balancée par une folle depuis une fenêtre. Mais celle qui l'a aidé à rattraper la merveille est encore plus précieuse : Pearl, le catalyseur dont lui et son ami Zahler avaient besoin pour enfin lancer un groupe... Pearl fait ressortir la créativité des deux garçons, et sait la canaliser pour créer un ensemble qui fonctionne. Il ne reste plus qu'à ajouter son amie Minerva, qui souffre d'une étrange affliction, et à trouver un batteur, et ils sont prêts à faire des étincelles, peut-être même plus qu'ils ne l'auraient voulu...
Fin du monde déjantée
Scott Westerfeld se rapproche ici d'un point de vue ton et style des romans de Matt Ruff ou du Stevenson de Panique à l'Université. Les protagonistes prennent la parole à tour de rôle pour relater la dégénérescence de la ville qui semble aller de pair avec leur ascension, les deux étant constellés de détails décalés.
Cependant, autant le roman est sympathique dans sa première partie, autant la deuxième, qui boucle l'arc commencé dans V-Virus, n'est pas totalement convaincante. Le lecteur a l'impression que l'auteur ne savait pas trop comment terminer le cycle avec autant de panache qu'il l'avait commencé, les personnages eux-même donnent l'impression de se détacher de l'intrigue. Même la fin, qui n'en est pas totalement une, semble tirer vers du Buffy. Un roman agréable néanmoins et qui devrait intéresser les jeunes adultes, mais moins intéressant que l'IA et son double pour un lectorat plus âgé...
La guitare tombée du ciel
Mosquito traîne dans les rues moites de New York lorsque la chance lui tombe littéralement dans les bras (sous la forme d'une Fender Stratocaster des années 70 avec des clés en or), balancée par une folle depuis une fenêtre. Mais celle qui l'a aidé à rattraper la merveille est encore plus précieuse : Pearl, le catalyseur dont lui et son ami Zahler avaient besoin pour enfin lancer un groupe... Pearl fait ressortir la créativité des deux garçons, et sait la canaliser pour créer un ensemble qui fonctionne. Il ne reste plus qu'à ajouter son amie Minerva, qui souffre d'une étrange affliction, et à trouver un batteur, et ils sont prêts à faire des étincelles, peut-être même plus qu'ils ne l'auraient voulu...
Fin du monde déjantée
Scott Westerfeld se rapproche ici d'un point de vue ton et style des romans de Matt Ruff ou du Stevenson de Panique à l'Université. Les protagonistes prennent la parole à tour de rôle pour relater la dégénérescence de la ville qui semble aller de pair avec leur ascension, les deux étant constellés de détails décalés.
Cependant, autant le roman est sympathique dans sa première partie, autant la deuxième, qui boucle l'arc commencé dans V-Virus, n'est pas totalement convaincante. Le lecteur a l'impression que l'auteur ne savait pas trop comment terminer le cycle avec autant de panache qu'il l'avait commencé, les personnages eux-même donnent l'impression de se détacher de l'intrigue. Même la fin, qui n'en est pas totalement une, semble tirer vers du Buffy. Un roman agréable néanmoins et qui devrait intéresser les jeunes adultes, mais moins intéressant que l'IA et son double pour un lectorat plus âgé...